L’épée de la « Loi César » est sur le cou du régime syrien


Loi-césar

 

Manhal Barish *
Le 14 juin 2020 – Al-Quds Al-Arabi

La loi de César entrera en vigueur le 17 juin. Et la date de sa mise en œuvre a été anticipée par un effondrement majeur des taux de change de la livre syrienne, qui a atteint un niveau sans précédent (3000 livres pour un dollar) avant de revenir au prix de 2650 livres pour le dollar. La situation économique stressante a provoqué plusieurs manifestations dans les zones contrôlées par le régime, notamment dans le gouvernorat de Souweida, où les manifestations entament leur troisième semaine.

Le mouvement de contestation d’Al-Souweida a rencontré une résonance positive et un accueil très favorable chez la plupart des Syriens dans les zones d’opposition, tandis que les zones de l’est d’Alep et de Damas sont témoins d’objections populaires quotidiennes qui se sont développées vers des affrontements, en particulier entre les milices et les civils, en raison du vol de leurs rations quotidiennes de pain.

Les manifestations ne se sont pas limitées aux zones du régime, elles se sont déplacées vers le gouvernorat d’Idleb en raison de l’augmentation du prix d’un paquet de pain à 600 livres syriennes, bien que la majeure partie de la farine dans le nord provienne de l’aide humanitaire internationale et turque.

En ce qui concerne l’effet de la loi César sur les régions syriennes, le chercheur économiste, Manaf Quman, a distingué entre les régions touchées par l’application de la loi César et a estimé que le plus grand impact affectera les zones du régime, car les sanctions touchent « toute partie ou personne qui contribue à la fluctuation d’Assad ou à l’aider pour la reconstruction », et cela aura finalement des effets néfastes sur les citoyens. Le fait que le régime ne puisse pas importer du pétrole en raison de sanctions contre lui et l’Iran réduira la quantité de carburant dans le pays, ce qui entraînera le régime vers une grave crise du carburant et une rationnement accrue pour l’électricité. Puis l’incapacité du régime à accéder au système financier mondial en raison des sanctions imposées à la banque centrale, et avec la rareté du dollar sur les marchés et la crise financière au Liban, cela se transformera en une crise des importations, y compris les matières premières comme le blé, le sucre, le riz, etc., et le manque de ces matières sur les marchés entraînera une augmentation des prix, et cela réduira le pouvoir d’achat des citoyens, avec des salaires bas et la dévaluation de la livre.

Pour l’est de l’Euphrate, les résultats de la loi sont susceptibles d’être moins sévères par rapport aux zones du régime, en raison du soutien américain, de l’abondance des ressources et d’une proportion moins importante de la population qui y réside. « Si l’autogestion parvient à extraire une exception aux sanctions pour la vente de pétrole dans des zones du régime, cela signifie le flux de revenus pour l’autogestion continuera », a déclaré Quman. En cas de refus américain, cela affectera négativement les ressources des Forces démocratiques syriennes, ce qui les place dans une confrontation politique avec le régime, qu’il a évité à plusieurs reprises et tenté de falsifier les angles de tous les problèmes en suspens.

Certes, la dévaluation de la livre entraînera une forte pression sur les Syriens qui sont payés avec la monnaie syrienne et dont les salaires sont devenus équivalents à entre 13 et 20 dollars par mois, comme les employés du secteur public dans les zones contrôlées par le régime. L’instabilité du taux de change entraînera un chaos dans la tarification des produits, des matériaux et des services et les maintiendra dans un état d’agitation constant.

Quman s’attendait à ce que les zones de contrôle de l’opposition soient les moins nuisibles en raison de son « accès à la Turquie et du remplacement de la livre syrienne par la livre turque », il a décrit cette décision comme une « soupape de sécurité pour les commerçants et les particuliers qui ont subi des pertes et des prix fluctuants ».

Selon les Nations Unies, la majorité des Syriens vivent en dessous du seuil de pauvreté et la situation va probablement empirer avec la hausse des prix de 130% par rapport à mai dernier, selon le Programme alimentaire mondial.

« Plus de neuf millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire, tandis que les prix des denrées alimentaires continuent de grimper et que la valeur de la livre syrienne diminue à un rythme record », a déclaré mardi sur Twitter Mark Katz, coordinateur régional adjoint pour les affaires humanitaires sur la Syrie aux Nations Unies. « Cette baisse affecte les prix des denrées alimentaires, dont la plupart sont importées, autres que les légumes, car il s’agit de la production locale.

Grande souffrance

L’effondrement récent du taux de change de la livre syrienne a ramené le souvenir de l’embargo sur l’Irak avant l’invasion américaine, et c’est l’embargo qui a affamé le peuple irakien et l’a même privé des méédicaments. De nombreux Syriens, y compris des opposants, craignent que les choses en Syrie ne sombrent dans de grandes souffrances, sous prétexte de pressions sur le régime et son blocus militaire. Certains sont allés jusqu’adopter des points de vues irréalistes, impactant le transfert d’argent en petites quantités que des expatriés transfèrent à leurs familles, en fait, ce ne sont que des rumeurs adoptées par certains sans aucune base de crédibilité. Cependant, la loi de César évite de recourir à la punition collective pour la Syrie ou l’État syrien. Au contraire, depuis 2011, l’Amérique a poursuivi la punition d’individus et d’institutions favorables au régime syrien et impliqués dans la torture de manifestants et le financement de milices militaires.

Dans des explications sur l’application du droit américain, l’avocat et dissident syrien Mohamed Sabra, dans une déclaration à «Al-Quds Al-Arabi», a souligné que la loi est régie par deux règlements : Le premier fait l’objet d’une activité et la loi la définit dans cinq domaines: fournir un soutien financier et technique au régime syrien ou à l’une des ses milices et mercenaires qui combattent en Syrie ou dépendent des gouvernements russe et iraniens. Ou fournir des services technologiques dans le secteur du pétrole et du gaz. Fournir des pièces de rechange d’avions qui sont utilisées à des fins militaires par le régime et les milices combattant à ses côtés, et fournir directement des services de construction ou d’ingénierie.

Le deuxième fait : Personne spécifique, touchant en particulier toute personne qui s’engage dans un accord financier ou tout autre type avec le gouvernement du régime ou avec une haute personnalité politique du régime. Toute personne passant un contrat avec un entrepreneur militaire, un mercenaire ou une force paramilitaire. Ou quiconque ayant contracter avec une personne soumise aux sanctions américaines concernant la Syrie.

Malgré l’énorme pression exercée par le président américain Donald Trump, la loi a conservé un moyen rapide d’arrêter la mise en œuvre de la décision dans un délai de six mois (180) jours, à condition que le régime syrien :
– cesse de bombarder des civils avec des barils et des armes chimiques,
– libération des détenus et des disparitions forcées, et autorisant les organisations internationales des droits de l’homme à mener à bien les enquêtes nécessaires,
– l’engagement du régime envers les accords internationaux et la non-production, le stockage et l’utilisation d’armes chimiques, la signature de la convention interdisant la production d’armes biologiques
– et permettre le retour des réfugiés en toute sécurité, volontairement et dans la dignité.

Les listes des personnes économiquement punies, parmi les hommes du régime, augmenteront probablement, et bien sûr, la liste s’élargira pour inclure d’autres dans des pays tels que le Liban, qui est une source importante de carburant et de nourriture pour les syriens, et le marché noir qui approvisionne le régime syrien en dollars. L’Iraq est le deuxième pays susceptible d’être touché par des sanctions économiques en raison de la loi César étant le fournisseur de carburant, de nourriture et d’armes aux milices iraniennes.

Une semaine avant le début de la loi César, l’envoyé spécial américain en Syrie, James Jeffrey, a eu des entretiens avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Vershinin, jeudi dernier.

Dans un communiqué, le département d’État américain a déclaré que Jeffrey « avait discuté du processus politique syrien avec Vershinin, dans le cadre de la résolution 2254 ». Les deux parties ont abordé les derniers développements à Idleb, ainsi qu’au nord-est et au sud-ouest du pays.

Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé la date d’une prochaine visite du ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif à Moscou, où il rencontrera Vladimir Poutine. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que les pourparlers auront lieu le 16 juin, un jour avant l’application de la loi César au régime syrien.

En augmentant la pression économique, l’Amérique cherche à ce que la Russie adopte une politique contraire à la politique de décision militaire qu’elle a poursuivie depuis son intervention en Syrie aux côtés du régime en septembre 2015. Et qu’elle s’est temporairement arrêtée en mars dernier. Il pousse à l’imposition du processus de règlement, à travers les quatre paniers bloqués en raison du panier de la constitution, où le Comité constitutionnel a été formé pour rédiger une nouvelle constitution pour le pays, mais le régime syrien perturbe la tenue de la mini-commission et met des bâtons dans les roues de Genève ou même via la télévision, et il est clair que la stratégie américaine vise à épuiser économiquement le régime et le presser économiquement, et à lier l’assouplissement des restrictions à la question des progrès de la solution politique.

De l’autre côté, les critiques des experts et analystes en Russie contre le régime d’Assad se multiplient, et la presse russe appelle de temps en temps que renoncer à la personne de Bachar al-Assad est la conséquence inévitable et la moins coûteuse pour Moscou et de ses intérêts en Russie. La loi César piégerait le réseau financier et économique du Kremlin avec des sanctions supplémentaires pour sa tentative continue de fournir le régime.

Qui peut respirer dans le monde arabe?


I-Can't-Breathe

Qui peut respirer dans le monde arabe?

Si l’expression «je ne peux pas respirer/I Can’t Breathe» est celle que mènent aujourd’hui les mouvements de colère dans les rues américaines contre le racisme, personne dans les rues arabes n’oserait lancer un tel cri.

 

ومن يستطيع أن يتنفس في العالم العربي؟

درج – حسين الوادعي – كاتب وحقوقي يمني

يونيو 1, 2020

إذا كانت عبارة “لا أستطيع التنفس” هي العبارة التي تقودها التحركات الغاضبة اليوم في الشوارع الأميركية ضد العنصرية، فلا أحد في الشارع العربي يجرؤ على إطلاق مثل هذه الصرخة.

جميل هذا الاهتمام العربي بالتظاهرات ضد العنصرية في أميركا والتداعيات التي أدت إليها. ولا أشك أبداً في أهمية المتابعة العربية لقضية مهمة مثل قضية العنصرية من زاوية رفضها، لا من زاوية تأييدها. وهو أمر مهم جداً للعقل العربي الذي ما زال يتجنب أي نقاش لمظاهر العنصرية في المجتمع العربي.

غير أن التاريخ القريب يقول إن العالم العربي لا يهتم بالأحداث المفصلية في الغرب من أجل أن يفهمها ويستخلص العبره منها، بل يتابعها ليعيد تأكيد أفكاره وتحيزاته المسبقة.

لكن، بالنسبة إلينا نحن العرب بالذات، هل يعكس هذا الاهتمام رفضاً حقيقياً للعنصرية؟

ألسنا عنصريين ضد ذوي البشرة الداكنة، تلك العنصرية التي تعرض بسببها جاري ذو البشرة الداكنة للسخرية والتنمر والإيذاء طوال حياته؟

بعض الإدانات العربية للعنصرية الأميركية، يأتي من أفراد وجماعات يدافعون عن النموذج الصيني والنموذج الإيراني، وهما أشد نموذجين اضطهاداً للأقلياتتلك العنصرية التي تجعل فتاة ذات بشرة سمراء تمضي ساعات في تبييض بشرتها بالمساحيق حتى تتخلص من نظرات السخرية وحتى لا يتجنبها الخُطّاب!

ألسنا عنصريين ضد المهن البسيطة كالجزارة والحلاقة والنظافة والحمالة وأعمال الخدمة في المطاعم؟ ألن نرفض تزويج أبنائنا وبناتنا منهم لأننا نحتقرهم؟

ألسنا نحتقر أتباع الديانات الأخرى ونرفض السلام عليهم أو مصاهرتهم أو تعيينهم في الوظائف الكبرى للدولة؟

ألسنا عنصريين ضد النساء فنحتقرهن ونصادر شخصياتهن ونعطيهن نصف عقل ونصف دين ونصف حقوق وربع احترام؟ أليس اعتبار النساء جنساً أدنى من الرجال عنصرية؟

ألا ينطبق على الإدانات العربية للعنصرية الأميركية قول المسيح “عجيب أمر من يرى القشة في عين أخيه ولا يرى الخشبة في عينه”؟!

لا أحد ينكر بقايا العنصرية في أميركا. لكن لا أحد ينكر قدرة المجتمع الأميركي على مواجهتها لأنها مدانة ومحرمة في القوانين والتشريعات والسياسات والثقافة والأنظمة. أما نحن فما أعجزنا عن مواجهتها لأن العنصرية ما زالت مقدسة في نصوصنا وأعرافنا وتقاليدنا وقوانيننا ومناهجنا وثقافتنا وخطابنا الإعلامي.

هناك فرق بين مجتمع تشكل العنصرية فيه تياراً فرعياً وبقايا ممارسات بائدة لن تتسامح معها الأغلبية، وبين مجتمع تشكل العنصرية فيه ثقافة الأغلبية.

نعم هناك عنصرية في الغرب يتسارع انتشارها مع صعود اليمين المتطرف وجماعات التفوق. عنصرية تستقوي بالبطالة والخوف من الإرهاب لتغذي خطاب كراهية مدمراً ضد الأقليات والمهاجرين. وكم كنت أتمنى أن يستخلص المتابع العربي النتائج المدمرة للعنصرية على المجتمعات، وأن ينطلق من هذه الحادثة العنصرية لكي يعود إلى ذاته وإلى مجتمعه ليحارب العنصريات العربية الظاهرة والخفية، لكن ما حدث عكس ذلك تماماً.

تعددت زوايا التفسير العربية لما يحدث في أميركا.

البعض ينظر إليه من الزاوية التقليدية ذاتها، التي ترفض كل ما يأتي من الغرب إيجابياً كان أو سلبياً، وهم يستغلون حادثة القتل والتظاهرات كعادتهم ليؤكدوا اللازمة ذاتها: “ألم نقل لكم أن الديموقراطية وحقوق الإنسان التي يتغنى بها الغرب مجرد وهم”! ويسعون من هذه النقطة إلى تأكيد أن “كل ما يأتي من الغرب لا يسر القلب”، وأن العرب ليس أمامهم غير التمسك بتراثهم في السلطة والمجتمع والسياسة، ويصب هذا كله في خانة واحدة، التقليد والاستبداد.

ولأن العنصرية لا تزال ضمن دائرة “اللامفكر فيه” في العالم العربي، فإننا سنرى في التظاهرات المضادة للعنصرية في أميركا، كل العنصريات إلا عنصريتنا…

وحاول البعض رؤية بشائر “ربيع أميركي” سيسقط حكم دونالد ترامب وربما يسقط الرأسمالية العالمية كلها في شطحات ثورجية ليست غريبة عن منطقة حديثة العهد بأحداث الربيع العربي وشعاراتة المحلقة في الهواء من دون أساس. وأراد البعض الانطلاق من التظاهرات وأحداث الشغب لإعادة الثقة بالربيع العربي المنهار، متخيلاً موجات ثورية جديدة  تنطلق من أميركا، وتعبر المحيط لتصل إلى الوطن العربي، لتعيد تاريخ ربيعه على شكل ملهاة هذه المرة.

ورأى آخرون في المشهد الأميركي ذريعة لعودة خيار “العنف الثوري” كخيار وحيد لنيل الحقوق من دون تفريق بين الثورة ونهب المحلات!

كنت أتمنى أن يركز الاهتمام العربي بالتظاهرات المضادة للعنصرية في أميركا على جوهر هذه التظاهرات وهو رفض العنصريات وفضحها، بخاصة أن المنطقة العربية من أكبر تجمعات العنصريات المختلفة والمتعددة على مستوى العالم. تظاهرات تنطلق مثلاً من الخليج ضد عنصرية نظام الكفيل وإذلال العمالة الوافدة. وتظاهرات تنطلق من مصر ضد العنصرية تجاه المسيحيين، أو من لبنان ضد العنصرية تجاه السوريين والعاملات المنزليات، أو من اليمن ضد العنصرية تجاه المهاجرين الأفارقة و”الأخدام”.

إذا كانت عبارة “لا أستطيع التنفس” هي العبارة التي تقودها التحركات الغاضبة اليوم في الشوارع الأميركية ضد العنصرية، فلا أحد في الشارع العربي يجرؤ على إطلاق مثل هذه الصرخة. فمن يستطيع التنفس فعلاً في العالم العربي؟ ومتى سنمتلك القدرة على التنفس ونحن نتابع المعركة العالمية ضد العنصرية كمنطلق لتأكيد عنصرياتنا لا كإلهام لكشف عنصرياتنا ورفضها!

عندما أصدر ترامب قبل سنوات قراره بمنع المسلمين من جنسيات عدة من دخول الولايات المتحدة، كان العرب المسلمون عموماً يدينون ذلك من منطلق أنه لا يجوز التمييز بين الناس على هذا أساس. لكن المضحك المبكي أن المسلمين ما زالوا يصرون على الهوية الإسلامية لدولهم وعلى مرجعية الشريعة الإسلامية في قوانينهم، وعلى أن تكون رابطة الدين أساس العلاقات بين الناس داخل الدولة، وأن يحرم أبناء الديانات الأخرى من تولي مناصب حساسة أو ممارسة شعائرهم الدينية علناً.

كنت أتمنى أن تؤدي التظاهرات ضد العنصرية تجاه السود في أميركا إلى تظاهرات مماثله ضد العنصرية بحق ذوي البشرة السوداء في المجتمعات العربية. وأن تؤدي التظاهرات ضد سياسات ترامب التمييزية تجاه المسلمين إلى مظاهرات مماثلة في الوطن العربي ضد عنصرياتنا الموجهة نحو الأقليات الدينيه، وأن تعيد تفكيرنا تجاه الهوية الدينية للدولة وهي هوية تمييزية بلا جدال.

ومن نافلة القول إن بعض الإدانات العربية للعنصرية الأميركية، يأتي من أفراد وجماعات يدافعون عن النموذج الصيني والنموذج الإيراني، وهما أشد نموذجين اضطهاداً للأقليات. كما جاء الرد الصيني على المطالبة الأميركية لها باحترام حقوق الإنسان بعبارة واحدة “لا أستطيع التنفس”! وعلى رغم أن الصينيين كلهم لا يستطيعون التنفس أو الحديث، فإن هذا لا يهم السلطة هناك، فالتظاهرات المشتعلة في أميركا بالنسبة إليهم، مجرد تأكيد جديد لخيار الدولة الشمولية التي تقمع أبسط أشكال الحريات.

يقال إن المجتمعات لا تطرح على نفسها إلا القضايا التي تستطيع التفكير فيها وحلها. ولأن العنصرية لا تزال ضمن دائرة “اللامفكر فيه” في العالم العربي، فإننا سنرى في التظاهرات المضادة للعنصرية في أميركا، كل العنصريات إلا عنصريتنا…

متظاهرو العراق يجددون رفضهم مرشحي الأحزاب لرئاسة الوزراء ويحددون مطالبهم


Des manifestants irakiens renouvellent leur rejet des candidats des partis au poste de Premier ministre et définissent leurs revendications…

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عزمي بشارة عن صفقة القرن:ما الموقف الفلسطيني والعربي؟


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Azmi Bishara sur “l’accord du siècle” : quelle est la position palestinienne et arabe?

Al-Modon – 26/01/2020

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كتب المفكر الدكتور عزمي بشارة على صفحته على فايسبوك، الاحد، عن الحلقة الأخيرة المرتقبة من دراما صفقة القرن الاميركية الركيكة، التي يتوقع ان يعلنها الرئيس دونالد ترامب الاسبوع المقبل، خمسة أفكار حول الصفقة التي نُفذت بنود مهمة منها، وسبل مواجهتها على المستويين الفلسطيني والعربي:

1. بعد تنفيذ “الصفقة” عمليا بضم القدس ووقف الاعتراف بقضية اللاجئين وعدم الاعتراض على الاستيطان، سوف يعلن ترامب رؤيته للتفاوض على ما تبقى: دولة فلسطينية محدودة السيادة عاصمتها خارج القدس (أبو ديس)، من دون الكتل الاستيطانية التي سوف تضم إلى إسرائيل مقابل تبادل أراضي على حدود غزة، ومن دون غور الأردن (منطقة عازلة متروكة للتفاوض بين الطرفين).

2. ويبدأ الضغط على دول عربية لإعلان تأييدها وللضغط على السلطة في رام الله. لقد تعاملت بعض الأنظمة مع قضية فلسطين كبابٍ من أبواب تقديم الخدمات العلاقة لأميركا في مقابل رضاها. ولا يمكن أن تتخذ دول عربية موقفاً جدياً في معارضة خطة أميركية ما دامت قضيتها الأولى هي صراعاتها البينية.

3. المطلوب من الدول العربية موقف رافض لاستبدال نظام الفصل العنصري بالاحتلال. أما الذين هربوا من المسؤولية فليعلموا الأميركان أيضا انها ليس مسؤوليتهم بل مسؤولية الفلسطينيين، وأن الموقف متروك للشعب الفلسطيني، وانهم سوف يقبلون بما يقبل به الفلسطينيون. فقد كانت هذه حجتهم حين وافقوا على اتفاقيات أوسلو وغيرها للتخلص من عبء القضية.

4. والأساس أن يعلن الشعب الفلسطيني موقفه بالوسائل المتاحة وأهمها الخروج إلى الشارع، وأن يدعو حلفاءه في كل مكان لاتخاذ موقف حاسم من التواطؤ المعلن بين البيت الأبيض والليكود واليمين المتطرف في إسرائيل، والذي تعتبره حكومة إسرائيل فرصتها التاريخية لتصفية الموضوع.

5. أسوأ ما قد تفعله قيادة فلسطينية او عربية هو انتظار انتخابات اسرائيلية أو أميركية قادمة. هذا رهان بائس.

Avec des missiles et une base … l’Iran fait de l’est de la Syrie un champ de bataille israélo-américain


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Avec des missiles et une base … l’Iran fait de l’est de la Syrie un champ de bataille israélo-américain

Enab Baladi – 09/12/2019

Les frappes aériennes ont détruit un composé de milices iraniennes dans la ville d’Albukamal, dans l’est de la Syrie, qui s’est transformée en scène pour des opérations aériennes conjointes américaines et israéliennes.

Les raids sont intervenus quelques heures avant la déclaration du ministre israélien de la Défense, Naftali Bennett, des menaces les plus graves contre les milices iraniennes en Syrie.

Le site Internet israélien, “Dipka”, a déclaré hier, dimanche, qu’Israël avait lancé sa quatrième attaque samedi dernier, dans le cadre d’une campagne de démantèlement d’un complexe de la “Brigade AL-Qods » iranienne, que le site qualifiait de “stratégique”, qui comprend des milices irakiennes près de la ville d’Albukamal, et l’attaque a tuée des Milices.
Le site a souligné que la campagne vise non seulement à arrêter le flux de convois d’armes d’Irak vers la Syrie, mais vise plutôt à détruire les bâtiments des milices afin d’arrêter leur travail.
Le journal Al-Sharq Al-Awsat a déclaré dans un rapport que l’Amérique était derrière les raids d’Albukamal.le journal a cité des sources des renseignements israéliens, hier, dimanche, selon lesquelles l’Amérique a pris pour cible un complexe iranien à Albukamal, en réponse au bombardement de la base américaine « Aïn al-Assad” dans l’ouest de l’Irak avec cinq missiles, début décembre.

Un communiqué militaire irakien a déclaré le 4 décembre que cinq roquettes avaient atterri sur la base aérienne d’Aïn al-Assad, la deuxième plus grande base aérienne d’Irak et le quartier général le plus important où se trouvent les forces américaines dans la province d’AL-Anbar, dans l’ouest de l’Irak, et aucun blessé n’a été signalé.

Après que l’ambiguïté ait dévoilé les détails et les résultats des raids sur Albukamal, le réseau local « Sada Charqiya/Echo de la Charqiya » a publié dimanche deux photos de deux milices iraniennes, qui auraient été tuées à la suite des raids qui ont visé le complexe militaire d’Albukamal.

Une menace israélienne
Le site israélien de «Dibka» a décrit l’est de la Syrie, où des milices iraniennes sont déployées, comme une place pour des opérations aériennes conjointes israélo-américaines.

Et la ville d’Albukamal a été témoin récemment d’une large activité des milices iraniennes en termes d’établissement de nouvelles bases ou d’introduction d’équipements logistiques en provenance d’Irak, via le passage d’Al-Qaïm avec la Syrie, qu’elle contrôle.
À la lumière de cette activité, le ministre israélien de la Défense, Naftali Bennett, a déclaré lors d’une conférence rapportée hier par le journal “Makor Rishon”, « Nous disons à l’Iran que la Syrie deviendra le Vietnam pour vous, et si vous restez là, votre sang coulera car nous travaillerons sans relâche jusqu’au retrait des forces d’agression iraniennes de Syrie ».

Mercredi et jeudi derniers, les milices iraniennes ont introduit un certain nombre de mécanismes transportant des vivres et des tentes à travers le passage d’Albukamal, où les mécanismes se sont arrêtés au passage pendant plusieurs heures jusqu’à ce qu’un convoi militaire arrive pour recevoir les fournitures et les accompagner jusqu’à ce qu’ils atteignent le quartier général et les points des éléments des milices iraniennes dans la ville d’Albukamal, selon un réseau « Echo de la Charqiya ».

Missiles iraniens “Pavar”
Depuis son contrôle des zones de la campagne de Deir Ez-Zor à la fin de 2017, avec le soutien de la Russie et des forces du régime syrien lors des batailles contre “l’État islamique”, l’Iran a travaillé à renforcer ses positions et sa présence militaire dans ces zones.

Dimanche, le journal Al-Charq Al-Awsat a rapporté que Téhéran avait récemment déployé le système avancé de défense aérienne Pavar-373 sur la grande base aérienne T-4 dans l’est de Homs, dans le centre de la Syrie.
Ce système fonctionne sur une portée de 250 km, tandis que le radar attaché dirige les bombardements dans un rayon de 350 km, et le nouveau bouclier iranien de défense aérienne couvre, selon le journal, l’ensemble du ciel oriental syrien actuellement, y compris la frontière commune avec l’Iraq et la province de Deir Ez-Zour, Les bases des brigades d’Al-Qods et les milices irakiennes pro-iraniennes stationnées là-bas.
En août dernier, des images diffusées par la télévision publique iranienne, lors d’une cérémonie à laquelle assistait le président Hassan Rouhani, ont révélé le système de missiles sol-air, qui en Iran est appelé “Pavar-373”.
Les médias iraniens ont ensuite décrit le système comme un concurrant aux missiles Russe “S-300”

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بصواريخ وقاعدة.. إيران تجعل شرقي سوريا ساحة عمليات إسرائيلية- أمريكية

عنب بلدي 09/12/2019

دمّرت غارات جوية مجمعًا للميليشيات الإيرانية في مدينة البوكمال شرقي سوريا، الذي تحوّل إلى ساحة للعمليات الجوية الأمريكية والإسرائيلية المشتركة.

وجاءت الغارات قبل ساعات من خروج وزيرالدفاع الإسرائيلي، نفتالي بينيت، بتهديد هو الأشد من نوعه، للميليشيات الإيرانية في سوريا.

وقال موقع “ديبكا” الإسرائيلي، أمس الأحد، إن إسرائيل شنت رابع هجوم لها يوم السبت الماضي، ضمن حملة لتفكيك مجمع لـ”لواء القدس” الإيراني الذي وصفه الموقع بـ “الاستراتيجي”، والذي يضم ميليشيات عراقية قرب مدينة البوكمال، وأوقع الهجوم قتلى من الميليشيات.

وأشار الموقع إلى أن الحملة لا تهدف فقط إلى وقف تدفق قوافل الأسلحة من العراق إلى سوريا، بل تهدف إلى تدمير مباني الميليشيات من أجل إيقاف عملها.

وكانت صحيفة “الشرق الأوسط”، قالت في تقرير لها إن أمريكا تقف وراء الغارات في البوكمال.

ونقلت عن مصادر استخباراتية إسرائيلية، أمس الأحد، أن أمريكا استهدفت مجمعًا إيرانيًا في البوكمال، ردًا على قصف قاعدة “عين الأسد” الأمريكية غرب العراق بخمسة صواريخ، مطلع كانون الأول الحالي.

وكان بيان عسكري عراقي، قال في 4 من كانون الأول الحالي، إن خمسة صواريخ سقطت على قاعدة “عين الأسد” الجوية ثاني أكبر القواعد الجوية بالعراق، وأهم مقر توجد فيه القوات الأمريكية في محافظة الأنبار غربي العراق، ولم يُبلّغ عن إصابات.

وبعد أن كان الغموض يلف تفاصيل ونتائج الغارات على البوكمال، نشرت شبكة “صدى الشرقية” المحلية، أمس الأحد، صورتين لقتيلين من الميليشيات الإيرانية، قالت إنهما قتلا نتيجة الغارات التي استهدفت المجمع العسكري في البوكمال.

تهديد إسرائيلي
وصف موقع “ديبكا” الإسرائيلي شرقي سوريا، حيث تنتشر الميليشيات الإيرانية، بساحة للعمليات الجوية الإسرائيلية الأمريكية المشتركة.

وتشهد مدينة البوكمال مؤخرًا، نشاطًا واسعًا للميليشيات الإيرانية من حيث إنشاء قواعد جديدة لها أو إدخال معدات لوجستية من العراق، عبر معبر القائم مع سوريا الذي تسيطر عليه.

وعلى ضوء هذا النشاط، قال وزير الدفاع الإسرائيلي، نفتالي بينيت، خلال مؤتمر نقلته صحيفة “Makor Rishon“، أمس الأحد، “نقول لإيران إن سوريا ستصبح فيتنام بالنسبة لكم، ولو بقيتم هناك ستسيل دماؤكم لأننا سنعمل بلا كلل حتى انسحاب قوات العدوان الإيراني من سوريا”.

وأدخلت الميليشيات الإيرانية، يومي الأربعاء والخميس الماضيين، عددًا من الأليات التي تحمل مؤنًا غذائية وخيامًا عبر معبر البوكمال، حيث توقفت الآليات في المعبر لعدة ساعات إلى حين وصول رتل عسكري لاستلام المؤن ومرافقتها حتى وصولها إلى مقرات ونقاط عناصر الميليشيات الإيرانية في مدينة البوكمال، وفق شبكة “صدى الشرقية”.

صواريخ “بافار” الإيرانية
منذ سيطرتها على مناطق في ريف دير الزور نهاية عام 2017، بدعم من روسيا وقوات النظام السوري في أثناء المعارك ضد تنظيم “الدولة الإسلامية”، عملت إيران على تعزيز مواقعها ووجودها العسكري في تلك المناطق.

وأفادت صحيفة “الشرق الأوسط”، أمس الأحد، أن طهران نشرت مؤخرًا نظام الدفاع الجوي المتطور من طراز “بافار – 373″، في قاعدة “T-4” الجوية الكبيرة في شرق حمص وسط سوريا.

ويعمل هذا النظام بمدى يبلغ 250 كيلومترًا، في حين يوجه الرادار الملحق الأوامر بالقصف على نصف قطر يبلغ 350 كيلومترًا، وتغطي مظلة الدفاع الجوي الإيرانية الجديدة، بحسب الصحيفة، سماء الشرق السوري بأكملها حاليًا، بما في ذلك الحدود المشتركة مع العراق، ومحافظة دير الزور، وقواعد ألوية القدس، والميليشيات العراقية الموالية لإيران المتمركزة هناك.

وفي آب الماضي، كشفت لقطات بثها التلفزيون الرسمي الإيراني، في حفل حضره الرئيس، حسن روحاني، النقاب عن منظومة صواريخ أرض- جو، التي تسمى في إيران “بافار-373”.

ووصفت وسائل إعلام إيرانية، حينها، المنظومة بأنها منافسة لمنظومة صواريخ
“S-300” الروسية

Des activités militaires américaines et russes à l’est de l’Euphrate… Nouvelles d’un raid “inconnu” contre des milices iraniennes (à BouKamal)


Véhicule américaine au nord de la Syrie 2019

Des activités militaires américaines et russes à l’est de l’Euphrate… Nouvelles d’un raid “inconnu” contre des milices iraniennes (à BouKamal)

Adnan Ahmad- 6 nov 2019

ذكرت شبكات إخبارية محلية أن مواقع لمليشيات إيرانية قرب مدينة البوكمال، شرقي سورية، تعرضت، اليوم الأربعاء، لقصف جوي من قبل طيران مجهول الهوية.

وقالت شبكة “فرات بوست” إن الطيران الحربي استهدف مقرات عسكرية تابعة للحرس الثوري الإيراني و”حزب الله” اللبناني في قرية الحمدان بريف مدينة البوكمال.

ولم تؤكد مصادر “العربي الجديد” في المنطقة الشرقية هذه المعلومات، مشيرة إلى تحليق للطيران الحربي، ظهر اليوم، في المنطقة المذكورة، غربي نهر الفرات، الواقعة تحت سيطرة قوات النظام، لكن ليست هناك معلومات مؤكدة بشأن حدوث عمليات قصف.

إلى ذلك، أنهت القوات الأميركية دورية عسكرية في منطقة مثلث الحدود السورية – العراقية – التركية، فيما وصلت عشرات الشاحنات المحملة بالأسلحة والذخائر الروسية إلى مركز التنسيق والعمليات العسكرية بين القوات الروسية و”قوات سورية الديمقراطية” (قسد) في عين عيسى، شمالي الرقة.

وسيّرت القوات الأميركية، اليوم الأربعاء، دورية عسكرية تجولت في المثلث الحدودي السوري – العراقي – التركي، من قرية جنيدية بريف رميلان، وصولاً لحقلي السويدية وكرزير ومنطقة قره تشوك، في أقصى الشمال الشرقي من الجزيرة السورية، ترافقها سيارة تابعة لـ”قوات سورية الديمقراطية”.

Les forces américaines retournent dans des bases au nord et au nord-est de la Syrie…


قوات-امريكية-قوات-تحالف Forces américaine 2019

Les forces américaines retournent dans des bases du nord et du nord-est de la Syrie d’où elles se sont retirées quelques jours auparavant…

28 octobre 2019 – OSDH

L’OSDH a appris que les forces américaines retournent dans des bases d’où elles s’étaient retirés ces derniers jours dans le nord et le nord-est de la Syrie, à la suite de la décision du président américain Doland Trump. Selon les détails recueillis, plus de 500 soldats américains et du matériel militaire sont arrivés à la base de Qesreki situé sur la route m4 entre Tall Tamer et Tall Baydar, dans la zone reliant la frontière irakienne – Qamechli – Alep, au cours des trois derniers jours, l’aéroport de Serrin a été témoin du mouvement d’atterrissage d’avions américains et du déchargement d’avions cargo, en plus de la présence de véhicules et d’équipements logistiques et militaires Américains.

L’Observatoire syrien a publié ce matin l’entrée de deux convois des forces américaines peu de temps après minuit du dimanche à lundi sur le territoire syrien par le poste-frontière Al-Walid, qui comprend plus de 85 véhicules et camions transportant du matériel militaire et logistique, le processus était accompagné par le vol intensif d’aéronefs dans la région. Le nombre de camions et de véhicules introduits en quatre étapes depuis lundi soir a atteint 150 camions et véhicules américains Hummers, sur la route internationale reliant Al-Hassakah et Qamechli.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme a également surveillé l’entrée du deuxième convoi de 35 véhicules blindés américains accompagné d’une couverture aérienne militaire.

القوات الأميركية تعود إلى قواعد شمال وشمال شرق سورية كانت قد انسحبت منها خلال الأيام الفائتة بقرار من ترامب

OSDH – 28 أكتوبر,2019

علم المرصد السوري لحقوق الإنسان أن القوات الأمريكية تعود إلى قواعد كانت قد انسحبت منها خلال الأيام الفائتة شمال وشمال شرق سورية، بعد قرار الرئيس الأمريكي دولاند ترامب، وفي التفاصيل التي رصدها المرصد السوري، فإن أكثر من 500 جندي أمريكي ومعدات عسكرية ولوجستية وصلت إلى قاعدة قسركي الواقعة على اتستراد الـ m4 بين تل تمر وتل بيدر، ضمن المنطقة الواصلة بين الحدود العراقية – القامشلي – حلب، وذلك على مدار الأيام الثلاث الفائتة، كما أن مطار صرين يشهد منذ 5 أيام حركة هبوط طائرات أميركية وإفراغ لطائرات شحن بالإضافة لوجود آليات ومعدات لوجستية وعسكرية أميركية فيها.

ونشر المرصد السوري صباح اليوم، دخول قافلتين اثنتين تابعة للقوات الأمريكية بعد منتصف ليل الأحد – الاثنين إلى الأراضي السورية عبر معبر الوليد الحدودي، تضم أكثر من 85 آلية وشاحنة وعربة تحمل على متنها معدات عسكرية ولوجستية، وترافقت عملية دخولها مع تحليق مكثف لطائرات في سماء المنطقة ليرتفع إلى نحو 150 تعداد الشاحنات والآليات التي جرى إدخالها على 4 مراحل منذ مساء أمس الاثنين، حيث نشر المرصد السوري أنه رصد دخول عدد من الشاحنات التابعة لقوات التحالف الدولي، إضافة إلى مجموعة من سيارات الهامر الأمريكية، على الطريق الدولي الرابط بين الحسكة والقامشلي.

ورصد المرصد السوري لحقوق الإنسان، كذلك، دخول القافلة الثانية للمدرعات الأمريكية المكونة من ٣٥ مدرعة، حيث دخلت تلك القافلة الأراضي السورية بغطاء جوي من الطيران الحربي، وسط معلومات عن دخول قافلة أخرى خلال ساعتين

تركيا والنفاق العربي الإيراني في سورية


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مقال يلخص الوضع السوري كما هو

تركيا والنفاق العربي الإيراني في سورية

أسامة أبو ارشيد – 11 أكتوبر 2019

لن تجد عربياً واحداً ينتمي إلى العروبة بصدق يسرّه الحال البائس الذي تَرَدَّتْ إليه سورية في الأعوام التسعة الماضية تقريبا. سورية هي إحدى قوائم التوازن العربي، ولا يمكن تخيّل نهضة عربية من دونها، والحال الذي انحدرت إليه ما هو إلا تلخيص للحالة العربية الكئيبة كلها، سواء لناحية القمع والفساد، أم لناحية التجزئة والتشظّي، بل وحتى عودة الاحتلال الأجنبي المباشر. الأرض السورية محتلة اليوم من روسيا وأميركا وإيران وتركيا (لتركيا وضع خاص يُشرح لاحقا)، وهي تحولت إلى دولةٍ تحكمها، إلى جانب الدول الأجنبية المحتلة، عصابات ومليشيات إجرامية ومذهبية وعرقية، محلية وأجنبية. هذا هو حصاد قرابة تسعة أعوام من إجرام نظام بشار الأسد بحق شعبه، ورفضه تقديم تنازلاتٍ له هي في صلب حقوقه، فكانت النتيجة ضياع سورية كلها، وتحوّل نظامه إلى نظام وكيل يعمل تحت وصاية إيرانية – روسية مباشرة٠

مناسبة التذكير بهذا الواقع المرير هو إطلاق تركيا، يوم الأربعاء الماضي، عملية “نبع السلام” العسكرية في شمال شرق سورية ضد المليشيات الكردية التي تعمل تحت لافتة “قوات سوريا الديمقراطية” والتي تتهمها تركيا بآنها امتدادا لحزب العمال الكردستاني التركي٬

وتصنّفه تنظيما إرهابيا. وتقول تركيا إن هدف العملية، التي جاءت بعد تفاهمات غامضة بين الرئيسين، التركي، رجب طيب أردوغان، والأميركي، دونالد ترامب، وانسحاب بضع عشرات من القوات الأميركية من المنطقة، هو القضاء على “ممر الإرهاب” على حدودها الجنوبية، وإقامة “منطقة آمنة” تسمح بإعادة ملايين اللاجئين السوريين وتوطينهم فيها. وبغض النظر عن حقيقة حسابات ترامب، والفوضى في الموقف الرسمي الأميركي جرّاء ذلك، إلا أن المفارقة تمثلت في بعض المواقف العربية من التطورات الأخيرة، خصوصا أن أطرافا عربية متورّطة مباشرة في الوضع المخزي الذي وصلت إليه سورية. ينسحب الأمر نفسه على إيران التي رفضت العملية العسكرية التركية، وطالبت أنقرة باحترام وحدة الأراضي السورية وسيادتها، وكأنها هي تحترم وحدة الأراضي السورية والعراقية واليمنية وسيادتها!٠

اللافت هنا أن مواقف محور الفوضى والعدوان العربي اتفقت على إدانة العملية التركية واعتبرتها “عدواناً” على دولة عربية. والحديث هنا، تحديدا، عن السعودية والإمارات ومصر والبحرين، بالإضافة إلى جامعة الدول العربية التي أبت إلا أن تذكّرنا أنها لا زالت موجودة اسماً وهيكلا. أما لبنان الذي يتنازع قواه السياسة الولاء لمحوري إيران والسعودية، فوجد نفسه فجأة موحد الموقف في إدانة “العدوان” التركي، وهو الذي لم يتحد موقف قواه ذاتها حتى ضد العدوان الإسرائيلي على أرضه وشعبه. طبعا، كلنا يعلم لماذا كان للبنان موقف موحد هذه المرة، ذلك أن إيران والسعودية اتفقتا في الموقف من العملية العسكرية التركية في سورية، وإن اختلفت المنطلقات والحسابات.
سيُكتفى فيما يلي بمواقف كل من السعودية والإمارات ومصر، فالجامعة العربية والبحرين ولبنان ما هي إلا رجع صدى لمواقف تلك الدول، وليس لها استقلال ذاتي حتى نحاكمها بناء على ذلك. نجد أن الدول الثلاث استخدمت العبارات نفسها، تقريبا، في إدانة “العدوان” التركي، على أساس أنه “تعدٍ سافر على وحدة واستقلال وسيادة الأراضي السورية”. وأنه يمثل “تهديدًا للأمن والسلم الإقليمي”. فضلا عن أنه “اعتداء صارخ غير مقبول على سيادة دولة عربية شقيقة”، “ويمثل تدخلاً صارخا في الشأن العربي”.. إلخ٠

الملاحظة الأبرز أن كلاً من السعودية والإمارات ومصر متورط في أكثر من عدوان عسكري على دول عربية “شقيقة”، بشكلٍ يهدّد استقرارها وسيادتها ووحدة أراضيها، كما يهدّد الاستقرار الإقليمي أيضا، ونحن هنا نستعير بعض مفردات الإدانة التي أطلقتها تلك الأطراف ضد العملية العسكرية التركية محل النقاش. السعودية والإمارات متورّطتان في جرائم ثابتة ضد الإنسانية في اليمن، وهما دمّرتا ذلك البلد ومزّقتاه ونكبتا شعبه، وتحتلان كثيرا من أراضيه بشكل مباشر، على الرغم من أنهما لم تتمكّنا من هزيمة الوكيل الإيراني هناك، الحوثيين. أما مصر، فمتورّطة كذلك، وبشكل مباشر، في ليبيا، ودعم تمرّد اللواء خليفة حفتر فيها، تشاركها السعودية والإمارات في ذلك.
الملاحظة الثانية، أن السعودية، تحديدا، خذلت الثورة السورية من قبل، على الرغم من زعمها، في السنوات الخمس الأولى من عمر الثورة، أنها تقف في صفها ضد نظام الأسد. وكلنا يذكر تصريحات وزير الخارجية السعودي حينئذ، عادل الجبير، عام 2016، أن الأسد سيرحل سلماً أو حرباً، ثم كان أن تواطأت الرياض مع الأسد في تسليمه الغوطة الشرقية، عام 2018، عبر الفصيل المسلح الذي كانت تدعمه، جيش الإسلام. أما الموقفان، الإماراتي والمصري، فقد تميزا منذ البداية، بالتواطؤ الضمني مع نظام الأسد (الإمارات)، وتقديم الدعم السياسي، وربما العسكري له (مصر تحت نظام عبد الفتاح السيسي)٠

الملاحظة الثالثة، أن التحرش السعودي – الإماراتي – المصري بتركيا لم يتوقف منذ عام 2011٫ اللهم باستثناء فترة قصيرة في مصر تحت حكم الرئيس الراحل٫ محمد مرسي٫ بين عامي 2012-2013. وبعيدا عن تفاصيل كثيرة٫ ومن باب حصرالحديث في الملف السوري، فإن وزير الدولة السعودي لشؤون الخليج العربي في وزارة الخارجية، ثامر السبهان، سبق له أن زار شمال شرق سورية، عاميّ 2017، الرقة، و2019، دير الزور، والتقى قيادات المليشيات الكردية وتعهد بتقديم دعم لها في مواجهة تركيا٠
باختصار، على الرغم من أن الألم يعتصر قلب كل عربي على ما آلت إليه سورية اليوم، إلا أن المجرم الأول هو نظام بشار الأسد، ثمَّ بعض أطراف النظام الرسمي العربي الذين خذلوا الشعب السوري، بل وتآمروا على ثورته. ولا ينتقص هذا القول من حقيقة خداع الولايات المتحدة الشعب السوري وتنكرها لحقوقه، ولا من الدور الإجرامي لروسيا وإيران. أمام ذلك كله، وجدت تركيا نفسها أمام دولةٍ فاشلةٍ على حدودها الجنوبية، بل وأصبحت بؤرة للتآمر عليها، كردياً وعربياً وإيرانياً وأوروبياً وروسياً وأميركياً، ونقطة ارتكاز لمحاولة المسِّ بأمنها القومي ووحدة وسلامة أراضيها. لا يسرّنا، نحن العرب، توغل تركيا في الأراضي السورية عسكرياً، ولكن تركيا مضطرّة، عملياً، لذلك، كما أنها، إلى اليوم، أكثر من وقف مع الشعب السوري، على الرغم مما جرّه ذلك عليها من تداعيات داخلية وخارجية كثيرة، فهي استضافت وأمنت قرابة ثلاثة ملايين ونصف مليون سوري، وتحاول اليوم أن تمنع قيام “إسرائيل كردية” على حدودها الجنوبية، كما تمنّى مسؤول في مجلس الأمن القومي الأميركي، حسبما نقل عنه تقرير نشرته أخيرا مجلة نيوزويك الأميركية٠

لذلك كله، من كان بلا خطيئة من أنظمة العرب في سورية، بما في ذلك نظام الأسد، وإيران معهم، فليرجم تركيا بالحجارة. الحقيقة التي لا مراء فيها أن أول من يستحق الرجم بالحجارة، بسبب ما يجري في سورية، هم بعض أضلاع النظام الرسمي العربي وإيران.

USA et la Russie refusent de condamner l’opération turque “Source de la Paix” au Conseil de sécurité…


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أمريكا وروسيا ترفضان إدانة عملية “نبع السلام” التركية بمجلس الأمن

10.10.2019 –

نيويورك (الأمم المتحدة): رفضت الولايات المتحدة وروسيا، الخميس، مقترحا في مجلس الأمن الدولي لإدانة عملية “نبع السلام” التركية في شمال سوريا، تقدمت به 5 دول أوروبية، خلال جلسة مغلقة لمجلس الأمن الدولي.

وطالبت الدول الخمس مناقشة المستجدات شمال شرقي سوريا، والعملية العسكرية التركية، في اجتماع مغلق.

وفيما أدانت ألمانيا العملية “بشدة”، اقترحت بعض الدول إدانة مجلس الأمن الدولي للعملية التركية، بحسب مصادر دبلوماسية تركية. غير أن الولايات المتحدة وروسيا لم توافقا على المقترح، ولم تستخدم كلا البلدين عبارة “إدانة” في تصريحهما بمجلس الأمن الدولي.

وكالات: روسيا تقول أمريكا تقصف إدلب وتعرض وقف إطلاق النار للخطر – La Russie déclare que les Etats-Unis bombardent Idleb, mettant en danger le cessez-le-feu


شرّ البليّة ما يضحك

أصبحت السياسة والتصريحات السياسية لروسيا مهزلة رخيصة
يبدو الأمر كآنه تسجيل نقاط على رقعة الشطرنج السورية حتى لو كان ذلك يحط من المكانة السياسية للنظام الروسي

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La Russie déclare que les Etats-Unis bombardent Idleb, mettant en danger le cessez-le-feu


1 septembre 2019- Reuters

MOSCOU (Reuters) – Les Etats-Unis ont mené des frappes aériennes dans la zone de désescalade d’Idleb en Syrie, en violation des accords précédents, faisant de nombreuses victimes et mettant en danger le cessez-le-feu, ont rapporté dimanche des agences de presse russes.
L’agence de presse TASS, citant le ministère russe de la Défense, aurait déclaré que les Etats-Unis n’avaient pas informé la Russie et la Turquie de ces frappes. Il a précisé que les avions de guerre russes et syriens n’avaient pas effectué de raids dans la région récemment

وكالات: روسيا تقول أمريكا تقصف إدلب وتعرض وقف إطلاق النار للخطر

1 septembre 2019- Reuters

موسكو (رويترز) – نقلت وكالات أنباء روسية عن الجيش قوله يوم الأحد إن الولايات المتحدة نفذت ضربات جوية في منطقة خفض التصعيد في إدلب السورية في انتهاك لاتفاقيات سابقة مما تسبب في خسائر بشرية كبيرة ويشكل خطرا على وقف إطلاق النار هناك.

ونسبت وكالة تاس إلى وزارة الدفاع الروسية قولها إن الولايات المتحدة لم تخطر لا روسيا ولا تركيا بأمر الضربات. وأضافت أن الطائرات الحربية الروسية والسورية لم تنفذ غارات في المنطقة في الآونة الأخيرة.

وقالت القيادة المركزية الأمريكية يوم السبت إن القوات الأمريكية ضربت منشأة تابعة لتنظيم القاعدة شمالي إدلب في هجوم استهدف قيادة التنظيم.

وقال المرصد السوري لحقوق الإنسان إن الغارات الجوية دكت قواعد تابعة لمقاتلين متشددين في شمال غرب سوريا. وقال المرصد الذي يتخذ من لندن مقرا له إن الغارات، بالقرب من بلدة معرة مصرين في محافظة إدلب، قتلت ما يزيد على 40 مسلحا من بينهم قيادات.

ونقلت وكالة إنترفاكس الروسية للأنباء عن الجيش الروسي قوله إن الولايات المتحدة نفذت الغارات في المنطقة بين معرة مصرين وكفر حايا في إدلب يوم السبت.

واستهدفت الضربات الجوية الأمريكية عددا من قادة جبهة النصرة المرتبطة بالقاعدة في شمال غرب سوريا خلال السنوات الأخيرة.

وذكرت وزارة الدفاع الروسية يوم الجمعة أن قوات الحكومة السورية ستطبق وقفا لإطلاق النار من جانب واحد في منطقة خفض التصعيد في إدلب صباح السبت.

وقالت بثينة شعبان المستشارة السياسية والإعلامية للرئيس السوري بشار الأسد في مقابلة مع قناة الميادين التلفزيونية مساء السبت إن أي قرار لوقف النار يخدم الاستراتيجية الكبرى لتحرير كل شبر من الأراضي السورية مشيرة إلى أن قرار وقف إطلاق النار في إدلب مؤقت.

وأضافت أن ”(الرئيس التركي) أردوغان سيغادر مجبرا الأراضي السورية… هذا قرارنا وليس اختياره“.

وتوصلت تركيا، التي تدعم فصائل من المعارضة، وروسيا إلى اتفاق للحد من العنف في إدلب عام 2017. ولم يشمل الاتفاق المتشددين.

وبموجب الاتفاق مع روسيا وإيران، ينشر الجيش التركي 12 نقطة مراقبة في إدلب ومحيطها. وتدعم أنقرة كذلك فصائل معارضة تسيطر على مساحة من الأراضي شمالي إدلب بالقرب من حدودها.

وقال وزير الخارجية التركي مولود جاويش أوغلو يوم الجمعة إن الجيش سيغادر فقط بمجرد الوصول إلى حل سياسي وهو أمر ما زال صعب المنال بعد مرور أكثر من ثمانية أعوام على الحرب وجولات عديدة من محادثات السلام التي توسطت فيها الأمم المتحدة وباءت بالفشل.

إعداد محمد نبيل للنشرة العربية – تحرير محمد اليماني

Syrie: au moins 40 chefs jihadistes tués par une frappe américaine près d’Idleb


 

Syrie: au moins 40 chefs jihadistes tués par une frappe américaine près d’Idleb

Par RFI

Omar HAJ KADOUR / AFP

Au moins 40 chefs jihadistes ont été tués samedi 31 août dans des tirs de missiles contre leur réunion, près de la ville d’Idleb dans le nord-ouest de la Syrie, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). L’attaque a été confirmée par le Pentagone, qui a affirmé que ses forces avaient visé « des leaders d’al-Qaïda responsables d’attaques menaçant des citoyens américains »*.

Avec notre correspondant à Beyrouth,  Paul Khalifeh

L’attaque, qui a eu lieu à l’est de la ville d’Idleb, chef-lieu de la province éponyme, est intervenue au premier jour d’une trêve relativement respectée, annoncée par l’armée russe.

Sept puissantes explosions ont été entendues et des colonnes de fumée se sont élevées vers les nuages.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme a déclaré que des ambulances se sont rendues sur le site visé dont l’accès a été interdit aux journalistes.

La région prise pour cible est un fief de Hurras al-Dine et d’autres groupes jihadistes qui tournent dans son orbite. Ils y disposent de camps d’entraînement et d’autres infrastructures.

Hurras al-Dine, qui signifie en arabe les « Gardiens de la religion », est né en février 2018 d’une scission de Hayat Tahrir al-Cham (HTS), l’ex-branche d’al-Qaïda en Syrie.

Le groupe, qui a entraîné dans son sillage d’autres mouvements extrémistes, a été adoubé par le chef d’al-Qaïda Ayman al-Zawahiri. Il compte dans ses rangs des milliers de combattants dont de nombreux Jordaniens et Saoudiens.

Le 30 juin dernier, six commandants** de Hurras al-Dine, ont été tués dans une frappe dans la région d’Alep.

 

*Abdul Razzaq Ghafir, chef du département de documentation et d’information de l’hôpital spécialisé en chirurgie chirurgicale d’Idleb, a déclaré qu’une explosion soudaine s’était produite dans la partie nord de la province d’Idleb, probablement à cause de l’aviation internationale de la coalition.
Ghafir a ajouté à Enab Baladi que le bombardement avait tué deux personnes, dont un civil, et en avait blessé 20 autres, y compris des femmes et des enfants.

**Le bombardement de la Coalition internationale du siège de l’organisation des Gardiens de la religion a tué  “Abu Omar al-Tunisi”, ainsi que le dirigeant “Abu Dhar al-Masri”  le dirigeant “Abu Yahya al-Jazairi”, et «Abu Dujana al-Tunisi», qui a entraîné la perte de la ligne dure des «gardes de la religion» des personnalités et symboles influents

أمريكا تعلن استهداف موقع لتنظيم “القاعدة” في إدلب

دخان متصاعد من موقع تعرض لقصف لطيران التحالف في ريف إدلب - 31 من آب 2019 (عنب بلدي)

دخان متصاعد من موقع تعرض لقصف لطيران التحالف في ريف إدلب – 31 من آب 2019 (عنب بلدي) دخان متصاعد من موقع تعرض لقصف لطيران التحالف في ريف إدلب – 31 من آب 2019 (عنب بلدي)

أعلنت الولايات المتحدة الأمريكية استهداف موقع عسكري لتنظيم “القاعدة” في محافظة إدلب.

وقالت القيادة المركزية الأمريكية التابعة لوزارة الدفاع اليوم، السبت 31 من آب، إن “قوات أمريكية وجهت ضربة لمنشأة تابعة لتنظيم القاعدة شمالي إدلب في سوريا، يوم السبت، في هجوم استهدف قيادة التنظيم”.

ونقلت وكالة “رويترز” عن مسؤول العمليات الإعلامية في القيادة المركزية، اللفتنانت كولونيل إيرل براون، قوله “استهدفت العملية قادة تنظيم القاعدة في سوريا المسؤولين عن هجمات تهدد المواطنين الأمريكيين وشركاءنا والمدنيين الأبرياء”.

واستهدف قصف جوي منذ ساعات بناء مؤلفًا من طابقين في الريف الشمالي لإدلب بالقرب من بلدة كفريا، قالت مراصد عسكرية تابعة لفصائل المعارضة إنه من طيران يتبع للتحالف الدولي، الذي تقوده الولايات المتحدة الأمريكية.

وقال “المرصد 20″ التابع لـ”الجبهة الوطنية للتحرير” لعنب بلدي إن مدجنة الحسناوي (بناء مؤلف من طابقين) الواقعة في ريف إدلب الشمالي بالقرب من بلدة كفريا، تعرضت لقصف من طيران التحالف الدولي “أقلع من طائرة أنجرليك الواقعة في جنوب تركيا”.

فيما قال رئيس قسم التوثيق والإعلام في المشفى الجراحي التخصصي بإدلب، عبد الرزاق غفير، إن انفجار مفاجئ حدث منتصف اليوم، في النقاط الشمالية لمحافظة إدلب، يرجح أنه من طيران التحالف الدولي.

وأضاف غفير، لعنب بلدي، أن القصف أسفر عن مقتل شخصين أحدهما مدني، وإصابة 20 آخرين بينهم نساء وأطفال.

وتناقلت حسابات جهادية عبر “تلغرام” أن الموقع المستهدف هو معسكر لفصيل “أنصار التوحيد”، وتوجد فيه عائلات مقاتلين ومعهد شرعي، بالإضافة إلى عائلات نازحة من مناطق ريف إدلب الجنوبي.

وليست المرة الأولى التي تتعرض فيها محافظة إدلب لهكذا نوع من الاستهدافات، وسبق أن قصف التحالف الدولي، في 30 من حزيران الماضي، مواقع قال إنها لتنظيم “حراس الدين” (فرع تنظيم القاعدة في سوريا) في ريف حلب الغربي.

وأسفر قصف التحالف الدولي لمقر “تنظيم حراس الدين”، حينها، عن مقتل قاضي الحدود والتعزيرات “أبو عمر التونسي”، بحسب ما ذكره مصدر مطلع على شؤون الجماعة لعنب بلدي، إلى جانب القيادي “أبو ذر المصري” والقيادي “أبو يحيى الجزائري”، و”أبو دجانة التونسي”، الأمر الذي أدى إلى فقدان التيار المتشدد في “حراس الدين” أبرز شخصياته المؤثرة ورموزه

ويأتي ما سبق في ظل وقف إطلاق النار الذي أعلنت عنها روسيا وقوات النظام السوري، بدءًا من اليوم.

حاليًا، يمكن اعتبار “تنظيم حراس الدين” الممثل الوحيد لتنظيم “القاعدة” في سوريا، بعد أن كانت “جبهة النصرة” الوريث الوحيد له في الحرب السورية، والتي فكت الارتباط عنه في تموز 2016 في أثناء الإعلان عن “جبهة فتح الشام” من قبل “أبو محمد الجولاني”.

“مجموعة خراسان” كان قد تردد اسمها في عام 2014 أيضًا كتشكيل جهادي مرتبط بتنظيم “القاعدة” الأم في سوريا، والتي تعرضت لضربات بصواريخ “كروز” من بارجات أمريكية في الخليج والبحر الأحمر في شهر أيلول 2014 في منطقتين بريف حلب الغربي.

ومنذ ذلك الحين لم تتوفر سوى معلومات قليلة عن مجموعة “خراسان” الغامضة، لكن دبلوماسيين أمريكيين اطلعوا على معلومات سرية تتعلق به.

وقال مسؤولون أمريكيون، في أيلول 2014، إن مجموعة خراسان تضم حوالي 20 “متمرسًا” من عناصر تنظيم القاعدة في منطقة الشرق الأوسط وجنوب آسيا وشمال إفريقيا، والذين أرسلهم أيمن الظواهري، زعيم القاعدة في باكستان، إلى سوريا.

هل تضخم واشنطن والحشد خطر داعش – Washington et le Hachd exagèrent-ils le danger de Daech ?


Guerre-Sainte - عقلية داعش وأخواتها
Daech l’extrémiste – عقلية داعش وأخواتها

Washington et le Hachd exagèrent-ils le danger de Daech ?

Bagdad, Aktham Saifuddin – Ninive, Mohammed Ali – 21 août 2019

Rien ne regroupe les arguments des responsables américains et des factions du « Hach Chaabi/Mobilisation populaire » autres que de chercher à amplifier la menace de l’Etat islamique en Irak et la possibilité de son retour ou de sa réorganisation. Les avertissements des États-Unis et de la milice « Hachd » semblent similaires à cet égard, bien que la réalité sécuritaire irakienne suggère le contraire. Depuis le début du mois d’août, le pays n’a pas été témoin d’attaques terroristes importantes au niveau de la sécurité publique. Ainsi, à Bagdad et dans la province d’Al-Anbar, il n’y a pas eu d’attaque. Dans les gouvernorats de Kirkouk, Ninive et Salah al-Din, quelques-uns d’entre eux ont été commis, la plupart par des engins explosifs improvisés ou des assassinats visant des collaborateurs des forces de sécurité irakiennes issus de tribus arabes à la périphérie des villes.

À Bagdad, des responsables et des observateurs irakiens ont fait savoir que plusieurs parties internes et externes étaient intéressées à maintenir la carte de l’organisation terroriste active en Irak et à ne pas la brûler complètement ou à la transformer en une menace secondaire plutôt qu’en une menace principale.

Au cours des deux dernières semaines, les responsables et dirigeants armés de la « Mobilisation populaire », principalement auprès de factions liées à l’Iran, ont mis en garde contre ce qu’il appelle « le retour de l’Etat islamique » pour lancer des attaques qualitatives et majeures allant jusqu’au contrôle de villes irakiennes, selon le dernier communiqué du député Hassan Salem, un dirigeant des milices de «’Assaeb Ahl Al-Haq », dirigée par Qais al-Khazali. « Une force de 2 500 à 3 000 combattants de l’Etat islamique formés et équipés des dernières armes et équipements se préparent à l’attaque. Ils se trouvent dans la vallée de Houran, dans l’ouest de l’Irak », a déclaré Salem, portant la responsabilité au gouvernement irakien de « n’avoir pas pris ses responsabilités de décision appropriée face à cette menace ». Le chef du Hachd, Ali al-Bayati, a déclaré à son tour que l’État islamique attend des occasions de se redresser pour mener des attaques, et que le discours sur la fin de ses effectifs n’est pas vrai.

En réponse à ces déclarations, de nombreux responsables américains n’ont cessé de mettre en garde contre le danger persistant de l’organisation. Un rapport du Pentagone publié le 7 août a déclaré que l’Etat islamique avait renforcé ses capacités armées en Irak et a retrouvé sa capacité à lancer des opérations à long terme ou à mener plusieurs opérations simultanément.

Bien que les autorités irakiennes démentent ces informations et déclarations par le biais des déclarations du ministère de la Défense et du Service de la lutte contre le terrorisme, la dramatisation du danger de l’organisation porte ses fruits, en particulier dans les zones libérées de l’Irak, au nord et à l’ouest du pays.

Le Commandement des opérations irakiennes conjointes a réagi aux avertissements sur le danger du retour de « l’Etat islamique » et de son rassemblement en grand nombre dans le désert d’Al-Anbar, le qualifiant de « faux ». Le porte-parole de la cellule des médias de sécurité irakiens, le général Yahya Rasoul, a déclaré que les informations qui circulent sont « “imprécises et incorrectes, dont le but est de semer la confusion dans l’opinion publique et du citoyen irakien ». Il a souligné que « les forces irakiennes s’efforcent de soumettre toutes les villes à un suivi minutieux des opérations aériennes et terrestres ».
(…)

هل تضخم واشنطن و”الحشد” خطر “داعش”؟

بغداد، أكثم سيف الدين – نينوى، محمد علي – 21 أغسطس 2019

 

Une nouvelle approche américaine en Syrie… مقاربة أميركية جديدة لسورية: فرص العرقلة ومخاطر العزلة


Une nouvelle approche américaine en Syrie: Opportunités d’obstacles et risques d’isolement

Forces américaines à l'Est de l'Euphrate - Dalil Sleimani-AFP 2019-1

Washington – 29 juillet 2019
Joe Makaron

Un groupe de facteurs au cours des derniers mois a contribué à cristalliser les caractéristiques d’une politique américaine cohérente pour la première fois en Syrie depuis 2011. La décision du président Donald Trump de se retirer de la Syrie à la fin de l’année dernière a semé la confusion parmi les alliés et les adversaires des États-Unis. Mais la plus importante répercussion s’est déroulée à l’intérieur de son administration, avec la tenue des conservateurs de la Politique étrangère après la démission du secrétaire à la Défense James Matisse, James Jeffrey a repris le dossier de guerre contre « Daech » aux côtés de son poste d’envoyé américain en Syrie, ce qui a conduit à la réconciliation dans ce schisme de la politique américaine. En avril dernier, le général Frank McKenzie a repris le commandement central de l’armée américaine et a créé un nouveau rythme pour l’approche du Pentagone. En outre, face à l’impasse du dossier nucléaire avec l’Iran et du système S-400 avec la Turquie, l’administration de Trump devrait prendre l’initiative pour prouver sa capacité à démontrer son pouvoir.

Cette nouvelle approche américaine repose sur trois piliers: le retrait de l’Iran de la Syrie, la défaite d’une organisation à part entière « Daech » et le lancement d’un processus politique qui modifie fondamentalement le comportement du régime syrien. Cette équation signifie que la survie des forces américaines en Syrie est sans limite de temps et liée à des objectifs à long terme, comme c’est le cas en Irak, à moins que Trump ne décide de se retirer et de l’imposer au Pentagone lorsqu’une formule sera trouvée pour préserver la stabilité de la frontière syro-turque dans un avenir proche. Jusqu’ici exclu.

Ce changement d’approche des États-Unis a été progressif, avant l’accélération des développements régionaux récents. À la fin de l’année dernière, le gouvernement Trump a commencé à imposer des sanctions au soutien matériel apporté par la Russie et l’Iran au régime du président Bachar al-Assad, en particulier les approvisionnements en pétrole. Washington a ainsi fait de la pression économique un outil pour changer les calculs de Moscou et de Téhéran en Syrie. L’administration Trump a récemment réussi à faire avorter les plans de la Russie sur la normalisation arabe avec Damas et à empêcher le lancement du chemin du retour des réfugiés et de la reconstruction. Bien que ces pressions aient réussi dans une certaine mesure à réduire les maigres ressources du régime, elles ont également aidé Moscou et Téhéran à surmonter les divergences qui ont tendu leurs relations au cours de l’année écoulée. On croit même de plus en plus que la pression américaine sur l’Iran a conduit à ce que Téhéran soit jeté dans le bras de Moscou.

Mais ces pressions ou obstacles américains n’ont ni horizon ni alternative. Le nouveau mouvement américain passe de l’obstruction à la prise d’initiative et au renforcement de son influence pour faire face à la perspective de l’isolement de Washington en Syrie en cas de confrontation avec Ankara. En revanche, l’administration Trump est confrontée à de nouveaux défis régionaux et régionaux en Syrie, et apparaît parfois volatile et contradictoire dans ses politiques, ce qui est généralement parmi ces points faibles.

L’administration de Trump a ouvertement déclaré à Moscou qu’il n’y aurait pas de retour au contrôle du régime à Idleb ou à l’Euphrate de l’Est, sans négocier avec Washington, y compris le retrait de l’Iran et de ses alliés. Mais Jeffrey parle également d’une offre américaine visant à donner à la Russie des armes permettant de cibler « l’organisation de Hay’at Tahrir al-Cham » (anciennement Front al-Nosra), à Idleb, avant de se plaindre du rejet de cette offre par Moscou. Pour la première fois, les États-Unis sont intervenus directement sur la ligne séparant la Russie et la Turquie, mais l’escalade des tensions américano-turques à l’est de l’Euphrate pourrait entraîner la fin du recoupement des intérêts entre Washington et Ankara à Idleb.

L’administration Trump a également manifesté un manque d’intérêt pour la solution politique envisagée pendant une période de la juridiction de Moscou, tant que l’attention américaine est centrée sur l’Euphrate, mais ces dernières semaines Jeffrey a commencé à suggérer que l’opposition se préparait à une nouvelle étape des négociations avec le régime. L’administration Trump a commencé à faciliter la formation de la Commission constitutionnelle dans le contexte d’exercer des pressions politiques sur le régime. Mais avec cette facilitation, les Américains ne souhaitent pas entrer dans les détails de la solution politique par la médiation ni revenir à une approche bilatérale similaire à celle des ministres des Affaires étrangères d’Amérique et de Russie, John Kerry et Sergey Lavrov, sous la présidence de Barack Obama.

Trump a également divulgué à « Foreign Policy » sa décision d’étendre sa présence militaire à la base du Tanaf (actuellement 200 soldats américains s’y retrouvent), à ce point central situé sur la frontière entre la Syrie, la Jordanie et l’Irak. Pourtant, l’évacuation de la base d’al-Tanaf faisait partie d’un accord avec la Russie ces dernières années, une proposition américaine en échange du retrait de l’influence iranienne du sud de la Syrie. Cette décision américaine, si elle est officiellement annoncée, pourrait ouvrir la voie à des obstacles juridiques au Congrès, d’autant plus que le maintien de l’approbation législative du financement des forces américaines en Syrie est subordonné à une bataille contre « Da’ech » plutôt qu’à la surveillance des activités iraniennes à la frontière. Il est également question de renforcer les forces américaines déployées à l’est de l’Euphrate, notamment la construction de nouvelles bases militaires en tant qu’indicateur de l’extension du pouvoir d’influence américain dans le nord de la Syrie. Ces mesures font partie des tentatives de Trump pour rassurer ses alliés kurdes sur le maintien de l’Amérique dans la région, mais les Kurdes craignent constamment que cela puisse changer à tout moment avec un tweet de Trump.

Les États-Unis ont une approche différente à l’égard de la Turquie, dirigée par le général McKinsey, qui semble plus disposé à montrer son soutien aux Kurdes de l’est de l’Euphrate en réponse aux menaces turques, plutôt que l’approche de son prédécesseur, le général Joseph Fotel, qui était plus prudent pour éviter de provoquer Ankara. McKinsey n’a pas hésité à se rendre publiquement à Ein al-Arab (Kobani) le 22 juillet, contrairement à la visite de son prédécesseur en 2017 qui était plus discrète. Cette visite a coïncidé avec l’invitation de Jeffrey à Ankara pour des entretiens sur la Syrie et l’impact des menaces turques sur les frontières du territoire sous le contrôle des « Forces Démocratiques de la Syrie » (FDS) à l’Est de l’Euphrate.

L’année dernière, l’administration Trump n’a pas réagi au lancement de l’opération d’Ankara « Rameau d’olivier », à l’ouest de l’Euphrate, mais cette fois la capacité ou la détermination de Washington de préserver ses intérêts vitaux à l’Est de l’Euphrate est mis à l’épreuve.

Une attaque turque à l’est de l’Euphrate menace les troupes américaines, ce qui pourrait également modifier l’humeur de Trump à l’égard du président turc Recep Tayyip Erdogan, ce qui pourrait faire partie des calculs de la Turquie, d’autant plus que Trump semble être le dernier allié de la Turquie dans l’administration américaine. Il y a de plus en plus d’indications que la crise des S-400 rapprochera Ankara de « l’alliance Astana » qui doit se tenir le mois prochain. Il semble que la tactique américaine ait tenté de garder Ankara loin de Moscou au printemps dernier pour éviter une détérioration des relations américano-turques. L’administration Trump a pris conscience que Erdogan, soumis à une pression interne, ne voulait pas faire face à un scénario d’attaque russe contre Idleb, qui entraînerait le déplacement de plus de 3 millions de réfugiés vers la frontière turque. Erdogan semble mettre en place la formule pour reporter l’offensive turque à l’est de l’Euphrate en échange du report des sanctions américaines à Ankara à la suite du « S-400 ».

مقاربة أميركية جديدة لسورية: فرص العرقلة ومخاطر العزلة

واشنطن ــ جو معكرون- 29 يوليو 2019

ساهمت مجموعة عوامل خلال الأشهر الماضية في بلورة ملامح سياسة أميركية تبدو متماسكة لأول مرة في سورية منذ عام 2011. أدى قرار الرئيس الأميركي دونالد ترامب الانسحاب من سورية نهاية العام الماضي إلى إرباك حلفاء الولايات المتحدة وخصومها، لكن تداعياته الأبرز كانت داخل إدارته مع إمساك المحافظين بمفاصل السياسة الخارجية بعد تنحي وزير الدفاع جيمس ماتيس، ثم تولّي جيمس جيفري ملف الحرب على “داعش” إلى جانب منصبه كمبعوث أميركي لسورية، ما أدى إلى تصالحٍ في هذا الانفصام للسياسة الأميركية. أما تسلّم الجنرال فرانك ماكينزي القيادة الوسطى في الجيش الأميركي، في شهر إبريل/نيسان الماضي، فأوجد إيقاعاً جديداً لمقاربة وزارة الدفاع الأميركية (البنتاغون). أبعد من ذلك، فرض التأزم في الاتفاق النووي مع إيران وملف منظومة “أس 400” مع تركيا، على إدارة ترامب أن تأخذ المبادرة لإثبات قدرتها على إظهار القوة٠

هذه المقاربة الأميركية الجديدة تقوم على ثلاث دعائم: إخراج إيران من سورية، هزيمة تنظيم “داعش” بشكل كامل، وإطلاق عملية سياسية تغيّر سلوك النظام السوري بطريقة جوهرية. هذه المعادلة تعني أن بقاء القوات الأميركية في سورية، أصبح من دون سقف زمني ومرتبطاً بأهداف بعيدة الأمد مثلما هو الحال في العراق، إلا إذا حسم ترامب الانسحاب وفرضه على البنتاغون عند إيجاد صيغة تحفظ الاستقرار على الحدود السورية-التركية في المدى المنظور، لكن هذا يبدو مستبعداً حتى الآن٠

هذا التحول في المقاربة الأميركية كان تدريجياً، قبل أن تسرّع وتيرته التطورات الإقليمية الأخيرة. في نهاية العام الماضي، بدأت إدارة ترامب فرض عقوبات على الدعم المادي الروسي والإيراني لنظام الرئيس بشار الأسد، لا سيما إمدادات النفط. وبذلك جعلت واشنطن الضغوط الاقتصادية أداة لتغيير حسابات موسكو وطهران في سورية. كما نجحت إدارة ترامب خلال الفترة الأخيرة في إجهاض خطط روسيا للتطبيع العربي مع دمشق وعرقلة إطلاق مسار عودة اللاجئين وإعادة الإعمار. مع أن هذه الضغوط نجحت إلى حدّ ما في تقليص موارد النظام الشحيحة، لكنها ساهمت أيضاً في تجاوز موسكو وطهران الخلافات التي عصفت بعلاقاتهما خلال العام الماضي. حتى أن هناك اعتقاداً متزايداً بأن الضغوط الأميركية على إيران أدت إلى رمي طهران في ذراع موسكو٠

لكن هذه الضغوط أو العراقيل الأميركية كانت بلا أفق أو طرح بديل. الحراك الأميركي الجديد حالياً هو في الانتقال من العرقلة والمراوحة إلى أخذ المبادرة وتعزيز النفوذ لمواجهة احتمالات ازدياد عزلة واشنطن في سورية إذا كانت هناك مواجهة مع أنقرة. وفي المقابل، تواجه إدارة ترامب تحديات ميدانية وإقليمية جديدة في سورية، كما تبدو أحياناً متقلبة ومتناقضة في سياساتها، وهذا الأمر من مكامن ضعفها بشكل عام٠

بدأت إدارة ترامب تقول بكل صراحة لموسكو إن لا عودة لإدلب أو شرق الفرات إلى سيطرة النظام من دون تفاوض مع واشنطن يشمل انسحاب إيران وحلفائها، لكن في نفس الوقت يتحدث جيفري عن عرض أميركي لإعطاء روسيا أسلحة تساعد على الاستهداف المركّز لـ”هيئة تحرير الشام” (جبهة النصرة سابقاً) في إدلب، قبل أن يشكو أن موسكو رفضت هذا العرض. لأول مرة تدخل الولايات المتحدة، بشكل مباشر على خط ما يجري بين روسيا وتركيا، لكن تصاعد التوتر الأميركي-التركي شرق الفرات قد يؤدي إلى انتهاء تقاطع المصالح بين واشنطن وأنقرة في إدلب٠

وكان هناك أيضاً عدم اهتمام من إدارة ترامب بجهود الحل السياسي التي اعتبرتها لفترة من اختصاص موسكو، طالما أن التركيز الأميركي على شرق الفرات، لكن خلال الأسابيع الأخيرة بدأ جيفري يوحي بأن على المعارضة الاستعداد لمرحلة مفاوضات جديدة مع النظام. وبدأت إدارة ترامب تسهّل تشكيل اللجنة الدستورية بعد تململ روسي من عرقلة تأليفها في سياق الضغط السياسي على النظام. لكنْ، مع المساعدة على هذا التسهيل، هناك حرص أميركي على عدم الدخول في تفاصيل الحل السياسي عبر وساطات أو العودة إلى مقاربة ثنائية مشابهة لوزيري خارجية أميركا وروسيا، جون كيري وسيرغي لافروف، في أيام رئاسة باراك أوباما٠

كما سرّبت إدارة ترامب لموقع “فورين بوليسي” قرارها تمديد وجودها العسكري في قاعدة التنف (هناك 200 جندي أميركي حالياً)، في هذه النقطة المركزية على الحدود الفاصلة بين سورية والأردن والعراق. مع العلم أن إخلاء قاعدة التنف كان في الأعوام الماضية ضمن اقتراح أميركي لصفقة مع روسيا مقابل سحب النفوذ الإيراني من جنوب سورية. هذا القرار الأميركي، إذا أعلن رسمياً، قد يفتح الباب أمام عراقيل قانونية في الكونغرس، لا سيما أن استمرار الموافقة التشريعية على تمويل القوات الأميركية في سورية مشروط بالمعركة مع “داعش” وليس لمراقبة الأنشطة الإيرانية على الحدود. كما أن هناك حديثاً أيضاً عن تعزيز القوات الأميركية لانتشارها شرق الفرات، لا سيما بناء قواعد عسكرية جديدة كمؤشر على بسط سلطة النفوذ الأميركي شمال سورية. وتأتي هذه الخطوات ضمن محاولات إدارة ترامب تطمين الحلفاء الأكراد بأن أميركا باقية، لكنّ هناك هاجساً كردياً مستمراً بأن هذا الأمر قد يتغير في أي لحظة مع تغريدة من ترامب٠

هناك مقاربة أميركية مختلفة في التعامل مع تركيا يقودها الجنرال ماكينزي الذي يبدو أكثر استعداداً لإظهار الدعم الأميركي للأكراد شرق الفرات رداً على التهديدات التركية، بدل مقاربة سلفه الجنرال جوزيف فوتيل، الذي كان أكثر حرصاً على تفادي استفزاز أنقرة. ماكينزي لم يتردد في زيارة عين العرب (كوباني) علناً في 22 يوليو/تموز الحالي على عكس زيارة سلفه البعيدة عن الأضواء عام 2017. وتزامنت هذه الزيارة مع تلبية جيفري دعوة أنقرة لمباحثات حول سورية على وقع التهديدات التركية على تخوم الأراضي تحت سيطرة “قوات سورية الديمقراطية” (قسد) شرق الفرات٠

العام الماضي، لم تكن هناك ردة فعل من إدارة ترامب على إطلاق أنقرة عملية “غصن الزيتون” غرب الفرات، لكن هذه المرة هناك اختبار لقدرة أو تصميم واشنطن على الحفاظ على مصالحها الحيوية شرق الفرات٠

أي هجوم تركي شرق الفرات يهدّد الجنود الأميركيين، قد يؤدي أيضاً إلى تغيير مزاج ترامب حيال الرئيس التركي رجب طيب أردوغان، وهذا سيناريو قد يكون ضمن الحسابات التركية، لا سيما أن ترامب يبدو كأنه الحليف الأخير لتركيا في الإدارة الأميركية. هناك مؤشرات متزايدة على أن أزمة منظومة “أس 400” ستقرّب أنقرة أكثر من “حلف أستانة” الذي سينعقد الشهر المقبل، فيما يبدو أن التكتيك الأميركي انتقل من محاولة إبعاد أنقرة عن موسكو في الربيع الماضي، إلى محاولة تفادي التدهور في العلاقات الأميركية-التركية. هناك إدراك في إدارة ترامب بأن أردوغان، الذي يمرّ بضغوط داخلية، لا يريد مواجهة سيناريو هجوم روسي على إدلب يؤدي إلى نزوح أكثر من 3 ملايين لاجئ نحو الحدود التركية. ويبدو كأن أردوغان يضع معادلة تأجيل هجوم تركي شرق الفرات مقابل تأجيل العقوبات الأميركية على أنقرة نتيجة “أس 400″٠

 

Washington organise une importante réunion de ses généraux avec les forces «FDS»


واشنطن-تعقد

Washington organise une importante réunion de ses généraux avec les forces «FDS» à la frontière syro-turque

23 juillet 2091- Hiba Mohammad-Al-Qods Al-Arabi

(…)

Pour atteindre ces objectifs, la machine diplomatique américaine a travaillé sur trois voies: selon le porte-parole « régional, local et international », on peut dire dans une certaine mesure qu’elle a réussi « à l’échelle internationale » en fournissant des soldats supplémentaires en provenance de la Grande-Bretagne, de la France et d’autres pays, et localement avec l’acceptation des FDS du plan de la zone de sécurité, et c’est ce que les dirigeants des FDS ont indiqué par leur volonté de retirer les unités de protection du peuple à plus de 20 km au sud, en plus de la fourniture de zones frontalières aux conseils militaires locaux et un plus grand respect des sensibilités de la Turquie, comme le voulait le dirigeant du PKK dans sa lettre à ses partisans ». Les observateurs disent que si le projet de l’Euphrate oriental doit être réalisé dans la zone de sécurité de la Turquie, cela implique d’identifier de nombreux paramètres de la solution politique en Syrie et de lui mettre des cartes solides dans sa main pour une solution, dans une région étant connue comme le riche panier de la Syrie. Alors que Washington tente de resserrer son emprise sur l’Iran, les Etats-Unis subissent de lourdes pressions de la part de la Turquie. Les autorités turques continuent de menacer de lancer des opérations dans le nord de la Syrie, visant principalement les Kurdes soutenus par les États-Unis, en parallèle avec la poursuite de la violation de l’accord sur la réduction des tensions avec la Russie.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mouloud Gawishoglu, a déclaré lundi qu’une opération militaire débuterait à l’est de l’Euphrate si une zone de sécurité ne serait pas établie dans le nord de la Syrie et si les menaces qui pesaient sur son pays persistaient, en allusion aux forces kurdes de FDS.

واشنطن تعقد أرفع اجتماع لجنرالاتها مع قوات «قسد» على الحدود السورية التركية

23 juillet 2019 – هبة محمد

دمشق – «القدس العربي»: تطورات متلاحقة حيال المنطقة الآمنة على ضفة الفرات، شمال شرقي سوريا، وزيارات مكوكية يجريها المسؤولون الأمريكيون إلى حلفائهم المحليين والإستراتيجيين، تشي بالاقتراب من إمساك خيوط الحل المتشابك حيال إنشاء المنطقة المزمعة، وآلية إدارتها وهوية القوى التي ستشرف عليها عسكرياً ومدنياً، وفق خطة تحقق الحفاظ الأمريكي على الشريك الكردي، وإرضاء الحليف التركي، مع المحافظة على الورقة الأمريكية في مستقبل سوريا، خاصة في المنطقة المعروفة بغناها بالبترول والغاز والقمح.
وزارة الدفاع التركية أعلنت عن تفاهمات بين وزير الدفاع التركي، خلوصي أقار ،والمبعوث الأمريكي الخاص إلى سوريا، جيمس جيفري، أثمرت بلقاءات، يوم الثلاثاء، بين هيئتين عسكريتين من تركيا وأمريكا لبحث تشكيل منطقة آمنة في شمالي سوريا بشكل مشترك، على أن تستمر هذه اللقاءات خلال الأيام المقبلة.
وسبق هذا الإعلان، أرفع زيارة لمسؤول أمريكي إلى شرق سوريا، عقد خلالها قائد المنطقة الوسطى في القيادة المركزية للتحالف الدولي، الجنرال كينيث ماكينزي، اجتماعاً على الحدود السورية التركية، مع القائد العام لقوات سوريا الديمقراطية، مظلوم عبدي، ومسؤولين لدى قسد، تزامن مع لقاء جمع مبعوث واشنطن إلى سوريا، جيمس جيفري، بوزير الخارجية التركي ومسؤولين في أنقرة لبحث المنطقة الآمنة.
واختتم جيفري، مع وفده المرافق، الإثنين، مباحثاته بالشأن السوري، عقدها مع مسؤولين أتراك بمقر الخارجية التركية في العاصمة أنقرة، وقالت مصادر دبلوماسية تركية لـ «الأناضول» إن الاجتماع الذي استمر 3 ساعات، ناقش أوضاع الشمال السوري في إدلب والمنطقة الآمنة شرقي نهر الفرات ومسار تشكيل لجنة لصياغة دستور جديد للبلاد.
وحسب بيان لوزارة الدفاع التركية، فإن تركيا شددت على ضرورة إقامة المنطقة الآمنة بالتنسيق مع الولايات المتحدة، واتفقا على مواصلة الأعمال المشتركة في مقر الوزارة، للعمل على إخراج عناصر التنظيمات الكردية المسلحة «ي ب ك/ بي كا كا»، وسحب أسلحتهم الثقيلة من تلك المنطقة.
ولكن، من الضروري معرفة جميع حيثيات المنطقة الآمنة من حيث التواجد العسكري والذي سيكون له حدود مباشرة مع النظام السوري، وكذلك معرفة شكل إدارتها، هل ستديرها مجالس محلية منتخبة ام إدارة معينة تمثل شخصيات من تكنوقراط المنطقة؟ أم إدارة جهوية تمثل عشائر وشخصيات مجتمعية وغيرها؟. الزيارات الأمريكية، بحسب رؤية الباحث لدى مركز عمران للدراسات والمختص بشرق سوريا، بدر ملا رشيد، تأتي في سياق تحقق الرؤية الأمريكية في المسار الإقليمي الذي أنجز جزءٌ منه مع الوصول لتوافق مع دول خليجية أهمها السعودية، وبقيت تركيا كأهم فاعل إقليمي يجب أن يتم إرضاؤها عبر الأخذ بالاعتبار حساسياتها وتطلعاتها فيما يخص شكل وأدوار الفاعلين في المنطقة الآمنة، وهو امرٌ لم ترفضه واشنطن مع ضرورة تحقيقه عبر القوة الناعمة. ورغم أن الاتفاق لا يبدو بأنه قد تحقق بشكلٍ كامل بين واشنطن وأنقرة، إلا أن أحداثاً أخرى تشير إلى قربه، منها ما يحدث من مجازر مستمرة يرتكبها نظام الأسد وبوتين في مناطق إدلب وحماة، وهي من أدوات الضغط على الولايات المتحدة، وتركيا بشكلٍ خاص، ومن رسائل روسيا هنا، بأنها وإن فشلت في اقتحام إدلب مع الأسد فإنه بمقدورها الضغط على أمريكا وتركيا عبر دفع الأخيرة بالقبول بمخرجات «أستانة «، وإعاقة أي اتفاق أمريكي تركي شرق الفرات والذي سيقوي الموقف التركي غرب الفرات وفي إدلب بشكلٍ أكبر، وربما ينتهي بصيغة إدارية شاملة لشرق وغرب النهر.
وحسب رؤية الباحث السياسي، فقد شعرت الإدارة الأمريكية عقب تغريدة ترامب حول الانسحاب، ولاحقاً التراجع عنها، بضرورة القيام بخطوات تكفل للانسحاب الأمريكي « النجاح المؤسساتي، والمحافظة على الحلفاء»، فالانسحاب بالشكل الذي أشارت إليه تغريدة الرئيس الأمريكي كان من شأنه أن يوجه ضرراً كبيراً للتموضع الأمريكي في خارطة الشرق الأوسط، وفي إمكانية كسب صداقة فواعل ما دون دول (مثل حالة قوات سوريا الديمقراطية) في أماكن أخرى من العالم.
وانطلاقاً من هذه الأسباب وأخرى تتعلق بإبقاء الحصار على إيران، وعدم السماح للنظام بالسيطرة على مساحات وموارد مالية أخرى، عادت الولايات المتحدة لترسم خطة جديدة تستطيع بموجبها تحقيق الأهداف السابقة، وأهمها: الحفاظ على الشريك المحلي، وإرضاء الحليف الاستراتيجي المتمثل بتركيا، والمحافظة على الحصة الأمريكية في المستقبل السوري.
ولتحقيق هذه الأهداف، عملت الماكينة الدبلوماسية الأمريكية على ثلاثة مسارات، وهي بحسب المتحدث «الإقليمي، والمحلي والدولي» ما يمكننا لدرجة ما أن نقول بأنها حققت نجاحاً «في الدولي عبر تأمين جنودٍ إضافيين من بريطانيا وفرنسا ودول أخرى. ومحلياً عبر قبول قسد بخطة المنطقة الآمنة، وهذا ما أشار إليه قادة من قسد عبر استعدادهم لسحب وحدات حماية الشعب لأكثر من 20 كم جنوباً، بالإضافة إلى تسليم المناطق الحدودية لمجالس عسكرية محلية، واحترامٍ أكبر لحساسيات تركيا وفق ما أراد زعيم حزب العمال الكُردستاني في رسالته لمناصريه في حزب الاتحاد الديمقراطي». ويقول مراقبون إنه إذا ما تحقق مشروع شرق الفرات في المنطقة الآمنة التي نادت بها تركيا، فإن ذلك يعني تحديد الكثير من معالم الحل السياسي في سوريا، وسيضع أوراقاً قوية بيدها على طاولة الحل، كون المنطقة معروفة بأنها سلة سوريا الغنية. وفي وقتٍ تحاول فيه واشنطن تضييق الخناق على إيران، تتعرض أمريكا لضغطٍ كبير من تركيا، اذ يواصل المسؤولون الأتراك تهديداتهم بشن عمليات شمال سوريا تستهدف بالأساس المسلحين الأكراد المدعومين من الولايات المتحدة الأمريكية، وذلك تزامناً مع تواصل خرق الاتفاق المتعلق بخفض التوتر مع روسيا.
وقال وزير الخارجية التركي، مولود جاويش أوغلو، الإثنين، إن عملية عسكرية ستبدأ شرقي نهر الفرات إذا لم تتأسس منطقة آمنة مزمعة في شمال سوريا وإذا استمرت التهديدات التي تواجهها بلاده في إشارة إلى قوات قسد الكردية.

L’entrainement des factions de l’armée libre par les américains : des antécédents décourageants


Rif de Hama déc 2013

Image d’archive – ASL – Hama- 2013

L’entrainement des factions de l’armée libre par les américains : des antécédents décourageants

Adnan Ahmed-21 juillet 2019

De récentes fuites médiatiques sur la reprise par les Etats-Unis de la formation du « Armée Commando » de l’armée syrienne libre après l’arrêt du soutien aux factions de l’opposition syrienne il y a près de deux ans soulèvent des questions sur les raisons et les objectifs du retour des États-Unis sur la scène syrienne après l’annonce faite, il y a quelques mois, par le président Donald Trump que son pays se prépare à retirer ses troupes de Syrie alors que l’expérience précédente n’encourage pas les factions de l’opposition à accueillir le soutien américain. Washington a abandonné les factions qu’il a soutenu et les a laissé une proie facile à d’autres. La plupart d’entre elles se sont estompées, à la différence des « Forces démocratiques de la Syrie » (FDS) dominées par les Kurdes.

Support renouvelé?
L’agence de presse « Anatolie », a annoncé mercredi dernier, d’après des sources non nommées, que Washington avait repris la formation de membres de « l’Armée commando » à la base Al-Tanaf, située sur le triangle frontalier syro-jordano-irakienne, ainsi que dans des camps en Jordanie. Selon l’agence, les membres de l’Armée Libre s’entraînent au combat dans des environnements désertiques et montagneux, à des opérations d’atterrissage et d’assaut, dans des conditions climatiques difficiles, soulignant que des officiers de l’armée et des services de renseignement américains supervisent les exercices ainsi que des conseillers de la coalition Internationale contre l’organisation « Daech ». Le site Web de « l’armée des commando de la révolution » a publié sur Facebook des images et des séquences vidéo des exercices avec les forces de la coalition.
Les sources, qui ont parlé à l’agence « Anatolie » ont indiqué que les forces américaines à Al-Tanaf avaient ouvert la porte pour rejoindre « l’Armée des commandos » afin d’augmenter le nombre de combattants, notamment de la population de l’est. Elle a expliqué que le but est de redonner de l’énergie à l’armée libre est d’éliminer les cellules de « Daech » dans la région, en plus de se préparer à contrôler la frontière syro-irakienne, où sont basés des groupes iraniens dans les villes d’Al-Boukamal et de sa Badia.

Le général Brigade Fatih Hassoun, chef de l’armée libre, a déclaré que « ce que les pays font est au service de leurs intérêts, et que ces intérêts recoupent parfois les intérêts de la révolution. Les États-Unis ont soutenu les forces démocratiques de la Syrie FDS pour lutter contre « Daech » et la pression exercée par la Turquie, actuellement, ils soutien l’armée libre à Roukban pour couper le chemin sur l’Iran et ses milices,. Tous ces intérêts tactiques changent avec les priorités changeantes en Syrie et dans la région. Aujourd’hui, leurs priorités sont de réduire l’influence iranienne en Syrie et lui mettre fin au sud ».

Une source liée à « l’Armée De Ousoud al-Charqiya/les lions de l’Est » qui oeuvre dans la région, a précisé que Washington considère la base d’Al-Tanaf comme un point central pour réduire l’influence iranienne et pour couper la route de Téhéran vers la profondeur de la Syrie, il « s’efforce de restaurer le rôle des factions de l’armée présentes dans la zone, pour mener des actions potentielles contre les milices iraniennes basées dans la région ».

Cependant, le chef de l’Armée Libre Mustafa Sayjari, a écarté dans une interview avec « al-Arabi al-Jadid », la validité des discussions sur la formation des factions de l’Armée Libre dans al-Roukban. « Au cours de notre communication avec les autorités américaines, nous n’avons reçu aucune confirmation à ce sujet », a déclaré Sayjari, qui faisait partie d’une délégation de l’Armée libre qui s’est rendue à Washington l’année dernière pour discuter de cette relation. Sur les images et les vidéo publiés par « l’Armée des Commandos » sur son compte « Facebook » pour les exercices, il sera considéré comme « des exercices internes et non pas basé sur un nouveau support ».

De son côté, Abou Anas al-Hariri, ancien chef de l’armée libre dans le sud de la Syrie, s’est exprimé dans un communiqué adressé au « al-Arabi al-Jadid », que désormais, des entrainements de « l’armée des commandos » et les « forces d’Ahmad al-Abdo » ainsi que « les lions de l’Est » s’entrainent dans la région appelé zone 55 se trouvaient en territoire syrien, à partir de la base d’al-Tanaf, qui est gérée par les forces américaines. Hariri, qui dirigeait une faction dans le sud de la Syrie qui avait déjà été soutenue par la salle américaine le « MOK », a déclaré que ces troupes entraînées seraient affectées à servir les intérêts américains, et que la plupart de dirigeants de ces factions se trouvent actuellement en Jordanie et y reçoivent le soutien et les instructions.

Selon Hariri, davantage de troupes seront formées jusqu’à atteindre environ 65 000 combattants afin qu’ils soient déployés à la frontière irakienne pour couper la ligne d’approvisionnement iranienne, contrôler la sécurité et pour protéger la base d’al-Tanaf et constituer une force militaire pour affronter l’Iran ultérieurement si nécessaire. D’une manière générale, construire une force suivant la salle des opérations américaines comme l’avait fait la Russie dans le sud avec la faction de la « jeunesse sunnite ».

« Ces forces seront une version arabe des Forces démocratiques de la Syrie », a-t-il déclaré, « mais elles ne disposeront pas d’un véritable commandement central ou d’un projet politique indépendant. Elles n’auront pas de décision à l’abri des ordres de la base al-Tanaf, ni seront permanentes, leur rôle sera d’atteindre des objectifs spécifiques, et se termine une fois cet objectif est atteint et meurent cliniquement avec l’interruption du soutien. Il a souligné qu’aujourd’hui, les États-Unis entretenaient de bonnes relations avec certaines factions du nord de la Syrie, telles que « l’Armée d’Al-Ezza/ armée de la fierté », et que des efforts étaient déployés pour renforcer ces liens.

Pour ce qui est de l’abstention de Washington à fournir un soutien réel et continu aux factions de l’Armée Libre, comme c’est le cas pour l’organisation de FDS, Hariri a constaté que c’était complètement différent, car les FDS disposent d’un « cadre » central et fédéral et a été utilisée pour combattre l’organisation « Daech », limiter l’expansion des factions de l’opposition et les empêcher de contrôler les centres de pouvoir économique de l’est de l’Euphrate, en particulier le pétrole, aussi, pour faire le chantage à la Turquie, il a ajouté que « FDS » était parfaitement compatible avec les projets américains pour l’arène syrienne et la région en général, et que « les États-Unis ne les abandonneraient pas avant d’atteindre leur objectif de division et de contrôle de la région. Et soumettre la Turquie au pôle américain, surtout après son parti pris envers la Russie, alors que les factions de l’Armée Libre ont pour objectif principal de combattre le régime d’Assad, ce qui n’est pas une priorité pour les États-Unis ».

La base al-Tanaf de la coalition internationale est située à la frontière entre la Syrie, la Jordanie et l’Irak, où les forces de la coalition américaine sont stationnées et soutiennent et protègent les factions de l’opposition dans la région 55 du territoire syrien, dont les plus en vu « l’armée des commandos de la révolution », avec d’autre dont les commandement se trouvent en Jordanie comme « l’armée Oussoud al-Charqiya » et « l’armée des Tribus libres », qui conservent leur équipement militaire et leurs composants dans la région et sont sous le commandement de l’Alliance internationale.

Transformations de la position américaine

Depuis que les manifestations populaires contre le régime Assad se sont transformées en militarisme fin 2011 et que des factions militaires armées ont émergé, Washington a tardé à offrir un soutien militaire direct à ces factions. Pendant les années suivantes, sous l’administration de l’ancien président Barack Obama, il a parlé de soutien logistique plutôt que d’armes « létales », jusqu’à l’adoption d’un programme « secret » pour soutenir certaines des factions classées modérées, alors que certaines étaient tenues de ne pas combattre le régime syrien, mais uniquement l’organisation « Daech », ce qui avait été rejetée par de nombreuses factions et les a privé de ce soutien.

Avec l’accession au pouvoir de Donald Trump, les États-Unis ont annulé le 22 juillet 2017 un programme de formation d’éléments de l’opposition syrienne, qui avait peu d’incidence sur les faits, compte tenu du soutien déjà limité et des nombreuses exigences qui l’accompagnaient, en premier lieu de s’abstenir de combattre le régime d’Assad.
Ce programme, qui visait à former et à armer l’opposition « modérée », a été lancé en 2013 et a été soutenu par des pays « amis de la Syrie » en réponse aux crimes du régime de Bachar al-Assad. Le programme contenait des aides militaires et logistique, sous le contrôle de l’agence secret américaine, aux factions de l’ASL au nord et au sud de Syrie. Selon les médias américains, le Pentagone a consacré quelques mois en 2015 plus de 384 millions de dollars à la formation et à l’armement de 180 membres de l’opposition syrienne, ce qui était considéré comme une énorme farce, dont les chapitres ont été complétés en poussant ces éléments sur le territoire syrien sans protection ni appuis américains, pour n’en faire qu’une bouché devants les éléments du « front Al-Nosra », qui ont tué certains d’entre eux et en ont arrêté d’autres, après avoir saisi leurs armes.
Aux termes du programme, les États-Unis fournissaient aux combattants armés d’armes légères, d’entraînement, de salaires et parfois de missiles antichars « Tao », mais refusaient de fournir des armes lourdes, telles que des missiles anti-aériens, au motif que qu’ils craignaient qu’ils tombent entre les mains de l’Organisation de « Tahrir al-Cham, ex Al-Nosra » .

En revanche, le programme parrainé par le Pentagone, qui apporte un soutien aux FDS, a été sérieux et efficace, et se poursuit à ce jour. La décision de Trump de mettre fin au programme de renseignement américain visant à soutenir l’opposition syrienne était interprétée comme le reflet de l’abandon par Washington de l’arène syrienne à la Russie.

Les relations entre les Etats-Unis et l’Armée Libre « n’étaient pas au niveau requis et nous en sommes tous les deux responsables, car certains chefs des factions ont commis des erreurs qui ont empêché la construction d’un confiance réciproque », ajoutant «  l’équipe américaine dans la région travaillait à l’exécution de la vision israélienne fondé sur le soutien des séparatistes, loin des intérêts américains dans la région ».

Quant à ce qui est dit à propos des États-Unis cherchant à utiliser les factions de l’opposition pour contrer l’influence de l’Iran dans l’est de la Syrie, Sayjari s’est demandé: « Washington va-t-il vraiment faire face à l’Iran en Syrie? », ajoutant « la réalité sur le terrain, Wasington n’a pas actuellement l’intention d’affronter l’Iran en Syrie ».

Sort des factions

Le manque de sérieux de ce soutien américain aux factions de l’opposition a montré le sort sombre de toutes les factions soutenues par Washington, car certaines sont disparues avec la suspension du soutien, ou ont été laissé une proie facile pour les autres par Washington, sans aucune protection. Le plus important de ces factions:

“Mouvement de Hazme »: « Al-Nosra »  a commencé à attaquer les les sièges de « Hazme » dans la campagne ouest d’Alep depuis la fin de 2014. Avant de fusionner avec le « Front Al-Chamiya », ce mouvement était considéré par Washington parmi les factions modérées. Au début du mois de mars 2014, al-Nosra avait réussi à contrôler le quartier général de Hazme à l’ouest d’Alep, mettant ainsi fin à l’une des factions les plus en vue de l’armée syrienne libre, qui est directement soutenue par Washington. C’est pourquoi l’administration Obama a reconsidéré l’armement des factions « modérées » avec des armes sophistiquées par crainte qu’elles ne tombent entre les mains des radicaux.

« 30e Brigade »: ce groupe a reçu une formation des États-Unis à la frontière syrienne avec la Turquie et le nombre de ses membres formés était 54 éléments avec le commandant de brigade Nadim al-Hassan, arrêté deux semaines après son entrée sur le territoire syrien, ainsi que sept membres de son groupe près du poste de contrôle Pour le « Front al-Nosra ». Al-Nosra a réussi à contrôler au moins 25 véhicules à quatre-quart et des armes munies de munitions reçues du groupe comme soutien de Washington. Dans un communiqué diffusé par Al-Nosra, il a été « confirmé que le Front a dévoilé leur projet, qu’ils étaient des agents exécutant des projets et intérêts américains dans la région ».

« 13e Brigade » : Les affrontements entre ce groupe, qui était l’une des principales factions appartenant à l’Armée syrienne libre, ont débuté en 2016 avec le “Front du Fatah al-Sham” (Al-Nosra), avant la dissolution du groupe l’année suivante. Le groupe a été formé à la mi-juin 2013 après la fusion de 13 factions de l’opposition.

« Le Front des révolutionnaires de la Syrie » : Fondé à Idleb en septembre 2013 par une coalition de brigades de l’Armée Libre et de brigades dirigées par Jamal Maarouf, il a été vaincu par le « Front Al-Nosra » en novembre 2014 après deux mois d’affrontements.

« Front du Droit » : fondé en février 2014 dans la campagne du nord de Hama, fusion de plusieurs factions et de petites brigades de combat dans la région, dirigée par Yusuf al-Hassan, connu pour son armement et son financement, qui ne l’a pas aidé à résister à « Al-Nosra » qui l’a vaincu en novembre 2014.

Le rassemblement « Fastakem » a été créé dans le gouvernorat d’Alep en décembre 2012 sous le commandement du brigadier général Mustafa Baro et a été attaqué à Alep en novembre 2016 par « Al-Nosra » et « Nour Eddin Al-Zinki », avant d’être attaqué dans la Campagne d’Alep occidentale par « Al-Nosra », pour annoncer son adhésion ultérieure au mouvement « Ahrar Al-Cham ».

« Chevaliers de droit » : les forces démocratiques de la Syrie (FDS) l’ont éliminé à la mi-février 2016 dans la ville de Mare’, au nord d’Alep, bien que soutenu par la CIA.

« Les factions d’Al-Rokban » factions de l’Armée Libre soutenues par les États-Unis dans la région de Rokban, situées dans le triangle frontière syro-irako-jordanien, ont également été ignorées et négligées par les États-Unis et les forces de la coalition internationale opérant à la base Al-Tanaf dans cette région. Au cours de l’année 2017, ces factions ont subi des pressions américaines pour se retirer de leurs positions dans le désert syrien en direction de la Jordanie ou de la base d’al-Tanaf après la fin des opérations militaires contre l’organisation Da’ech située à proximité de la base. Cette annonce a été suivie par l’annonce par « l’armée du commandos révolutionnaire » de la destruction de la base militaire Al-Zakf, située dans le désert syrien, à 75 kilomètres de la base d’Al-Tanaf, avant de se retirer. Le commandant de « l’Armée du commandos révolutionnaire », Mouhannad Tallaa, a ensuite décidé de se retirer du règne du Zakf à cause de « consommer du temps, des moyens et de l’énergie inutilement ».

Suite à cela, la plupart des éléments des factions arabes ont été rassemblés à la base d’Al-Tanaf et de ses environs, puis à la demande expresse de ces factions de se rendre en Jordanie « pour préserver la vie de leurs combattants et de leurs familles », comme indiqué dans la lettre qui leur a été transmise par le délégué américain dans la salle des opérations « MOK » basée en Jordanie.
Elles englobent: les factions de Badia, ainsi que les commandos de l’armée de la révolution, situés à l’origine sur la base d’Al-Tanaf, l’armée orientale des Lions, les forces d’Ahmad al-‘Abdou et la brigade des martyrs des deux villages, que Washington a annoncé en août 2017 avoir coupé son soutien sur ce dernier en raison de ses activités qui ne visent pas à combattre l’organisation « Daech », mais les forces du régime, sans coordination avec les dirigeants de la coalition.

Dans une déclaration commune à l’époque, les deux factions « l’Armée orientale des Lions » et « les forces d’Ahmed al-‘Abdou » ont déclaré avoir subi des pressions pour « cesser de combattre le régime et de céder le territoire de Badia Al-Cham ». Les deux factions n’ont pas annoncé qui leur a fait pressions, mais diverses sources ont confirmé qu’elles émanaient de la chambre de coordination du soutien dirigée par les États-Unis (MOK), qui avait cessé de soutenir les factions de l’opposition en juillet de la même année.
Cela est survenu après le retrait soudain des factions « Les tribus libres » soutenues par la Jordanie de la zone frontalière jordanienne sur le territoire jordanien, pour laisser les forces du régime reprendre positions.

« Les factions de Daraa » : Les factions du sud de la Syrie, soutenues par la salle «MOk» en Jordanie, ont subi le même sort. Alors que le régime syrien entamait son opération militaire à Daraa en mai dernier, les États-Unis se sont pressés pour retirer tout soutien des factions de l’Armée Libre. « Le gouvernement américain comprend les circonstances difficiles dans lesquelles vous vous trouvez, et comprend que votre décision doit être prise conformément à Vos intérêts et ceux de votre peuple et de votre faction, tels que vous les voyez, et vos décisions ne doivent pas être fondées sur la supposition ou l’attente d’une intervention militaire de notre part ».

A peine la poussière de combat s’est dissipée à Daraa, les factions du sud ont disparu et la plupart de leurs chefs sont partis pour la Jordanie, et les combattants ont été répartis entre ceux qui ont choisi de s’installer dans le nord de la Syrie (Idleb), ou de régler leurs situations avec le régime, ou de rejoindre ses forces ou encore de s’engager au sein de groupes indépendants sous la supervision de la Russie. Comme le « 5e corps » dans la campagne oriental de Daraa, dirigé par le chef de la faction de la « Jeunesse de la Sounnat », Ahmad al-Awda, qui a révélé au commandant de secteur Anas al-Hariri, dans son entretien avec « Al-Arabi Al-Jadid » qu’il avait quitté depuis un moment pour la Jordanie, pour se faire ensuite arrêté par le régime syrien sous des accusations criminelles.

 

التدريب الأميركي لفصائل الجيش الحر: سوابق غير مشجعة

عدنان أحمد – 21 يوليو 2019

تثير التسريبات الإعلامية الأخيرة التي تحدثت عن استئناف الولايات المتحدة تدريب “جيش المغاوير” التابع للجيش السوري الحر، بعد أن أوقفت دعم فصائل المعارضة السورية منذ قرابة العامين، تساؤلات عن أسباب وأهداف العودة الأميركية إلى الساحة السورية، بعدما كان الرئيس دونالد ترامب أعلن قبل أشهر أن بلاده تتجه لسحب قواتها من سورية، فيما لا تشجّع التجربة السابقة فصائل المعارضة على الترحيب بالدعم الأميركي، إذ إن واشنطن تخّلت عن الفصائل التي دعمتها وتركتها فريسة سهلة لجهات أخرى، فكان مصير معظمها التلاشي، على عكس “قوات سورية الديمقراطية” (قسد) التي يهيمن عليها الأكراد.

تجدد الدعم؟
كشفت وكالة “الأناضول” نقلاً عن مصادر لم تسمها، يوم الأربعاء الماضي، أن واشنطن استأنفت تدريب عناصر “جيش المغاوير” في قاعدة التنف الواقعة على مثلث الحدود السورية الأردنية العراقية، إضافة إلى تدريبات في معسكرات داخل الأردن. وحسب الوكالة، فإن أفراد الجيش الحر يتلقون تدريبات على القتال في البيئة الصحراوية والجبلية وعمليات إنزال واقتحام، والقتال في ظروف مناخية صعبة، وعمليات المداهمة، مشيرة إلى أن ضباطاً من الجيش ومسؤولين من جهاز الاستخبارات الأميركية، يشرفون على هذه التدريبات، إلى جانب مستشارين من التحالف الدولي ضد تنظيم “داعش”. ونشر موقع “جيش مغاوير الثورة” على “فيسبوك” صوراً ولقطات مصورة لهذه التدريبات مع قوات التحالف.
وقالت المصادر التي تحدثت لـ”الأناضول” إن القوات الأميركية في التنف فتحت باب الانضمام إلى “جيش المغاوير” بهدف زيادة عدد المقاتلين، خصوصاً من أبناء المنطقة الشرقية. وأوضحت أن الهدف من إعادة تنشيط الجيش الحر هو القضاء على خلايا “داعش” في المنطقة، إلى جانب التحضير للسيطرة على الحدود السورية العراقية التي تتمركز فيها المجموعات التابعة لإيران في مدينة البوكمال وباديتها.

وتعليقاً على ذلك، قال القيادي في الجيش الحر، العميد فاتح حسون، لـ”العربي الجديد”، إن “ما تقوم به الدول يخدم مصالحها، وأحياناً تتقاطع هذه المصالح مع مصالح الثورة، فالولايات المتحدة دعمت قوات سورية الديمقراطية لقتال داعش والضغط على تركيا، وحالياً تعمل على دعم الجيش الحر في الركبان لتقطع الطريق على إيران ومليشياتها، وكل هذه المصالح تكتيكية تتبدّل بتغيّر أولوياتها في سورية والمنطقة، واليوم أولوياتها هي تقليل النفوذ الإيراني في سورية وإنهائه في الجنوب”.

وأوضح مصدر على صلة بـ”جيش أسود الشرقية” العامل في المنطقة، لـ”العربي الجديد”، أن واشنطن ترى في قاعدة التنف نقطة ارتكاز للحد من النفوذ الإيراني، وقطع الطريق البري أمام طهران باتجاه العمق السوري، وهي “تعمل على استعادة دور فصائل الجيش الحر الموجودة في المنطقة لتكون رأس حربة في التحركات المحتملة ضد المليشيات الإيرانية المتمركزة هناك”.

غير أن القيادي في الجيش الحر مصطفى سيجري، استبعد في حديث مع “العربي الجديد”، صحة الحديث عن تدريبات لفصائل الجيش الحر في الركبان. وقال سيجري الذي كان من ضمن وفد من الجيش الحر زار واشنطن العام الماضي لبحث العلاقة بين الطرفين، إنه من “خلال التواصل القائم بيننا وبين المسؤولين الأميركيين، لم نحصل على أي تأكيد حول الموضوع”. وحول الصور والمقاطع المصورة التي نشرها فصيل “جيش المغاوير” على حسابه في “فيسبوك” لهذه التدريبات، اعتبر سيجري أنها “تدريبات داخلية وليست قائمة على دعم جديد”.

من جهته، أعلن القيادي السابق في الجيش الحر في الجنوب السوري، أبو أنس الحريري، في تصريح لـ”العربي الجديد”، أنه يتم الآن العمل على تدريب “جيش المغاوير” و”قوات أحمد العبدو” و”أسود الشرقية” في ما تُسمى منطقة الـ55 داخل الأراضي السورية، انطلاقاً من قاعدة التنف التي تديرها القوات الأميركية. ورأى الحريري، الذي كان يقود فصيلاً في الجنوب السوري تلقى دعماً في وقت من الأوقات من غرفة “الموك” التي يديرها الأميركيون، أن هذه القوات التي يتم تدريبها ستوكل إليها مهمة خدمة المصالح الأميركية، مشيراً إلى أن قادة أغلب هذه الفصائل موجودون في الأردن حالياً ويتلقون الدعم والتعليمات من هناك.

ووفق الحريري، سيتم تدريب المزيد من القوات حتى يصل العدد إلى ما يقارب 65 ألف مقاتل لنشرهم على الحدود مع العراق بهدف قطع خط الإمداد الإيراني، وضبط الأمن لحماية قاعدة التنف، فضلاً عن بناء قوة عسكرية للمواجهة المستقبلية مع إيران إذا لزم الأمر، وبشكل عام بناء قوة فصائلية تتبع لغرفة العمليات الأميركية كما فعلت روسيا في الجنوب مع فصيل “شباب السنّة”.

واعتبر الحريري أن هذه القوات ستكون نسخة عربية من “قوات سورية الديمقراطية”، لكن “لن تكون لها قيادة مركزية حقيقية، أو مشروع سياسي مستقل، ولا تملك القرار بعيداً عن الأوامر من قاعدة التنف، كما لن تكون لها ديمومة، لأن عملها مؤقت وسيتم استخدامها لتحقيق أهداف محددة، تنتهي بانتهائها، وتموت سريرياً مع انقطاع الدعم”. وأشار إلى أن هناك اليوم علاقة أميركية طيبة مع بعض فصائل الشمال السوري مثل “جيش العزة”، وهناك جهود لتعزيز مثل هذه الروابط.

وبشأن امتناع واشنطن عن تقديم دعم متواصل وحقيقي لفصائل الجيش الحر، كما تفعل مع تنظيم “قسد”، رأى الحريري أن الأمر يختلف كلياً، فلدى “قسد” مركزية قيادية ومشروع فيدرالي، وقد جرى استخدامها لمحاربة تنظيم “داعش” والحد من تمدد فصائل المعارضة والحيلولة دون سيطرتها على مراكز القوة الاقتصادية في شرق الفرات، خصوصاً النفط، فضلاً عن ابتزاز تركيا، مضيفاً أن “قسد” تتناغم تماماً مع الخطط الأميركية فيما يخص الساحة السورية والمنطقة عموماً، و”الولايات المتحدة لن تتخلى عنها حتى تحقق غايتها في تقسيم المنطقة والسيطرة عليها، وإخضاع تركيا للقطبية الأميركية خصوصاً بعد انحيازها لروسيا، في حين أن فصائل الجيش الحر لها هدف واحد أساسي هو محاربة نظام الأسد، وهذا أمر لا يشكل أولوية لدى الولايات المتحدة”.

وتقع قاعدة التنف، التابعة للتحالف الدولي، في معبر التنف الحدودي بين سورية والأردن والعراق، وتتمركز فيها قوات أميركية تابعة للتحالف، وتقوم بدعم وحماية فصائل من المعارضة موجودة في منطقة الـ55 داخل الأراضي السورية، من أبرزها “جيش مغاوير الثورة”، إلى جانب فصائل أخرى مجمّدة، أو انتقلت قيادتها إلى الأردن، مثل “قوات أحمد العبدو” و”جيش أسود الشرقية” و”جيش أحرار العشائر”، إلا أنها تحافظ على عتادها العسكري وعناصرها في المنطقة، وتخضع لقيادة التحالف الدولي.

تحوّلات الموقف الأميركي
منذ تحوّل الاحتجاجات الشعبية ضد نظام الأسد إلى العسكرة نهاية العام 2011، وبدء ظهور الفصائل العسكرية المسلحة، تأخرت واشنطن في تقديم أي دعم عسكري مباشر لتلك الفصائل، وظلت طيلة السنوات التالية في عهد إدارة الرئيس السابق باراك أوباما تتحدث عن دعم لوجستي وليس أسلحة “فتاكة”، إلى أن تبنّت برنامجاً “سرياً” لدعم بعض الفصائل التي تم تصنيفها على أنها معتدلة، فيما جرى الاشتراط على بعضها عدم محاربة النظام السوري، وحصر توجهها نحو تنظيم “داعش”، وهو ما رفضته الكثير من الفصائل، الأمر الذي حرمها من هذا الدعم.

ومع صعود دونالد ترامب للحكم، ألغت الولايات المتحدة في 22 يوليو/تموز 2017، برنامجاً لتدريب عناصر من المعارضة السورية، وهو أمر لم يكن له تأثير يُذكر على معطيات الواقع، بالنظر إلى محدودية هذا الدعم أصلاً، والاشتراطات الكثير المرافقة له، وفي مقدمتها عدم محاربة نظام الأسد.
وكان هذا البرنامج المخصص لتدريب وتسليح المعارضة “المعتدلة” قد انطلق عام 2013، وأيّدته بعض دول “أصدقاء سورية”، رداً على جرائم بشار الأسد ونظامه، وشمل تقديم مساعدات عسكرية ولوجستية، بإشراف وكالة الاستخبارات الأميركية، لفصائل الجيش الحر في شمال سورية وجنوبها. وحسب وسائل إعلام أميركية، فقد أنفقت وزارة الدفاع الأميركية خلال بضعة أشهر من عام 2015 أكثر من 384 مليون دولار على تدريب وتسليح 180 عنصراً من المعارضة السورية، الأمر الذي اعتُبر مهزلة كبرى، اكتملت فصولها بدفع هؤلاء العناصر إلى داخل الأراضي السورية من دون أي حماية أو إسناد أميركي، ليقعوا لقمة سائغة بيد عناصر “جبهة النصرة” الذين قتلوا بعضهم واعتقلوا آخرين، بعد أن استولوا على سلاحهم.
وبناء على شروط البرنامج، قدّمت الولايات المتحدة للمقاتلين الذين دعمتهم، السلاح الخفيف والتدريب والرواتب، وأحياناً صواريخ “تاو” المضادة للدبابات، لكنها رفضت تقديم السلاح الثقيل لهم، مثل الصواريخ المضادة للطائرات، بدعوى الخشية من وقوعها بيد “هيئة تحرير الشام” (النصرة سابقاً).

في المقابل، فإن البرنامج الذي يُشرف عليه البنتاغون ويُقدّم الدعم لـ”قسد”، كان جدياً وفعالاً، وما زال مستمراً حتى الآن. وفُسر قرار ترامب بوقف برنامج المخابرات الأميركية لدعم المعارضة السورية، بأنه يعكس تخلي واشنطن عن الساحة السورية لروسيا.

ورأى سيجري أن العلاقة بين الولايات المتحدة والجيش الحر “لم تكن بالمستوى المطلوب، وكلانا يتحمّل المسؤولية، إذ ارتكب بعض قادة الفصائل أخطاء ساهمت إلى حد ما في عدم بناء ثقة متبادلة”، مضيفاً أن “الفريق الأميركي العامل في المنطقة كان يعمل منفذاً الرؤية الإسرائيلية القائمة على دعم الانفصاليين، بعيداً عن المصالح الأميركية في المنطقة”.
وحول ما يقال عن سعي الولايات المتحدة لاستخدام فصائل المعارضة من أجل مواجهة نفوذ إيران في الشرق السوري، تساءل سيجري: “هل واشنطن حقاً ذاهبة باتجاه مواجهة إيران في سورية؟”، مضيفاً: “الواقع على الأرض يقول إنه ليس هناك في الوقت الحاضر نيّات جادة من واشنطن باتجاه مواجهة إيران في سورية”.

مصير الفصائل
ما يشير إلى عدم جدية هذا الدعم الأميركي لفصائل المعارضة، المصير القاتم الذي لاقته مجمل الفصائل التي دعمتها واشنطن، والتي إما تبخّرت مع وقف الدعم عنها، أو تركتها واشنطن فريسة سهلة للآخرين، من دون أدنى حماية. ومن أبرز هذه الفصائل:

“حركة حزم”: منذ نهاية 2014 بدأت “النصرة” بمهاجمة مقرات “حزم” في ريف حلب الغربي، وكانت الحركة إلى ما قبل اندماجها مع “الجبهة الشامية” من بين الفصائل المصنّفة معتدلة لدى واشنطن، وتتلقى دعماً بالسلاح، وبالأخص الصواريخ المضادة للدروع من طراز “تاو”. وتمكّنت “النصرة” مطلع مارس/آذار 2014 من السيطرة على مقرات “حزم” غربي حلب، منهية بذلك إحدى أبرز فصائل الجيش السوري الحر المدعومة بشكل مباشر من واشنطن، وهو السبب الذي دفع إدارة أوباما لإعادة النظر في تسليح الفصائل “المعتدلة” خشية أن تصل الأسلحة المتطورة إلى يد الفصائل المتشددة.

“الفرقة 30″: تلقّت هذه الفرقة تدريباً من الولايات المتحدة على الحدود السورية مع تركيا، وبلغ عدد عناصرها الذين خضعوا للتدريبات 54 عنصراً مع قائد الفرقة العقيد نديم الحسن، الذي اعتُقل بعد أسبوعين من دخوله الأراضي السورية إلى جانب سبعة من عناصر الفرقة من قبل حاجز لـ”جبهة النصرة”. وتمكّنت “النصرة” من السيطرة على ما لا يقل عن 25 سيارة رباعية الدفع، وأسلحة مع ذخيرة كانت حصلت عليها الفرقة كدعم من واشنطن، وقالت “النصرة” في بيان صادر عنها إنه “ثبت لدى الجبهة حقيقة مشروعهم من كونهم وكلاء لتمرير مشاريع ومصالح أميركا في المنطقة”.

الفرقة 13″: بدأت المواجهات بين هذه الفرقة، والتي كانت إحدى أبرز الفصائل المنضوية ضمن الجيش السوري الحر، منذ عام 2016 مع “جبهة فتح الشام” (النصرة)، قبل أن يتم حل الفرقة في العام التالي. وكانت الفرقة تأسست منتصف يونيو/حزيران 2013 بعد اندماج 13 فصيلاً معارضاً.

“جبهة ثوار سورية”: تأسست في محافظة إدلب في سبتمبر/أيلول 2013، من تحالف كتائب وألوية من الجيش الحر، بقيادة جمال معروف، وقضت عليها “جبهة النصرة” في نوفمبر/تشرين الثاني 2014 بعد اشتباكات استمرت نحو شهرين.

“جبهة حق المقاتلة”: تأسست في ريف حماة الشمالي في فبراير/شباط 2014 من اندماج عدة فصائل وكتائب صغيرة مقاتلة في المنطقة، بقيادة يوسف الحسن، وعُرفت بتسليحها وتمويلها الجيدين، اللذين لم يصمدا أمام “النصرة” التي قضت عليها في نوفمبر/تشرين الثاني من عام 2014.

تجمّع “فاستقم كما أمرت”: تأسس في محافظة حلب في ديسمبر/كانون الأول 2012 بقيادة العميد مصطفى برو، وتعرضت مقراته لهجوم في مدينة حلب في نوفمبر/تشرين الثاني 2016، من قبل “النصرة” وحركة “نور الدين زنكي” ثم تعرضت نقاطه في ريف حلب الغربي لهجوم من قبل “النصرة”، ليعلن لاحقاً انضمامه إلى حركة “أحرار الشام”.

“فرسان الحق”: قضت عليها “قوات سورية الديمقراطية” في منتصف فبراير/شباط الماضي 2016 في بلدة مارع شمال مدينة حلب، على الرغم من أنها كانت مدعومة من قبل المخابرات المركزية الأميركية.

فصائل منطقة الركبان: أما فصائل الجيش الحر المدعومة أميركياً في منطقة الركبان على مثلث الحدود السورية-العراقية-الأردنية، فقد لاقت تجاهلاً وإهمالاً أيضاً من قِبل الولايات المتحدة وقوات التحالف الدولي العاملة في قاعدة التنف في تلك المنطقة. وتعرضت تلك الفصائل خلال العام 2017 لضغوط أميركية هدفت إلى دفعها للانسحاب من مواقعها في البادية السورية باتجاه الأردن، أو قاعدة التنف، وذلك بعد انتهاء العمليات العسكرية ضد تنظيم “داعش” في محيط قاعدة التنف. تبع ذلك إعلان “جيش مغاوير الثورة” تدمير قاعدة الزكف العسكرية في البادية السورية، والتي تبعد 75 كيلومتراً عن التنف قبل الانسحاب منها. وقال قائد “جيش مغاوير الثورة”، مهند طلاع، وقتها إنه جرى الانسحاب من قاعدة الزكف بسبب “عدم فائدتها واستهلاكها للوقت والإمكانيات”.

عقب ذلك، جرى تجميع معظم عناصر الفصائل العربية في قاعدة التنف ومحيطها، وسط طلب صريح من هذه الفصائل بالتوجّه إلى داخل الأردن “حفاظاً على أرواح مقاتليها وعوائلهم”، كما جاء في رسالة جرى تسريبها وصلت إلى تلك الفصائل من المندوب الأميركي في غرفة عمليات “الموك” التي يقع مقرها في الأردن.
وتضم فصائل البادية، إضافة إلى “جيش مغاوير الثورة”، الموجود أصلاً في قاعدة التنف، كلاًّ من “جيش أسود الشرقية”، و”قوات أحمد العبدو”، فضلاً عن “لواء شهداء القريتين” الذي أعلنت واشنطن في أغسطس/آب 2017 أنها قطعت الدعم عنه بسبب قيامه بأنشطة لا تستهدف محاربة تنظيم “داعش”، والمقصود محاربة قوات النظام، من دون التنسيق مع قيادة التحالف.

وقال فصيلا “جيش أسود الشرقية” و”قوات أحمد العبدو”، في بيان مشترك وقتها، إن ضغوطاً شديدة مورست عليهما لـ”وقف قتال النظام وتسليم المنطقة في البادية الشامية”. ولم يعلن الفصيلان الجهة التي مارست الضغوط، لكن مصادر مختلفة أكدت أن الضغوط جاءت من غرفة تنسيق الدعم (الموك) التي تقودها واشنطن، والتي أوقفت دعم فصائل المعارضة في يوليو/تموز الماضي من ذلك العام.
وجاء ذلك بعد انسحاب فصيل “أحرار العشائر” المدعوم من الأردن من منطقة الحدود الأردنية بشكل مفاجئ إلى داخل الأراضي الأردنية، وتسلّمت مواقعه قوات النظام.

فصائل درعا: المصير نفسه لاقته فصائل الجنوب السوري التي كانت تتلقى الدعم من غرفة “الموك” في الأردن. ومع بدء النظام السوري عمليته العسكرية في درعا في مايو/أيار العام الماضي، سارعت الولايات المتحدة إلى رفع يدها عن فصائل الجيش الحر هناك، وجاء في رسالة وجهتها واشنطن للفصائل أن “الحكومة الأميركية تتفهم الظروف الصعبة التي تواجهونها الآن، وتفهم أنه يجب اتخاذ قراركم حسب مصالحكم ومصالح أهاليكم وفصيلكم كما ترونها، وينبغي ألا تسندوا قراركم على افتراض أو توقّع بتدخّل عسكري من قِبلنا”.

وما إن انقشع غبار المعارك في درعا، حتى تبددت فصائل الجنوب، وغادر معظم قادتها باتجاه الأردن، فيما توزع المقاتلون بين من اختار التهجير إلى الشمال السوري أو إجراء تسوية مع النظام، أو الانخراط في صفوف قوات هذا النظام، أو ضمن مجموعات مستقلة تحت إشراف روسيا، مثل “الفيلق الخامس” في ريف درعا الشرقي بقيادة قائد فصيل “شباب السنّة” أحمد العودة، الذي كشف القائد الميداني أنس الحريري، في حديثه مع “العربي الجديد”، أنه غادر منذ فترة إلى الأردن، عبر معبر نصيب، ليتبع ذلك إصدار مذكرة اعتقال بحقه من قِبل النظام السوري بتهم جنائية.

الشره الروسي في سورية


 

La Ghouta-Syrie_n

أبرز ما يشير إلى الطبيعة الاستعمارية لروسيا وأطماعها في سورية، هو لجوءها إلى تهديد كل من إيران والنظام في سورية، والتلويح بعصا “إسرائيل” لضمان تنفيذ مصالحها ومطامعها. وهو ما يجد تعبيراً له في التنسيق العسكري الروسي الإسرائيلي في سورية، وفي الاجتماع الثلاثي الذي عُقد في إسرائيل، لمستشاري الأمن القومي لكل من روسيا، والولايات المتحدة وإسرائيل

مستشار الأمن الروسي نيقولاي باتريشوف : علينا أن نتذكر أيضاً مصالح قوى أخرى في سوريا


سوريا في نظر مستشار الآمن الروسي باتريشوف  مقاطعة من مقاطعات روسيا الاتحادية… لذلك هو يتفهم برحابة صدر أن يكون لقوى ودول آخرى متطرفة مثل إيران وإسرائيل مصالح يجب مراعاتها في سوريا

سوريا مزرعة أسياده الخلفية كالطاغية الأكبر بوتين ليتكرم ويراعي مصالح الدول الأخرى ويطلق أياديهم لتعيث عبثا ومجازر في سوريا… تباً للاستعمار

تباً لنظام حكم الطاغية الخانع والفاشل والقاتل بشار الأسد وأعوانه

وهل لا يزال لسوريا سيادة في ظل المحتل الروسي ؟

هزلَتْ

نتنياهو خلال لقاء أمني ثلاثي رفيع: يجب إخراج إيران من سورية

القدس المحتلة – نضال محمد وتد – 25 يونيو 2019

(…)

وزعم نتنياهو “أننا جميعاً، نريد رؤية سورية تنعم باستقرار وسلام وأمن، هذا هو الهدف المشترك، وأمامنا مهمة مشتركة هي تحقيق ذلك الهدف الأكبر، ألا تبقى القوات الأجنبية التي دخلت سورية بعد عام 2011 على الأراضي السورية. ونظن أن هناك طرقاً لتحقيق ذلك لضمان منطقة أكثر استقراراً في تلك المنطقة من الشرق الأوسط. إبعاد هذه القوات الأجنبية سيكون جيداً لروسيا والولايات المتحدة وإسرائيل، ودعوني أُضِف أيضاً أنه جيد لسورية أيضاً”٠

في المقابل أعرب مستشار الأمن الروسي نيقولاي باتريشوف في كلمته، عن تأييده لما جاء في كلمة نتنياهو الافتتاحية قائلاً: “أؤيد أقوال نتنياهو بشأن التوصل للسلام والأمن في سورية. يجب التوصل وفقاً للتعريف الدولي لسيادة سورية، ويجب العمل أيضاً من أجل ذلك. روسيا تحارب داعش. نحن ندرك قلق إسرائيل ونأمل أن تزول الأخطار التي تهددها بحيث تكون إسرائيل آمنة، هذا مهم لنا، لكن علينا أن نتذكر أيضاً مصالح قوى أخرى في المنطقة، التي إذا تجاهلناها فلن نحقق النتائج”٠

 

Sommet sécuritaire… est-ce une nouvelle transaction ? – قمّة أمنية.. هل من صفقة؟


Affrontement des sauvages 2019

Sommet sécuritaire… est-ce une nouvelle transaction ?

Ali Abdalla – 12 juin 2019

L’accord sur la tenue d’un sommet tripartite sur la sécurité entre les Etats-Unis et la Russie dans la ville occupée de Jérusalem en juin a attiré l’attention des analystes et des commentateurs, en particulier sur le lieu où il se tiendra, car la réunion des conseillers à la sécurité nationale, l’Américain John Bolton, le Russe Nikolai Petrushev et l’Israélien Meir Ben Shabat n’est pas un événement ordinaire et leur accord pour se réunir à Jérusalem n’est pas anodin.
Israël a joué un rôle de premier plan en persuadant les États-Unis et la Russie de se rencontrer et d’engager des négociations politiques sur la base des intersections de leurs intérêts, notamment en évitant une guerre de grande envergure dans la région entre les États-Unis et l’Iran et en le liant à la sortie de l’Iran de la Syrie et à sa volonté (Israël) de mettre ses capacités à leur disposition, pour servir des accords qui résulteront de la négociation. Il sait ce que cela signifie pour chacun d’entre eux, sa position et son statut, dans l’espoir que les résultats des négociations et des accords lui seront favorables. Il est le partenaire des deux parties et aura un intérêt dans leurs calculs, sa principale préoccupation, malgré le fait qu’il se concentre sur l’action politique et médiatique concernant le programme nucléaire et le besoin de s’en débarasser. Le programme de missiles de l’Iran, qu’il considère comme une menace majeure et un moyen de dissuasion. Israël a réalisé des avancées significatives sur la scène syrienne en persuadant Washington de maintenir le régime syrien, mais faible et criblé, et a été séduit la Russie pour l’aider à faire lever les sanctions qui lui pèsent, en faisant pression sur les États-Unis et les pays européens, et en coordonnant avec elle pour l’exportation de gaz russe vers l’Europe, en contre partie, la Russie fermera l’oeil sur ses raids contre les forces iraniennes et leurs milices loyalistes aux frontières du Golan syrien occupé; il a également exprimé sa volonté de soutenir les tendances politiques internationales russes en échange de faire sortir l’Iran et ses milices hors de la Syrie.

Les États-Unis et la Russie sont dans un bourbier après un conflit stratégique aigu: les États-Unis, qui ont été les seuls à diriger l’ordre international après la fin de la guerre froide et l’effondrement de l’Union soviétique, consolident sa position en acquérant les documents de la force aux niveaux Scientifique, technique et économique, et bloquer les changements d’équilibre des forces, tandis que la Russie cherche à restaurer ce qu’elle considère être sa position et son rôle international: la deuxième force du système bipolaire.
Les États-Unis avaient précédemment considéré la Russie comme un État ennemi, selon son document de sécurité nationale de 2015, qui sape l’influence américaine dans le monde et se coordonne avec d’autres pays (Organisation de coopération de Shanghai, le groupe BRICS, etc.) pour atteindre cet objectif, ainsi que son comportement dans les dossiers régionaux et internationaux sont trompeurs, comme cela a été le cas en Ukraine, et ils sont hostiles aux intérêts des États-Unis et de leurs alliés dans plus d’une région, notamment les États baltes et l’Europe de l’Est, à l’instar de son agression contre la Georgie en 2008, ainsi que la création de républiques d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud, et en Ukraine où elle a annexé le Crimée 2014, et la mise en place de républiques séparées: Donetsk et Louhansk.

Les États-Unis ont non seulement désapprouvé la demande de la Russie de la reconnaître comme une superpuissance, ils ont également refusé son association dans la gestion des dossiers internationaux et régionaux dans un système bipolaire, ils l’ont, par contre, isolée sur le plan international et lui ont imposé de sévères sanctions économiques. Ce qui punit non seulement les ennemis, mais aussi ceux qui traitent avec eux, en menaçant d’imposer des sanctions à tous les pays qui achètent des armes russes.
(…)

أثار الاتفاق على عقد قمة أمنية ثلاثية، أميركية روسية إسرائيلية، في مدينة القدس المغتصبة، خلال شهر يونيو/ حزيران الجاري، اهتمام المحللين والمعلقين، إن لجهة الفكرة أو لجهة المكان الذي ستعقد فيه، فاجتماع مستشاري الأمن القومي، الأميركي، جون بولتون، والروسي، نيكولاي بيتروشوف، والإسرائيلي، مئير بن شبات، ليس حدثاً عادياً؛ كما أن اتفاقهم على الاجتماع في القدس ليس أمرا بلا مغزى٠

لعبت إسرائيل دورا بارزا في إقناع الولايات المتحدة وروسيا بالاجتماع، والدخول في مساومة سياسية، على خلفية التقاطعات القائمة بين مصالحهما، خصوصا تجنب حرب واسعة في الإقليم بين الولايات المتحدة وإيران؛ وربطه بإخراج إيران من سورية، واستعدادها (إسرائيل) لوضع قدراتها تحت تصرفهما، وفي خدمة الاتفاقات التي ستنجم عن المساومة. فعلت ذلك؛ وهي تعلم ما تعنيه لكل منهما، وموقعها ومكانتها لديهما، على أمل أن تصبّ نتائج المساومة والتفاهمات في صالحها، فهي شريك الطرفين، وستكون لها حصة في حساباتهما، هاجسها الرئيس، على الرغم من تركيزها في تحرّكها السياسي والإعلامي على البرنامج النووي، وضرورة التخلص منه، برنامج الصواريخ الإيرانية التي تعتبرها خطراً كبيراً ووسيلة ردع ثقيلة. كانت إسرائيل قد حققت مكاسب مهمة على الساحة السورية، عبر إقناع واشنطن بالإبقاء على النظام السوري؛ ولكن ضعيفا وممزّقا، وأغرت روسيا بمساعدتها في رفع العقوبات عنها عبر وضع ثقلها في الولايات المتحدة والدول الأوروبية خلف الموضوع، والتنسيق معها في تصدير الغاز إلى أوروبا، مقابل غضّ نظرٍ عن غاراتها على المواقع الإيرانية في سورية؛ وإبعاد القوات الإيرانية والمليشيات الموالية لها عن حدود الجولان السوري المحتل؛ وعبّرت عن استعدادها لدعم التوجهات السياسية الروسية الدولية مقابل إخراجهم (إيران ومليشياتها) من سورية.
جاء الاتفاق على عقد الاجتماع في لحظة سياسية دقيقة وحاسمة؛ فالولايات المتحدة وروسيا في شبه قطيعةٍ على خلفية تعارض استراتيجي حاد، فالولايات المتحدة التي انفردت بقيادة النظام الدولي، بُعيد انتهاء الحرب الباردة وانهيار الاتحاد السوفياتي، تعمل على تثبيت موقعها عبر الاستحواذ على أوراق القوة على الصعد العلمية والتقنية والاقتصادية، وعرقلة التغيرات في توازن القوى، في حين تسعى روسيا إلى استعادة ما تعتبره موقعها ودورها الدولي: القوة الثانية في نظام ثنائي القطبية. وقد سبق للولايات المتحدة أن اعتبرت روسيا دولة عدوة، وفق ما ورد في وثيقة الأمن القومي التي أصدرتها عام 2015، وأنها تعمل على تقويض النفوذ الأميركي في العالم، وتنسق مع دول أخرى (منظمة شنغهاي للتعاون ومجموعة البريكس.. إلخ) لتحقيق ذلك، وسلوكها في ملفاتٍ إقليميةٍ ودوليةٍ يشي بأنها مخادعة، كما تجلى ذلك في أوكرانيا، وأنها تبيّت لأعمال عدائية على مصالح الولايات المتحدة وحلفائها في أكثر من منطقة، خصوصا دول البلطيق وأوروبا الشرقية، شبيه بعدوانها على جورجيا 2008، وسلخ أجزاء منها وإقامة جمهوريتي أبخازيا وأوسيتيا الجنوبية عليها، وعلى أوكرانيا وضمها جزيرة القرم 2014، وإقامة جمهوريتين منفصلتين: دونيتسك ولوهانسك.
لذلك، لم تكتف الولايات المتحدة بعدم الموافقة على طلب روسيا: الإقرار بها دولة عظمى؛ وإشراكها في إدارة الملفات الدولية والإقليمية وحلها، في نظام ثنائي القطبية، بل عملت على عزلها دوليا وفرضت عليها عقوباتٍ اقتصادية قاسية، وطبقت ضدها قانون “حماية الأمن القومي”، والذي لا يعاقب الأعداء فقط، بل والمتعاملين معهم أيضاً، بالتلويح بفرض عقوباتٍ على كل دولة تشتري أسلحةً روسية٠

رأت روسيا في تمدد حلف شمال الأطلسي (الناتو) نحو حدودها الغربية، بضم دول تقع في حديقتها الأمامية، وفي التحرّكات الأميركية، من نشر الدرع الصاروخية في جوارها الجغرافي (تركيا ورومانيا وبولندا وتشيكيا)، ونشر منظومة “ثاد” الصاروخية المتطوّرة في كوريا الجنوبية أخيرا، ونشر قوات لحلف الناتو في دول البلطيق وفي البحر الأسود وإجراء مناوراتٍ وتدريبات مع دول شرق أوروبا، وإعلان الحلف عن استعداده للدفاع عنها في وجه أي عدوان روسي، والعمل على عزلها دولياً، وخرق اتفاقات الحد من التسلح، وتشجيع الثورات الملوّنة؛ واللعب داخل روسيا ذاتها بفرض عقوبات اقتصادية عليها والتلاعب بأسعار النفط وبسعر صرف الروبل وتشجيع منظمات حقوق الإنسان على التصدّي لسلطة الكرملين، رأت فيها تهديدا مباشرا لأمنها القومي واستقرارها السياسي.
لقد تجاوز الخلاف بينهما حدود السجال الإعلامي والدبلوماسي المعتاد، ودخلا في حملة تبادل اتهامات بخرق معاهدة الحدّ من الأسلحة النووية متوسطة المدى، الموقعة بين الولايات المتحدة والاتحاد السوفياتي عام 1987، والتلويح بردٍّ نووي على أي تهديد للأمن القومي، غير أن تطورات المشهد السياسي والعسكري الإقليمي والدولي، من صعود الصين وتمدّدها الاقتصادي عبر مشروع “الحزام والطريق”؛ وتحوّلها إلى تهديد جيوسياسي وجيواستراتيجي لهما، باختراقها أرض خصميها اللدودين، في “إسرائيل”، عبر اتفاق إدارة الصين ميناء حيفا 25 سنة، قابلة للتمديد 15 سنة أخرى، وقّع عام 2015، اعتبرته الولايات المتحدة مسّاً بأمنها القومي، وفي سورية، عبر استعدادها، وفق تقديرات استراتيجية إسرائيلية، لتمويل إعادة إعمار سورية، ما يرتب خروج روسيا من المولد بلا حمّص، كما يقول المثل الشعبي، وخسارتها استثمارها السياسي والعسكري في الملف السوري. وهذا، إن تم، سيعني قيام شرق أوسط جديد، يلعب فيه الصينيون دورا أساسيا، وفق التقديرات الإسرائيلية المذكورة، وانعكاس ذلك سلبا ليس على مصالح الولايات المتحدة وروسيا فقط، بل وعلى مكانة إسرائيل الإستراتيجية، من جهة، إلى الدور الإيراني المزعزع للاستقرار في الإقليم، وخطره على مصالحهما، الولايات المتحدة وروسيا، وأمن إسرائيل، أمن إسرائيل العزيز على قلبي واشنطن وموسكو، والتوتر الراهن بين الولايات المتحدة وحلفائها وإيران، وما ينطوي عليه من احتمالاتٍ مدمرة لو تحول إلى حرب، من جهة ثانية، إلى نجاح روسيا في كسر الھیمنة الأمیركیة في الشرق الأوسط، عسكريا وسياسيا، بالوجود على الأرض السورية في قاعدتين جوية (حميميم) وبحرية (طرطوس)، وإقامة علاقات تعاون عسكرية واقتصادية مع معظم قواه الفاعلة: إيران، السعودية، الإمارات، مصر، قطر، من جهة ثالثة، إلى بروز تباين داخل التحالف الغربي على خلفية تضارب المواقف والمصالح؛ إذ كرّس شعار الرئيس الأميركي، دونالد ترامب، “أميركا أولا” انقساما عموديا بين ضفتي الأطلسي، وفجّر صراعات سياسية واقتصادية حادّة بينهما، من جهة رابعة، دفعت (التطورات) الولايات المتحدة وروسيا إلى قبول الدعوة الإسرائيلية للاجتماع والانخراط في البحث عن تفاهماتٍ بشأن ملفي سورية والدور الإيراني في الإقليم؛ وترك القضايا الصعبة جانبا٠

مع ذلك، تبقى فرص التفاهم والتوافق محدودةً في ضوء الهوة الواسعة التي تفصل بين مواقف الطرفين ومصالحهما، من جهة، وطبيعة العقلية المسيطرة على صناع القرار في الدولتين، من جهة ثانية، فالرئيس الأميركي، المهجوس بفترة رئاسية ثانية، لن يكون سخيا في مساوماته، وطاقمه للأمن القومي، بولتون وبومبيو، يميل إلى المواجهة في حل الملفات الخارجية. والرئيس الروسي الذي يوصف في الإعلام “رئيس في الحرب” الذي جعل أولويته إعادة عظمة روسيا، والثأر من مرحلة الضعف والاحتقار الغربي بإعادة الهيمنة على الفضاء السوفياتي، واستعادة دور الاتحاد السوفياتي العالمي، يرى معركته الرئيسة مع النظام الغربي بقيادة الولايات المتحدة؛ وهذا سيجعله يركّز على إضعاف الدور الأميركي في الإقليم، لأن بقاءها فيه خسارة إستراتيجية بالنسبة له، ناهيك عن محدودية هامش تحرّكه في الملف الإيراني، في ضوء تداخل المصالح في أكثر من ملف، من العمل على تقليص النفوذ الأميركي في الشرق الأوسط وأفغانستان ووسط آسيا؛ إلى الدور الوظيفي الذي تقوم به روسيا في الصراع في سورية وعليها؛ مرورا بالمصالح الاقتصادية الواسعة، ما يجعل التوجّه الأميركي الإسرائيلي لإخراجها من سورية الآن ليس في صالحه، لأنه غير جاهز لخسارة تفاهمه مع إيران، ما لم يحصل على تنازل استراتيجي أميركي حول موقع روسيا ودورها الدولي. لذا، تؤيد روسيا تقييد النشاط الإيراني في سورية، لا القضاء عليه تماما، وتوظيف الحضور الإيراني في لعبةٍ سياسية مركبة: تبنّي الضغوط الإقليمية والدولية على إيران، ولعب دور وسيط لتخفيف حدة التوتر بينها وبين الولايات المتحدة وإسرائيل، من جهة، وبينها وبين السعودية والإمارات، من جهة ثانية، ودفعها إلى القبول بدورٍ أصغر في الساحتين السورية والعربية، من جهة ثالثة، نظير مكاسب إقليمية ودولية من الولايات المتحدة والتحالف الغربي بتخفيف العقوبات والعزلة الدولية، ومن السعودية والإمارات وإسرائيل؛ تنسيق العمل في سورية وفي سوق النفط والغاز لجهتي الحصص والأسعار، والسماح لروسيا بالإمساك بخيوط اللعبة والسيطرة على الملف الاقتصادي السوري. هذا بالإضافة إلى المكاسب التي سيحقّقها الروسي من الحفاظ على استقرار إيران وشراكتها في مجالات النفط والغاز والذرة والتنسيق السياسي في ملفاتٍ إقليمية كثيرة، تبدأ في آسيا الوسطى ولا تنتهي في أفغانستان. علما أن التوافق على إخراج إيران من سورية سيخدمه على صعيدين: التخلص من منافسة إيران في سورية، وفتح باب لتمويل عربي وغربي لإعادة الإعمار، يقطع الطريق على الصين، ويمنحه فرصة الاستحواذ على معظم الكعكة السورية.

Des dizaines de camions pénètrent dans les zones contrôlées par les FDS à l’est de l’Euphrate –


Comions d'aides militaires et logistique aux FDS à l'est de l'Euphrate 2019

Des dizaines de camions pénètrent dans les zones contrôlées par les FDS à l’est de l’Euphrate, c’est le 8e convoi d’assistance militaire et logistique depuis l’annonce de la suppression de l’organisation Daech

22 avril 2019 -OSDH

L’Observatoire syrien des droits de l’homme a appris qu’un nouveau lot de dizaines de camions transportant une assistance logistique et militaire est entré par le passage de Smilka lundi soir (22 avril) depuis le nord du pays. C’est la huitième du genre depuis l’annonce du contrôle de la Coalition internationale et des FDS de l’est de l’Euphrate.

L’OSDH, a publié le 19 avril, qu’il a observé l’entrée de quelque 150 camions qui était le 7e convoi du genre vers le territoire syrien. Il transportait à bord de l’aide, du matériel logistique et militaire et pénétrait dans les zones des FDS à l’est de l’Euphrate venant du nord de l’Irak.
Le total des sept convois entrés dans la région de l’est de l’Euphrate a atteint au moins 810 camions depuis l’annonce du contrôle de la coalition internationale et des FDS sur l’Euphrate de l’Est.
 
Le 15 avril, l’OSDH a annoncé l’entrée d’au moins 95 camions en territoire syrien venant du nord de l’Irak, qui était le 6e convoi transféré par la Coalition internationale aux FDS, transportant de l’assistance logistique et militaire ainsi que du matériel, notamment des véhicules blindés. Une partie du convoi s’est rendue à l’aéroport d’Ain al-Arab (Kobané), tandis que l’autre convoi s’est dirigé vers Al-Chaddadi dans la campagne d’al-Hassaké.

 L’OSDH a également publié le 8 avril l’entrée d’une centaine de camions, la nuit du dimanche à lundi, transportant une aide logistique et d’autres véhicules militaires. Deux véhicules blindés ont été vus à la base Kobané, à l’est de l’Euphrate. C’est la première fois que des chars de l’OTAN sont vus dans la région: des cargaisons ont été distribuées dans les zones de contrôle des FDS, certaines dans la région d’Ein al-Arab (Kobané) et ses environs, ainsi qu’à Tal al-Tamer, al-Chaddadi à al-Hassaké, et une autre à Deir Ez-Zor.

Le 6 avril, une soixantaine de camions chargés de véhicules Hummer, d’assistance militaire et logistique, sont entrés dans la région de l’Est de l’Euphrate en provenance de la région du Kurdistan irakien, accompagnés de dix citernes chargés de carburant venant de la région du Kurdistan irakien, vers les zones contrôlées par les FDS à l’est de l’Euphrate. Avec le quatrième convois entrés dans la zone de l’est de l’Euphrate le nombre a ainsi atteint 560 camions.

Après la fin des opérations militaires contre l’organisation de « l’État islamique », l’OSDH a publié le 1er avril 2019 que des dizaines de camions chargés d’une assistance militaire en équipements logistique et militaire sont arrivés dans la région de l’Est de l’Euphrate, dans un nouveau lot provenant de l’Alliance internationale.

Le 25 mars 2019, après l’annonce de la victoire des FDS et de la Coalition internationale contre l’organisation de « État islamique » dans l’est de l’Euphrate, les forces de la Coalition a amené environ 400 camions chargés de voitures et de mécanismes, d’équipements militaires et de logistique. Le premier chargement est entré à la base du Chaddadi et des bases situées dans la campagne de Hassaké, tandis que le second convoi s’est dirigé vers la base dans la campagne de Ein Arab (Kobané).

Le 19 mars, l’OSDH a surveillé l’entrée d’environ 200 camions en provenance de la région du Kurdistan d’Irak en direction de l’Euphrate oriental, transportant du matériel militaire et de la logistique, accompagnés de deux avions de l’Alliance internationale, où le convoi se dirigeait vers la base de Kharab ’Achek dans la campagne d’Ein al-Arab (Kobané), dans le secteur nord-est du gouvernorat d’Alep.

Le 11 mars, un convoi de camions chargés est entré dans le gouvernorat d’Al-Hassaké avec du matériel et du logistique utilisés dans le processus de reconstructio, tandis que des sortant ont étaient transportés vers la campagne du gouvernorat de Deir Ez-Zor dans les région sous contrôle des FDS.

Le 26 février 2019, quelque 200 camions et transporteurs, dont certains avaient entamé le processus de chargement des équipements militaires des forces américaines et de la Coalition internationale pour les transférer hors du territoire syrien, afin de transférer les équipements du processus de retrait annoncé par Donald Trump le 19 décembre / Décembre 2018.

 Le 24 janvier 2019, au moins 250 camions de la Coalition internationale chargés d’armes, de munitions et de matériel logistique sont entrés en territoire syrien et ont été distribués aux bases de la Coalition internationale à Ain Al Arab (Kobané), d’Ain Issa, Raqqa, Tal Tamer, Alep et Hassaké.

D’autre part, des sources fiables ont informé l’OSDH que des centaines de soldats américains sont entrés en territoire syrien au cours des dernières 24 heures.

Le 14 janvier, un convoi d’une centaine de véhicules transportant du matériel militaire et logistique est entré dans l’est de l’Euphrate, en provenance de la région du Kurdistan irakien et s’est dirigé vers les bases de la Coalition internationale.

 Le 11 janvier, un convoi d’environ 150 véhicules transportant des véhicules blindés et du matériel militaire et logistique s’est dirigé vers la base de Jalabiyé dans la campagne nordique d’Al-Raqqa et l’aéroport d’Ain Al-Arab (Kobané), dans la campagne rurale d’Alep, transportant du matériel pour les forces militaires qui ont été remplacées il y a quelques jours par des troupes venant de bases américaines en Irak, ces renforts arrivant quelques heures après le retrait de 10 véhicules américains de la base de Rumailan dans le nord-est de Hassaké vers la partie irakienne, accompagnés par des équipes d’ingénieurs miniers et 150 soldats américains.

(…)

 

عشرات الشاحنات تدخل مناطق سيطرة قوات سوريا الديمقراطية شرق الفرات في ثامن دفعة مساعدات عسكرية ولوجستية منذ إعلان القضاء على التنظيم

OSDH- 22 /avril /2019

علم المرصد السوري لحقوق الإنسان أن دفعة جديدة من الشاحنات دخلت مساء اليوم الاثنين عبر معبر سميلكا نحو مناطق سيطرة قوات سوريا الديمقراطية قادمة من شمال العراق، حيث دخلت عشرات الشاحنات التي تحمل على متنها مساعدات لوجستية وعسكرية واتجهت إلى عامودا ومنها إلى الحسكة، حيث تعد هذه الدفعة هي الثامنة من نوعها، منذ الإعلان عن سيطرة التحالف الدولي وقوات سوريا الديمقراطية على شرق الفرات، وكان المرصد السوري نشر في الـ 19 من شهر نيسان الجاري، أنه رصد دخول دفعة جديدة من الشاحنات وهي السابعة من نوعها نحو الأراضي السوري، وفي التفاصيل التي حصل عليها المرصد السوري فإن نحو 150 شاحنة تحمل على متنها مساعدات ومعدات لوجسنية وعسكرية دخلت نحو مناطق سوريا الديمقراطية في منطقة شرق الفرات قادمة من شمال العراق، وذلك عند منتصف الليلة الماضية، وبذلك فإنه يرتفع إلى 810 على الأقل تعداد الدفعات السبعة التي دخلت لمنطقة شرق الفرات، منذ الإعلان عن سيطرة التحالف الدولي وقوات سوريا الديمقراطية على شرق الفرات، ونشر المرصد السوري في الـ 15 من شهر نيسان الجاري، أنه دخول ما لايقل 95 شاحنة نحو الأراضي السوري قادمة من شمال العراق، حيث تحمل الشاحنات على متنها مساعدات ومعدات لوجستية وعسكرية من ضمنها مدرعات واتجه رتل من الشاحنات نحو مطار عين العرب (كوباني) بينما اتجه رتل آخر نحو الشدادي بريف الحسكة، وتعد هذه الدفعة هي السادسة من نوعها التي يستقدمها التحالف الدولي إلى قوات سوريا الديمقراطية، ونشر المرصد السوري في الـ 8 من شهر نيسان الجاري، أن مدرعتين اثنتين جرى مشاهدتها في قاعدة كوباني شرق منطقة الفرات، وأبلغت مصادر موثوقة المرصد السوري أن المدرعتين تابعة لقوات حلف الناتو ودخلت مساء أمس الأحد الـ 7 من شهر نيسان الجاري عبر معبر سيملكا شمال العراق باتجاه منطقة شرق الفرات ووصلت إلى مطار كوباني، حيث تعد هذه المرة الأولى التي تُشاهد فيها مدرعات تابعة لحلف الناتو في المنطقة، فيما كان المرصد السوري نشر صباح اليوم الاثنين، أنه تتواصل عمليات دخول الشاحنات القادمة عبر إقليم “كردستان العراق” نحو مناطق قوات سوريا الديمقراطية شرق نهر الفرات، حيث رصد المرصد السوري لحقوق الإنسان دخول نحو 100 شاحنة منتصف ليل الأحد – الاثنين تحمل على متنها مساعدات لوجستية وأخرى عسكرية وآليات وعربات، وتوزعت على مناطق سيطرة قسد، حيث اتجه قسم منها نحو منطقة عين العرب(كوباني) ومحيطها، وقسم أخرى نحو تل تمر والشدادي في الحسكة، وأخرى نحو دير الزور.

Combattre le terrorisme – محاربة الإرهاب


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La Russie pousse ses pions sur l’échiquier – روسيا تدفع بأحجارها على رقعة الشطرنج


Echiquier-de-Poutine---Russie

La Russie Poutinienne a habilement rendu ses pions davantage disponibles sur l’échiquier régional que Washington possédait jusqu’à récemment

Gilbert Achkar – 2 avril 2019

Le Grand Moyen-Orient, qui comprend les États arabes, Israël, la Turquie, l’Iran et la Corne de l’Afrique, a longtemps été le théâtre de la guerre froide entre les États-Unis et l’Union soviétique après la Seconde Guerre mondiale. Cette rivalité entre les forces de l’époque de la grande guerre froide a remplacé la rivalité entre les colons britanniques et français, qui partageaient la région avant d’être sortis épuisés de la guerre mondiale et d’avoir perdu leurs positions les uns après les autres.

Le conflit était de nature idéologique: Moscou soutenait la tendance nationaliste arabe et d’autres régimes qui s’appelaient socialistes, alors appelés régimes progressistes, face aux régimes pro-occidentaux que l’on appelait habituellement des régimes réactionnaires. Alors que Moscou maintenait des liens économiques et militaires étroits avec l’Égypte, la Syrie, l’Iraq, l’Algérie, le Yémen du Sud, la Libye et l’Éthiopie à divers stades de la guerre froide, entre 1945 et 1990, Washington assura la protection des régimes du Golfe, en particulier du Royaume d’Arabie saoudite, et s’allia étroitement à d’autres pays. L’Iran (au temps du Shah bien sûr), Israël, la Jordanie, le Maroc et le nord du Yémen.

Lorsque l’influence régionale de Moscou s’est estompée avec l’effondrement de l’Union soviétique au début des années 1990, coïncidant avec la domination régionale de Washington, la Russie de Vladimir Poutine a poussé ses pierres sur l’échiquier du Grand Moyen-Orient ces dernières années. L’intervention de la Russie en Syrie, qui a sauvé le régime d’Assad d’une chute apparemment inévitable en dépit des tentatives de l’Iran et de ses sponsors, a constitué un tournant majeur dans l’influence régionale de Moscou.
La situation était idéale: à l’époque de Barack Obama, Washington semblait craindre l’intervention militaire dans la région après le grand échec de l’occupation américaine en Irak et après avoir ajouté à cet échec une intervention en Libye, où Obama s’est entrainé forcé.

Poutine a saisi cette opportunité historique à partir de 2015 et a réalisé de grands succès au cours des trois dernières années et demie qui ont suivi l’intervention de l’aviation russe dans le conflit syrien. Après avoir pesé de tout son poids dans l’équilibre des forces en Syrie et réussi à influencer le régime syrien, la chute d’Alep intervient un an après le signal le plus marquant de l’efficacité de l’intervention russe. Moscou a ainsi réussi à transmettre aux dirigeants de la région le message qu’elle entendait, à savoir deux éléments: premièrement, le fait que les armes russes sont toujours aussi efficaces et aussi perfectionnées qu’à l’époque de l’Union soviétique: la seule industrie d’armement dans laquelle Moscou a réussi à atteindre le niveau de concurrence des États-Unis pendant la guerre froide, le second est contraire à l’héritage soviétique, remplaçant Washington par le rôle de protecteur des régimes réactionnaires face à la vague révolutionnaire qui a balayé la région avec le « Printemps arabe ».

Poutine a prouvé son habileté en matière de force politique et dans son intervention militaire qui était un avantage de Washington sur une Union soviétique qui n’a pas dépassé les limites de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à la fin de 1979, date à laquelle il a occupé l’Afghanistan, où il a connu un grand échec qui a accéléré sa chute. À présent, les différents systèmes de la région sont alignés sur Moscou de Poutine et entretiennent avec lui des relations de coopération dans le domaine militaires, et la Russie est devenue la force sur laquelle tous les systèmes réactionnaires régionaux savent qu’ils peuvent compter sur elle pour les secourir s’ils ont besoin de sauvetage.

L’image générale actuelle est assez expressive. Commençons par la Syrie et l’Algérie, les deux pays qui ont maintenu une relation militaire solide avec Moscou après la chute de l’Union soviétique. Après avoir sauvé le régime d’Assad des conséquences du « Printemps arabe », Moscou a offert ses services au régime algérien face au vaste mouvement populaire qui a balayé le pays depuis le début de l’année. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a laissé entendre que le mouvement populaire algérien était un « complot », reprenant la mélodie habituelle de tous les régimes réactionnaires à l’égard des mouvements populaires.

Moscou a réussi à établir des liens militaires avec les parrains des deux camps de guerre syrienne, l’Iran et la Turquie. La Turquie se prépare à acheter des missiles S-400 à la Russie malgré les avertissements de Washington et son adhésion à l’OTAN, une adhésion dont la valeur diminue rapidement avec la chute de la livre turque. L’Iran négocie avec Moscou pour l’achat d’avions Sukhoi Su-30, plutôt pour obtenir ce qu’il peut construire de similaire, même si ces négociations se sont enlisées au cours des derniers mois. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a noué une relation privilégiée avec Poutine à la suite du renversement par celui-ci de Mohamed Morsi en 2013, une relation qui comprenait également un accord sur des achats d’armes. Il a été suivi par le roi saoudien, qui a choisi Moscou pour sa seule visite à l’étranger, afin de négocier avec les dirigeants russes l’achat de missiles S-400 comme la Turquie. Les Émirats arabes unis participent également à l’achat d’armes russes et coopèrent étroitement avec Moscou et le Caire pour soutenir Khalifa Hafter en Libye, où Poutine cherche une base navale pour compléter sa flotte sur la côte syrienne. Sans oublier la forte amitié et la coopération militaire entre Poutine et le gouvernement d’extrême droite sioniste de Netanyahu.

Le résultat de tout cela est que la Russie de Poutine a habilement pu présenter ses pierres de plus en plus sur l’échiquier régional, que Washington contrôlait jusqu’à récemment. Alors que le président américain, Donald Trump, continue de souligner son mépris total pour les Arabes et les musulmans, à l’exception des dollars que lui et son beau-frère l’attirent en particulièrement vers le prince héritier saoudien, l’influence de Moscou au détriment de Washington et le rôle de la Russie dans le renforcement des régimes de la région contre les mouvements populaires devraient se poursuivre. Dans le Grand Moyen-Orient, la Russie est devenue le rempart de la réaction que les États-Unis ont exercée jusqu’à récemment, de sorte que la région doit faire face à deux puissances mondiales opposées pour soutenir les régimes réactionnaires et les aspirations des peuples à la liberté n’ont aucun soutien extérieur.

روسيا تدفع بأحجارها على رقعة الشطرنج

جلبير آشقر
2 avril 2019

من المعلوم أن منطقة «الشرق الأوسط الكبير» التي تضمّ الدول العربية وإسرائيل وتركيا وإيران والقرن الأفريقي طالما كانت مسرحاً للحرب الباردة بين الولايات المتحدة والاتحاد السوفييتي إثر الحرب العالمية الثانية. وقد حلّ ذلك التنافس بين قوتيّ عصر الحرب الباردة العظميين محلّ التنافس الذي كان قائماً بين الاستعمارين البريطاني والفرنسي، اللذين كانا يتقاسمان المنطقة قبل أن يخرجا منهكين من الحرب العالمية ويفقدا موقعاً تلو الآخر فيها.
وقد كان للصراع بُعدٌ أيديولوجي إذ ساندت موسكو التيّار القومي العربي وسائر الأنظمة التي ألقت على نفسها تسمية الاشتراكية والتي درجت تسميتها آنذاك بالأنظمة التقدّمية، في وجه الأنظمة الموالية للغرب التي درجت تسميتها بالأنظمة الرجعية. فبينما عقدت موسكو روابط اقتصادية وعسكرية وثيقة مع كلٍ من مصر وسوريا والعراق والجزائر واليمن الجنوبي وليبيا وأثيوبيا في مراحل مختلفة من الحرب الباردة بين 1945 و1990، تولّت واشنطن دوري الحماية والوصاية إزاء الأنظمة الخليجية، وبالأخص المملكة السعودية، وعقدت تحالفاً وثيقاً مع الدول الأخرى، ولاسيما تركيا وإيران (في زمن الشاه طبعاً) وإسرائيل والأردن والمغرب واليمن الشمالي.
وبعد تلاشي نفوذ موسكو الإقليمي مع انهيار الاتحاد السوفييتي في بداية التسعينيات، الذي تزامن مع بلوغ نفوذ واشنطن الإقليمي ذروته، عادت روسيا بزعامة فلاديمير بوتين تدفع بأحجارها على رقعة شطرنج «الشرق الأوسط الكبير» في السنوات الأخيرة. وقد شكّل التدخّل الروسي في سوريا حيث أنقذ نظامَ آل الأسد من سقوط بدا محتوماً بالرغم من محاولة إيران وأتباعها إسعافه، شكّل ذاك التدخّل منعطفاً رئيسياً في امتداد نفوذ موسكو الإقليمي. وكان الظرف سانحاً بصورة مثالية: فقد بدت واشنطن في عهد باراك أوباما وكأنّها باتت تخشى التدخّل العسكري في المنطقة بعد الإخفاق الكبير الذي أفضى إليه الاحتلال الأمريكي للعراق وبعدما انضاف إلى ذاك الإخفاق فشل التدخّل في ليبيا الذي انجرّ إليه أوباما مضطرّاً.

روسيا البوتينية تمكّنت ببراعة أن تقدّم أحجارها بصورة متزايدة على شطر رقعة الشطرنج الإقليمية الذي كانت واشنطن تتحكّم به حتى وقت قريب

وقد رأى بوتين أن ينتهز تلك الفرصة التاريخية بدءًا من عام 2015، فحقّق نجاحات كبيرة في ظرف السنوات الثلاث ونصف المنصرمة منذ تدخّل سلاح الجوّ الروسي في النزاع السوري. فبعد أن ألقى بثقله في ميزان القوى في سوريا وتمكّن من ترجيح كفّة النظام السوري، جاء سقوط حلب بعد سنة واحدة مشكّلاً أبرز إشارة إلى فعّالية التدخّل الروسي. وقد نجحت موسكو هكذا في إيصال الرسالة التي توخّت توجيهها إلى حكّام المنطقة، وهي تتضمّن بندين: أوّلهما أن السلاح الروسي لا زال سلاحاً ناجعاً ومتقدّماً مثلما كان في زمن الاتحاد السوفييتي، والحال أن صناعة الأسلحة هي الوحيدة التي تمكّنت موسكو من الارتقاء فيها إلى مستوى منافسة الولايات المتحدة أثناء الحرب الباردة؛ أما البند الثاني فهو معاكسٌ للإرث السوفييتي، إذ يقوم على الحلول محلّ واشنطن في لعب دور حامي الأنظمة الرجعية في وجه الموجة الثورية العارمة التي اجتاحت المنطقة مع «الربيع العربي».
وقد أثبت بوتين براعته في سياسة القوة والتدخّل العسكري التي طالما كانت ميزة واشنطن إزاء اتحاد سوفييتي لم يخرج من حدود منطقة النفوذ التي حاز عليها إثر الحرب العالمية الثانية إلا في نهاية عام 1979 عندما احتلّ أفغانستان، وقد أصيب فيها بإخفاق عظيم ساهم في تعجيل انهياره. أما الآن فقد باتت شتّى أنظمة المنطقة تساير موسكو البوتينية وتعقد معها علاقات تعاون في المجال العسكري، وباتت روسيا القوة التي تعلم كافة الأنظمة الرجعية الإقليمية أن بإمكانها الاتّكال عليها لنجدتها لو احتاجت إلى إسعاف.
إن الصورة العامة الراهنة لمعبّرة تماماً. فلنبدأ بسوريا والجزائر، البلدين اللذين حافظا على علاقة عسكرية وطيدة بموسكو بعد انهيار الاتحاد السوفييتي. فبعد أن أنقذت موسكو نظام آل الأسد من عواقب «الربيع العربي»، ها هي تعرض خدماتها على النظام الجزائري في وجه الحراك الشعبي العارم الذي اجتاح البلاد منذ بداية العام الجاري. وقد ألمح وزير الخارجية الروسي سيرغي لافروف إلى أنّ وراء الحراك الشعبي الجزائري «مؤامرة»، مكرّراً النغمة المعتادة لدى كافة الأنظمة الرجعية إزاء الحركات الشعبية.
هذا وقد نجحت موسكو في عقد أواصر عسكرية مع كل من عرّابي معسكري الحرب السورية، ألا وهما إيران وتركيا. فها أن تركيا تستعدّ لشراء صواريخ إس 400 من روسيا بالرغم من تحذيرات واشنطن لها ومن عضويتها في الحلف الأطلسي، وهي عضوية غدت قيمتها تتساقط بسرعة تساقط قيمة الليرة التركية. وها أن إيران تتفاوض مع موسكو لشراء طائرات سوخوي سو 30، بل لتحصل على ما يخوّلها بناء مثيلاتها، وإن تعثّرت هذه المفاوضات في الأشهر الأخيرة. أما الرئيس المصري عبد الفتّاح السيسي، فقد بنى علاقة مميّزة مع بوتين إثر إطاحته برئاسة محمّد مرسي في عام 2013، علاقة تضمّنت هي أيضاً صفقة أسلحة. وتلاه الملك السعودي الذي خصّ موسكو بزيارته الوحيدة إلى الخارج، ليتفاوض مع الحكّام الروس على شراء صواريخ إس 400 إسوة بتركيا. وخاضت دولة الإمارات المتّحدة هي أيضاً في شراء السلاح الروسي، وهي تتعاون تعاوناً وثيقاً مع كلٍّ من موسكو والقاهرة في مساندة خليفة حفتر في ليبيا، حيث يتطلّع بوتين إلى الحصول على قاعدة بحرية تكمّل ما لدى أسطوله على الشاطئ السوري. هذا وناهيكم من الصداقة الوطيدة والتعاون العسكري بين بوتين وحكومة أقصى اليمين الصهيوني التي يتزعّمها بنيامين نتنياهو.
وحصيلة كل ذلك أن روسيا البوتينية تمكّنت ببراعة أن تقدّم أحجارها بصورة متزايدة على شطر رقعة الشطرنج الإقليمية الذي كانت واشنطن تتحكّم به حتى وقت قريب. وفيما يستمرّ الرئيس الأمريكي دونالد ترامب في إبراز احتقاره الكامل للعرب والمسلمين، باستثناء الدولارات التي تشدّه وتشدّ صهره الصهيوني بالأخص إلى وليّ العهد السعودي، فإن امتداد نفوذ موسكو على حساب نفوذ واشنطن ودور روسيا في تدعيم أنظمة المنطقة ضد الحركات الشعبية مرجّحٌ استمرارهما. وقد غدت روسيا تقوم في «الشرق الأوسط الكبير» بدور حصن الرجعية الذي كانت الولايات المتحدة تلعبه حتى زمن قريب بحيث أصبحت المنطقة تواجه قوتين عالميتين متنافستين على دعم الأنظمة الرجعية، وليس لتطلّعات الشعوب التحرّرية أي سند خارجي.

كاتب وأكاديمي من لبنان

Assad et l’Iran en crise de confiance avec la Russie – الأسد وإيران في أزمة ثقة مع روسيا


Remise-en-selle-d'Assad
Remise en selle du criminel Assad

Al-Assad et l’Iran en crise de confiance avec la Russie

Abdul Wahab Badrakhan 20 mars 2019

En cette huitième année, le régime de Bachar al-Assad a annoncé sa victoire et a commencé à réclamer la récompense en renouvelant la reconnaissance de sa légitimité, en le réhabilitant et en permettant à la Syrie de reprendre son rôle comme acteur et manipulateur des équations de la région, mais il a découvert que cette « victoire » était le maximum possible, qu’il ne pouvait pas la monnayer ni l’exploiter comme il l’attendait ou le pensait. Le régime avait parié durant les huit années sur le temps qui n’est plus en sa faveur et sur la carte du terrorisme qui vient d’expirée, il restait obsédé par l’idée que les États-Unis, l’Occident et Israël ne souhaitaient pas son renversement, et il n’avait pas tort, il a compris que l’arrivée de son allié iranien puis russe pour le secourir et l’aider à compléter la destruction des villes et villages syriens étaient avec le consentement de ces pays qu’il accusait de livrer à un « complot mondial » contre lui. Ils souhaitaient que le régime reste pour finir son rôle de destructeur qu’il avait commencé. Il pensait qu’ils admiraient sa « laïcité » et sa détermination et le désiraient tels qu’il était, avec ses crimes et son caractère sanguinaire. Après sa « victoire », il était surpris qu’ils ne s’opposaient pas à sa présence, mais exigeaient qu’il change, c’est-à-dire faire ce qu’il refusait de faire au début de la crise en 2011, et le voilà, il fait son retour à la case du départ, car il n’a pas la capacité autonome pour changer, et sa principale préoccupation reste que s’il changeait, il ne survivrait pas, mais serait perdu.

C’est le tourbillon frustrant du chef du régime et le tourbillon dans lequel il a poussé le peuple syrien, sans compter pour le lendemain. Même avant la neuvième année de la crise catastrophique, Assad avait de nouveau découvert qu’il vivait en état de siège et qu’il n’avait jamais ressenti les effets des sanctions internationales tant que des armes et des outils de mise à mort et de destruction coulaient sans interruption. Il avait maintenant besoin de fonds, de matériel et d’équipement pour la reconstruction, et faire fonctionner les services et l’économie. Le voilà, face à la vérité qu’il a voulu ignorer et sous-estimé. Parce qu’Assad refusait de tirer des leçons de ses erreurs, les manifestations de Daraa, lieu de naissance de la révolution, viennent lui rappeler ses plus grandes erreurs. La déclaration du Quartet (États-Unis, Grande-Bretagne, France et Allemagne) clarifierait la situation actuelle: « Nous affirmons que nous ne fournirons ni ne soutiendrons aucune aide à la reconstruction avant le début d’un processus politique authentique, crédible et irréversible ». Cette déclaration est adressée au régime, la Russie et l’Iran, c’est pourquoi les quatre pays ont finalement appliqué les sanctions les plus sévères, même les pays qui se sont déjà montrés prêts à aider les réfugiés de leur pays à faciliter leur retour ont renoncé à leur flexibilité après avoir rejeté les deux conditions du régime, premièrement de mettre les aides à sa disposition et distribuer par ses appareils, la deuxième de verser une allocation mensuelle pour chaque réfugié autorisé à rentrer.

La question ne s’arrête pas seulement à cet engagement qui pourrait être crédible, pas seulement parce que ces pays ne vont pas jeter leurs argents dans le moulin du trio russe-irano-assadiste, ou encore parce que les États-Unis ont renforcé leurs sanctions à l’encontre des pays et des entreprises qui traitent avec le régime, ou font appel à des tiers en contournant les sanctions, mais parce que la déclaration du Quartet a été publiée à l’occasion du « huitième anniversaire du début du conflit syrien », dans lequel il y a une redéfinition des éléments et des étapes de la crise.

Il ne fait aucun doute que ces pays ont déçu le peuple syrien, pour des raisons qui touchent leurs propres intérêts, à cause du terrorisme « Daech » et de l’absence d’une alternative qualifiée à l’opposition, mais le fait de rappeler les objectifs de la révolution (liberté, réforme et justice) et sa réaction « brutale » du régime ont des significations. Leur arrêt sur les sacrifices du peuple et la catastrophe humanitaire qu’il a subi constitue un des fondements de sa diagnostique, de l’état actuel de la crise, ils disent que Al-Assad et ses allié tentent de convaincre le monde que le conflit est terminé et la vie est revenue à la normale. En réalité, « la répression du peuple syrien par le régime n’est pas encore terminée » La déclaration réaffirme qu’une « solution politique négociée » plutôt qu’une solution militaire est le seul moyen de « mettre fin à la violence et aux difficultés économiques ».

Alors que l’argument de la Russie selon lequel les sommets d’Astana et de Sotchi, pour superviser un règlement politique, étaient terminés, les quatre pays ont réaffirmé leur soutien au processus de Genève dirigé par l’ONU conformément à la résolution 2254. Même s’ils n’étaient pas vraiment sérieux, ils continueraient à rechercher la responsabilité des crimes commis pendant le conflit. « Il y a toujours du travail à différents niveaux pour documenter les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par le régime, et ces crimes ont toujours été sur la table dans toutes les réunions occidentales, lors des investigations dans tous les dossiers, tels que les sanctions, les réfugiés, la reconstruction et le processus politique. Tandis que l’idée que le régime propageait après sa « victoire », c’est que le dossier des crimes est clôturé ou sera clôturé dans le cadre d’accords de règlement politique, car ils ne sont plus en circulation en raison de la confusion de l’administration russe, qui est à la recherche d’une solution politique et de son incapacité à réconcilier l’Iran et la Turquie d’un côté et entre le régime et Ankara de l’autre. Moscou, qui a utilisé tout son pouvoir pour limiter cette solution au Comité constitutionnel, et tarde à approuver sa formation finale, même si le comité est complet, il n’est pas clair que les Russes soient prêts à faire pression sur le régime pour qu’il fasse les compromis nécessaires à la réalisation du règlement politique.

L’orientation occidentale telle qu’elle a été exprimée pourrait être utile à la cause du peuple syrien et non à cause de précédents honteux. Cependant, le retour au processus de Genève, qui est devenu plus probable, constitue une correction ou une annulation de la voie Astana-Sotchi, ce qui signifiait la recherche d’une solution politique unique pour les trois pays (Russie, Iran et Turquie) doit être bénéfique au régime. Par conséquent, l’amendement doit être modifié car la résolution 2254 ne permet pas la renonciation à la création d’un organe directeur transitoire, car le fait de limiter les négociations à la Commission constitutionnelle ne permet pas d’aboutir à une solution, ne garantissant pas l’engagement du régime et ne créant pas l’environnement approprié, considéré par l’ONU comme une condition adéquates pour effectuer de vrais élections selon la nouvelle constitution, ajoutant à cela qu’une telle solution ne crée pas les conditions adéquates pour le retour des personnes déplacées, ce qui est clairement considéré comme étant non prioritaire par le régime. La Jordanie, bien que confrontée à cette réalité, reste tributaire de l’aide internationale, et le Liban continue à exploiter cette question dans le cadre de sa politique intérieure.

Quoi qu’il en soit, il n’existe toujours pas de données permettant de confirmer que la solution politique est l’axe actuel des communications internationales de puissances internationales, mais son obsession se traduit par des avertissements et des craintes d’une confrontation militaire dont l’arène pourrait être en la Syrie. Au début de la neuvième année de la crise, les régimes iranien et syrien tentent de renverser la stratégie adoptée avec compréhension et coordination avec l’allié russe, même en réaction à sa proximité et à sa coordination avec la Turquie et Israël. La réunion de la visite de Assad à Téhéran, puis celle des chefs d’état-major iraniens, irakiens et syriens à Damas a laissé entendre qu’un centre militaire régional-iranien était en construction, sur la base d’un projet de loi demandant à ce que les Américains soient expulsés d’Iraq et aux États-Unis, et Damas de considérer que la présence américaine dans le nord est « illégitime » et son contenu est une insistance assadiste-iranien pour la reprise du contrôle du nord-est et la non-reconnaissance de l’accord russo-turc sur Idleb et donc mélanger les cartes en Syrie et dans la région.

Il ne fait aucun doute que cet axe complique le rôle de la Russie et vise à la pousser à des options qu’elle évite de résoudre ou retarder son exécution, en particulier en ce qui concerne la relation troublée entre elle et les États-Unis. L’Iran estime que le moment est venu d’activer ses alliances dans deux directions: répondre aux sanctions américaines et anticiper tout changement dans les projets de la Russie. Cela signifie pour la première fois qu’Assad et ses alliés sont dans une crise de confiance qui pourrait se refléter dans la coordination de leurs mouvements sur le terrain. Mais il est certain qu’une action militaire contre les forces américaines ou contre Israël ainsi que contre la sphère d’influence turque ne peut se faire sans le consentement des dirigeants russes.

الأسد وإيران في أزمة ثقة مع روسيا

 

في العام الثامن أعلن نظام بشار الأسد انتصاره وباشر المطالبة بالمكافأة، بتجديد الاعتراف بـ«شرعيته»، بإعادة تأهيله، وبتمكينه من استئناف دور سورية كلاعب ومتلاعب بمعادلات المنطقة، لكنه اكتشف أن ذلك «النصر» هو أقصى ما استطاعه ولا مجال لتصريفه أو استثماره، كما توقّع واعتقد. راهن النظام طوال الأعوام الثمانية على الوقت الذي لم يعد في صالحه، وعلى ورقة الإرهاب التي انتهت صلاحيتها، ظلّ مسكوناً بفكرة أن الولايات المتحدة ودول الغرب وإسرائيل لا تريد إسقاطه، ولم يكن مخطئاً، بل فهم أن مجيء حليفيه الإيراني ثم الروسي لإنقاذه ومساعدته على استكمال تدمير حواضر سورية كان بموافقة تلك الدول التي يتهمها بخوض «مؤامرة كونية» ضدّه. أرادوا للنظام أن يبقى لينهي الدور التخريبي الذي بدأه، وهو ظنّ أنهم معجبون بـ «علمانيته» وصموده ويريدونه كما هو، بإجرامه ودمويّته، وبعدما «انتصر» فوجئ بأنهم لا يمانعون بقاءه لكنهم يشترطون أن يتغيّر، أي أن يُقدم على ما رفض أن يفعله في بداية الأزمة، عام 2011، وها هو الآن يعود إلى المربّع الأول، إذ لا قدرة ذاتية لديه كي يتغيّر، ولا يزال هاجسه الأكبر أنه إذا تغيّر لن يبقى، بل سينتهي.

تلك هي الدوامة المحبطة لرئيس النظام، والدوامة التي دفع الشعب السوري إليها، من دون أي تحسّب لليوم التالي. فحتى قبل مطلع السنة التاسعة للأزمة الكارثية أعاد الأسد اكتشاف أنه يعيش في حال حصار، وأنه لم يشعر سابقاً بمفاعيل العقوبات الدولية طالما أن الأسلحة وأدوات القتل والتدمير تتدفق عليه بلا انقطاع، أما وقد احتاج الآن إلى أموال ومواد ومعدات للإعمار وتشغيل الخدمات وإنهاض الاقتصاد، إذا به يواجه الحقيقة التي كابر في تجاهلها والتقليل منها. ولأن الأسد اعتاد رفض التعلّم من دروس فقد جاءت تظاهرات درعا، مهد الثورة، لتذكيره بأكبر أخطائه. ولئلا يكون هناك لديه أي لبس في فهم ما يجري، فقد تولّى البيان الرباعي (الولايات المتحدة وبريطانيا وفرنسا وألمانيا) إيضاح الواقع الحالي: «نؤكّد أننا لن نقدّم أو ندعم أي مساعدة لإعادة الإعمار إلا بعد انطلاق عملية سياسية جوهرية وحقيقية وذات صدقية ولا رجعة فيها». وإذ يخاطب هذا البيان النظام وروسيا وإيران فإن الدول الأربع اتّبعت أخيراً أقصى التشدّد في تطبيق العقوبات، فحتى الدول التي سبق وأبدت استعداداً لمساعدة اللاجئين في مواطنهم تسهيلاً لعودتهم تخلّت عن المرونة بعدما رفضت مرّتين شروط النظام، أولاً بأن توضع المساعدات بتصرّفه لتُوزّع بعناية أجهزته، وثانياً بأن يُدفع بدلٌ شهري عن كل لاجئ يسمح بعودته.

لا يقتصر الأمر على هذا التعهّد الذي يمكن تصديقه، ليس فقط لأن هذه الدول لن ترمي بأموالها في مطحنة الثلاثي الروسي – الإيراني – الأسدي، أو لأن الولايات المتحدة شدّدت عقوباتها على الدول والشركات التي تتعامل مع النظام ولو بالتفاف عبر أطراف ثالثة، بل لأن البيان الرباعي صدر «في الذكرى الثامنة لبدء الصراع السوري» وفيه إعادة تعريف بعناصر الأزمة ومراحلها.

لا شك في أن هذه الدول خذلت قضية الشعب السوري، لأسبابها ومصالحها، وبسبب الإرهاب «الداعشي» وعدم وجود بديل معارض مؤهّل، إلا أن إعادة تذكيرها بأهداف الثورة (حرية وإصلاح وعدالة) والرد «الوحشي» من النظام عليها، لها دلالاتها. كما أن وقوفها عند تضحيات الشعب والكارثة الإنسانية التي حلّت به يشكّل أحد أسس تشخيصها لما آلت اليه الأزمة راهناً، إذ تقول ان الأسد وداعميه يحاولون إقناع العالم بأن الصراع انتهى، وأن الحياة عادت إلى طبيعتها، أما الواقع فهو «أن قمع النظام للشعب السوري لم ينتهِ بعد». وإذ يعيد البيان تأكيد أن «حلاً سياسياً تفاوضياً» وليس الحلّ العسكري هو السبيل الوحيد «لإنهاء العنف والصعوبات الاقتصادية».

وفيما تراجعت الحجة الروسية بتغليب مسارَي استانا وسوتشي للإشراف على بلورة تسوية سياسية، عادت الدول الأربع إلى تأكيد دعمها لعملية جنيف بقيادة الأمم المتحدة وفقاً للقرار 2254. وحتى لو لم تكن هذه الدول جديّة فعلاً في قولها أنها ستواصل السعي إلى «المحاسبة عن الجرائم المرتكبة خلال الصراع»، فإن هناك عملاً دائماً على مستويات مختلفة لتوثيق جرائم الحرب والجرائم ضد الإنسانية التي ارتكبها النظام، ولطالما كانت هذه الجرائم على الطاولة في كل الاجتماعات الغربية لدى البحث في الملفات كافة، كالعقوبات واللاجئين وإعادة الاعمار والعملية السياسية. أما الفكرة التي كانت أوساط النظام تروّجها بأن ملف الجرائم طوي بعد «انتصاره»، أو سيُطوى في اطار مقايضات التسوية السياسية، فلم تعد متداولة بسبب تشوّش الإدارة الروسية للبحث عن حل سياسي وعجزها عن التوفيق بين إيران وتركيا من جهة، وبين النظام وأنقرة من جهة أخرى. ثم إن موسكو التي استخدمت كل سلطتها لحصر هذا الحل في اللجنة الدستورية فإنها تماطل في إقرار تشكيلها النهائي، وحتى لو أصبحت اللجنة مكتملة فليس واضحاً ما إذا كان الروس باتوا جاهزين للضغط على النظام لتقديم التنازلات اللازمة والضرورية كي تصبح التسوية السياسية ممكنة.

قد يكون التوجّه الغربي، كما جرى التعبير عنه، مفيداً لقضية الشعب السوري وقد لا يكون بسبب السوابق المخزية، لكن العودة إلى عملية جنيف التي أصبحت مرجّحة في الآونة الأخيرة تشكّل تصحيحاً أو إلغاءً لمسار استانا – سوتشي الذي كان يعني دفعاً باتجاه حل سياسي تنفرد الدول الثلاث (روسيا وإيران وتركيا) لا بدّ أن يكون لمصلحة النظام. لذلك وجب التصحيح لأن القرار 2254 لا يتيح التخلّي عن إقامة «هيئة حكم انتقالي»، أما الإلغاء فلأن حصر التفاوض باللجنة الدستورية لا يمكن أن ينتج حلاً، ولا يضمن التزاماً من جانب النظام، ولا يؤمّن البيئة الملائمة التي تعتبرها الأمم المتحدة شرطاً حيوياً لإجراء انتخابات حقيقية وفقاً للدستور الجديد، يضاف إلى ذلك أن مثل هذا الحل لا يوفّر الظروف المناسبة لعودة النازحين التي بات واضحاً أن النظام لا يعتبرها من أولوياته، وفيما يتعامل الأردن مع هذا الواقع معوّلاً على دعم المجتمع الدولي يواصل لبنان استغلال هذه القضية في السياسة الداخلية.

في أي حال، ليست هناك بعد معطيات تؤكّد أن الحل السياسي هو المحور الحالي لاتصالات القوى الدولية، بل إن هاجسها هو المعبر عنه بالتحذيرات والمخاوف من مواجهة عسكرية قد تكون سورية ساحتها. ففي مطلع السنة التاسعة للأزمة يحاول النظامان الإيراني والسوري الانقلاب على الاستراتيجية المعتمدة بالتفاهم والتنسيق مع الحليف الروسي، وحتى ردّاً على تقاربه وتنسيقه مع تركيا واسرائيل. فعدا أن موسكو لم تُطلع على ما بُحث في زيارة الأسد لطهران، جاء اجتماع رؤساء الأركان الإيراني والعراقي والسوري في دمشق ليوحي بأن ثمة محوراً عسكرياً «إيرانياً» – اقليمياً قيد الإنشاء، عنوانه الظاهر ضد الولايات المتحدة استناداً إلى مشروع قانون يطالب بإخراج الأميركيين من العراق وإلى اعتبار دمشق الوجود الأميركي في الشمال «غير شرعي»، ومضمونه إصرار أسدي – إيراني على استعادة السيطرة على الشمال الشرقي وعدم الاعتراف بالاتفاق الروسي – التركي في شأن إدلب، وبالتالي خلط الأوراق في سورية والمنطقة.

لا شك أن في هذا المحور ما يعقّد دور روسيا ويرمي إلى دفعها إلى خيارات تتجنّب حسمها أو تؤخّرها، خصوصاً بالنسبة إلى العلاقة المتعثّرة بينها وبين الولايات المتحدة. فإيران ترى أن الوقت حان لتفعيل تحالفاتها في اتجاهين: الرد على العقوبات الأميركية واستباق أي تغيير في الخطط الروسية. ويعني ذلك للمرّة الأولى أن الأسد وحليفيه يمرّون بأزمة ثقة قد تنعكس على تنسيق تحرّكاتهم على الأرض. لكن المؤكّد أن تحرك عسكري ضد القوات الأميركية أو ضد إسرائيل وكذلك ضد منطقة النفوذ التركي لا يمكن أن يتمّ من دون موافقة القيادة الروسية.

Journal turc: Washington Cré la force de l'”armée tribale” en vue de son déploiement dans la zone de sécurité au nord de la Syrie !!


 

Journal turc: Washington Cré la force  de l'”armée tribale” en vue de son déploiement dans la zone de sécurité au nord de la Syrie

Istanbul Jaber Omar – 24 février 2019

Le journal turc “Sabah”  a annoncé dimanche que les Etats-Unis procède à la création d’une nouvelle force kurde appelée “armée tribale” destinée à se répandre dans la zone de sécurité au nord de la Syrie. Washington a déjà déclarée que ni les “forces de la Syrie démocratique” ni les forces turques n’y seront présentes.
“Les Etats-Unis continuent leur jeu dans l’est de l’Euphrate et ont mis de nouveaux masques pour les unités kurdes, avec la création d’une nouvelle force appelée l’Armée tribale, qui sera présente dans la zone de sécurité”, selon le rapport du journal turc. (…)

 

صحيفة تركية: واشنطن تستحدث قوة “جيش العشائر” لنشرها بالمنطقة الآمنة شمال سورية

إسطنبول ــ جابر عمر – 24 فبراير 2019

كشفت صحيفة “صباح” التركية، اليوم الأحد، أن الولايات المتحدة الأميركية تستحدث قوة كردية جديدة باسم “جيش العشائر” لتنتشر في المنطقة الآمنة شمال سورية، والتي سبق أن أعلنت واشنطن أنها منطقة لن تدخلها ما تسمّى “قوات سورية الديمقراطية“، أو القوات التركية.

وجاء في تقرير الصحيفة التركية أنّ “الولايات المتحدة الأميركية تواصل لعبتها في شرق الفرات، ووضع أقنعة جديدة للوحدات الكردية، مع استحداث قوة جديدة باسم “جيش العشائر”، وستوجد هذه القوة في المنطقة الآمنة”.

ولفتت الصحيفة إلى أنّ “قادة أميركيين اجتمعوا ثلاث مرات خلال أسبوع مع قادة من حزب العمال الكردستاني في سورية، وكان الحديث عن المنطقة الآمنة التي أعلن البنتاغون عدم دخول قوات سورية الديمقراطية إليها”.

وأكدت الصحيفة أن “الإدارة الأميركية عملت على تغيير اسم القوات الكردية باسم جديد هو جيش العشائر. وهذه القوة ستعمل تحت إمرة القيادي في العمال الكردستاني شاهين جيلو”.

وتتزامن هذه اللقاءات مع زيادة حدة التصريحات بأن المنطقة الآمنة ستكون من دون تركيا.

وكشفت الصحيفة أن “اللقاءات التي جرت شارك فيها قائد قيادة القوات الوسطى الأميركية سينتكوم، الجنرال جوزيف فوتيل. ومن ثم جرى اجتماع آخر في عين العرب شارك فيه وفد كبير من وزارة الدفاع الأميركية، واتخذت القرارات المذكورة”.

وأشارت أيضاً إلى أن “الأميركيين بدأوا بإنشاء نقاط مراقبة في بلدات رأس العين، وتل أبيض، ومنبج، والقامشلي، لمراقبة المنطقة الآمنة”، مبينةً أن “القاعدة الأساسية لمراقبة هذه المنطقة ستكون في مدينة عين العرب”.

وأضافت أن “الولايات المتحدة الأميركية ستسيّر دورياتها في المنطقة، ولحفظ أمن المنطقة سيتم اللجوء إلى تغيير اسم القوة التي ستعمل فيها”.

من جهة ثانية، نقلت الصحيفة عن مظلوم كوباني، الاسم الحركي لأحد قياديي الوحدات الكردية، المدعو فرحات عبدي، تأكيده أن “واشنطن ستخفض من عدد قواتها ولن تنسحب بالشكل الكامل، وسيستمر برنامج قتال داعش، وستواصل قوى التحالف وجودها على الجبهات مع تركيا وقوات النظام كما هي في مهامها”.

تحالف “الاتحاد الديمقراطي” ودمشق: رفض عربي ولا إجماع كردياً- L’alliance de « l’union démocratique » et Damas: rejet arabe et absence de consensus kurde


fds au nord est de la syrie - kurdes - tribus arabes et assyriens de la syrie 2017

 

Alliance de « l’union démocratique » et Damas: rejet arabe et absence de consensus kurde

Amin Al-Assi, 21 janvier 2019

Le parti kurde syrien, qui représente les groupes armés contrôlant l’Euphrate oriental, a franchi une étape supplémentaire dans les négociations avec le régime syrien sous les auspices de la Russie afin de résoudre le sort de cette région stratégique, d’éviter une éventuelle attaque turque ou de contrecarrer la zone de sécurité que la Turquie entend établir avec l’approbation et la couverture américaines. Mais le nouveau plan kurde a provoqué la colère de la composante arabe de la région, qui représente la majorité de sa population. Les tribus arabes ont considéré que les zones de « l’administration autonome kurde » gérée par « Union démocratique » dont ses forces armées sont « les Unités de protection du peuple » kurdes, sont des zones occupées. Tandis que « l’administration autonome » considère qu’elle a présenté une feuille de route pour les négociations « à la suite de discussions avec toutes les composantes communautaires du nord-est de la Syrie », d’autres partis kurdes ont estimé que le Parti de « l’Union démocratique » était en réalité un parti non syrien et que les Kurdes syriens ne faisaient pas confiance au régime syrien, considérant sa survie au pouvoir, un retour à la tyrannie.

Une « feuille » contenant des clauses censées être négociées entre les « unités » kurdes, le noyau dur des « Forces démocratiques de la Syrie/FDS » qui contrôlent la majeure partie de l’Euphrate syrien oriental et le régime syrien, placé sous les auspices de la partie russe, a été publiée samedi pour résoudre le sort de la région. Le document souligne « l’unité du territoire syrien », que « le régime en Syrie est un système démocratique républicain, et les administrations autonomes en font partie » et que ces administrations ont des « représentants au parlement ».

La partie kurde, par le biais de la « feuille » qui a finalement été remis à la partie russe, exigent qu’  « il y ait des drapeaux représentant les administrations autonomes, ainsi que le drapeau syrien, faire partie de l’armée syrienne et responsables de la protection de la frontière syrienne, que les forces de sécurité intérieure travaillent dans les zones de l’administration autonome selon les conseils locaux, conformément à la Constitution syrienne ». Les « Unités » kurdes exigent également que « l’éducation soit dans la langue maternelle (kurde), base de l’éducation dans les régions autonomes, tandis que la langue arabe est la langue officielle dans toute la Syrie et de répartir la richesse syrienne dans les régions syriennes de manière juste ».

Les « FDS » tentent d’éviter une opération militaire turque, qui les repoussent de la scène Syrienne, par une fuite en avant, en négociant avec le régime, avec lequel il a collaboré en 2012 et qui leur a confié la plus grande partie du nord-est de la Syrie pour encercler le mouvement révolutionnaire. Les « unités » kurdes ont émergé du dessous du manteau du régime en 2014, après avoir été devenues le bras terrestre de la « coalition internationale » contre l’organisation « Daech », les États-Unis lui a apporté le soutien pour la création d’une zone kurde dans le nord-est de la Syrie.

أقدم الطرف السوري الكردي، الممثل للمجموعات المسلحة المسيطرة على شرقي الفرات، على خطوة إضافية في إطار التفاوض مع نظام بشار الأسد، تحت رعاية روسية، لحسم مصير هذه المنطقة الاستراتيجية، وتفادي الهجوم التركي المحتمل هناك أو إحباط المنطقة الآمنة التي تنوي تركيا إقامتها بموافقة وغطاء أميركيين. لكن الخطة الكردية الجديدة أثارت حفيظة المكوّن العربي في المنطقة، كونه يشكّل غالبية سكانها، إذ اعتبرت عشائر عربية ما يُسمى بـ”الإدارة الذاتية” الكردية “بؤراً احتلالية” من قبل حزب “الاتحاد الديمقراطي”، الذي يتخذ من “وحدات حماية الشعب” الكردية ذراعاً عسكرية له. وفي الوقت الذي اعتبرت “الإدارة الذاتية” أنها تقدّم خارطة طريق للتفاوض “عقب حوارات مع جميع المكونات المجتمعية في شمال شرق سورية”، رأت جهات كردية أخرى أن حزب “الاتحاد الديمقراطي” هو فعلياً حزب غير سوري، وأنّ أكراد سورية لا يثقون بالنظام السوري، معتبرين بقاءه في السلطة عودة إلى الاستبداد.

ونُشرت يوم السبت “ورقة” تتضمّن بنوداً من المفترض أن تكون محلّ تفاوض بين “الوحدات” الكردية، النواة الصلبة لـ”قوات سورية الديمقراطية” التي تسيطر على أغلب منطقة شرقي نهر الفرات السورية، وبين النظام السوري، برعاية من الجانب الروسي، لحسم مصير المنطقة. وتؤكد الورقة على “وحدة الأراضي السورية”، وعلى أنّ “النظام في سورية نظام جمهوري ديمقراطي، والإدارات الذاتية جزء من هذا النظام”، وأن يكون لهذه الإدارات “ممثلون في البرلمان”.

ويطالب الجانب الكردي من خلال الورقة، التي سلّمت للجانب الروسي أخيراً، “بأن تكون هناك أعلام تمثّل الإدارات الذاتية، إلى جانب العلم السوري، وأن تكون قسد جزءاً من الجيش السوري، والمسؤولة عن حماية الحدود السورية، وأن تعمل قوى الأمن الداخلي في مناطق الإدارات الذاتية وفق المجالس المحلية، بما لا يتعارض مع الدستور السوري”. كذلك تطالب “الوحدات” بأن “يكون التعليم باللغة الأم (الكردية)، وهي أساس التعليم في مناطق الإدارات الذاتية، واللغة العربية هي اللغة الرسمية في عموم سورية، وأن توزّع الثروات السورية على المناطق السورية بشكل عادل”.

وتؤكد الورقة أنّ “الوحدات” الكردية التي شكّلت ما يسمى بـ”الإدارة الذاتية” في شمال شرقي سورية منذ عام 2013، تتعامل كسلطة أمر واقع في منطقة شرقي الفرات، التي يشكل العرب غالبية سكانها.

وتحاول “قسد” تجنّب عملية عسكرية تركية تقصيها عن المشهد السوري من خلال الهروب إلى الأمام بالتفاوض مع النظام، الذي تواطأ معها في عام 2012 وسلّمها أغلب مناطق الشمال الشرقي السوري لمحاصرة الحراك الثوري. وخرجت “الوحدات” الكردية من تحت عباءة النظام في عام 2014، بعد أن أصبحت الذراع البرية لـ”التحالف الدولي” ضد تنظيم “داعش”، حيث دفعها الدعم الأميركي لوضع أسس إقليم ذي صبغة كردية في شمال شرقي سورية، أثار قلق الأتراك.

ولطالما رفض النظام معاملة “الوحدات” الكردية معاملة الندّ، محذراً إياها من مصير السحق على يد قواته في حال عدم تسليم شرقي الفرات من دون شرط. ولكن وجود قوات أميركية لجم النظام ومنعه من اقتحام المنطقة. وأكد مسؤولو النظام أكثر من مرة رفضهم التفاوض مع الأكراد على أساس منحهم امتيازات جديدة تتعلّق بالاعتراف بالإدارات الذاتية، وحصر هذا التفاوض بمنح الأكراد حقوقاً ثقافية لا أكثر ولا أقل.

ومن خلال نظرة متفحّصة على ورقة “الوحدات” الكردية، يتبيّن أنّ الأخيرة تقدّم ورقة حوار لا تفاوض، إذ ليس من المتوقّع أن يمنحها النظام أكثر من امتيازات شخصية لبعض قياداتها. ومن الواضح أنّ “الوحدات” تبحث عن اعتراف من النظام بها، من خلال المطالبة برفع أعلامها في شمال شرقي سورية، واعتماد اللغة الكردية لغة تعليم، في حين يبحث النظام عن استسلام غير مشروط، وتسليم المنطقة برمتها له، خصوصاً أنه يدرك أنّ الأكراد باتوا في وضع لا يسمح لهم بإملاء الشروط مع الانسحاب الأميركي والضغط التركي.

كذلك يصرّ النظام على حلّ قوات “قسد” وحلّ قوى الأمن الداخلي التابعة لـ”الوحدات” الكردية، لقطع الطريق أمام محاولات شرعنة وجود قوات بديلة، ربما تحلّ محلّ قواته، وجلّ ما يطرحه عدم ملاحقة المنتسبين لهذه القوات. كذلك يرفض النظام مبدأ اللامركزية بالإدارة، ومن ثمّ ليس من الوارد الاعتراف بالإدارات الذاتية التي تطالب بها “الوحدات” الكردية، لأنها ستكون مقدمة لتقسيم البلاد، وهو ما يرفضه عموم السوريين.

ويحاول الجانب الكردي الحصول على ضمانات تتعلّق بتوزيع الثروة، كون شمالي شرقي سورية غنياً بالثروات التي استأثر بها النظام طيلة عقود، وتسيطر عليها حالياً “الوحدات” الكردية، من ثروة نفطية وزراعية. ولكن النظام يسعى للسيطرة مجدداً على هذه الثروات، خصوصاً أنّ اقتصاده كان يعتمد على ثروات منطقة شرقي الفرات التي تضمّ محافظات الرقة والحسكة ودير الزور، التي تعدّ هي سورية المفيدة.

إلى ذلك، لقيت الورقة رفضاً كبيراً من أطراف عدة، إذ أعلنت عشائر عربية في محافظات دير الزور والحسكة والرقة في بيان لها، وزّع يوم السبت، أنّ الإدارة الذاتية “هي بؤر احتلالية من قبل حزب الاتحاد الديمقراطي لمدن وبلدات عربية بالكامل، تمّ تحريرها من داعش بالتشارك مع المقاتلين من أبناء المنطقة، والذين تزيد نسبتهم في القوات المشاركة عن 80 في المائة”. وأضافت “أهل المنطقة يحرّرون مدنهم وبلداتهم التي لا يقطنها ولا كردي واحد، والاتحاد الديمقراطي يضمها لإدارته الذاتية، وتصبح منطقة كردية، في مشهد سريالي لا مثيل له في التاريخ، ومن ثمّ يقومون بمساومة الأسد بالاعتراف بسلطته عليها، مقابل اعترافهم بشرعيته”.

وأكّدت العشائر رفضها لـ”أي خطط أخرى تصبّ في الاتجاه نفسه، والتي تصدر عن الاتحاد الديمقراطي، كجهة أجنبية محتلة لأراضينا وناهبة لخيرات مدننا وبلداتنا وقرانا، ومنتهكة لحقوق أهلنا السكان المحليين، ولا علاقة لها بالمنطقة الشرقية عموماً”، وفق البيان. كذلك، خرجت تظاهرات في مدن عدة شرقي الفرات رفعت شعارات منددة بالتقارب مع النظام، مهددةً بقلب الطاولة في حال تسليم المنطقة له.

من جانبه، أشار الباحث السياسي المقرّب من “الإدارة الذاتية” الكردية، إدريس نعسان، في حديث مع “العربي الجديد”، إلى أنّ “البنود التي قدّمتها الإدارة الذاتية تعتبر بمثابة خارطة طريق للتفاوض على أساسها مع الحكومة السورية، برعاية روسية وضمانة دولية”، مضيفاً أنه “رغم حدوث مفاوضات أو لقاءات تمهيدية في السابق، لكنها لم تتمخّض عن نتائج حقيقية يمكن الاستناد إليها لإيجاد صيغة مشتركة لإدارة مناطق النظام ومناطق الإدارة الذاتية”. وأوضح نعسان أنّ “الإدارة الذاتية وضعت عدداً من البنود لتوضيح رؤيتها لصيغة الحلّ في البلد، وشكل ومستقبل سورية التي تتطلع إليها مكونات مناطقها”، مشيراً إلى أنها “توصّلت عبر مناقشاتها المستمرة والحوارات المتواصلة مع جميع المكونات المجتمعية في شمال شرق سورية، إلى وضع الخارطة الأخيرة كأساس للتفاوض مع الحكومة السورية”.

وحول موعد بدء المفاوضات، قال نعسان إنّ ذلك “يعتمد على توفّر الإرادة الحقيقية لدى الطرف الآخر، وكذلك استعداد روسيا لرعايتها ولتقديم الضمانات اللازمة التي من شأنها تبديد مخاوف الإدارة الذاتية تجاه التزام الحكومة السورية بمخرجات التفاهم، وكذلك توفير الحماية الدولية اللازمة ضدّ التهديدات الخارجية، ولا سيما التركية على الحدود الشمالية السورية”.

ولا يمثّل حزب “الاتحاد الديمقراطي”، صاحب مبادرة التفاوض مع النظام، سوى جانب من الشارع الكردي السوري الذي يرفض مبدأ العودة إلى النظام الذي لطالما مارس الانتهاكات بحق الأكراد السوريين منذ عام 1963.

وفي هذا السياق، قال رديف مصطفى، نائب رئيس “رابطة الأكراد السوريين المستقلين”، في حديث مع “العربي الجديد”: “نحن نعتقد أنّ حزب الاتحاد الديمقراطي هو فعلياً حزب غير سوري، نظراً لتبعيته السياسية والعسكرية لحزب العمال الكردستاني، وبالتالي إذا أراد طرح أي مبادرة أو مشروع وطني، فعليه فكّ ارتباطه بالعمال الكردستاني”. وأضاف “نحن أكراد سورية بغالبيتنا لا تثق بالنظام السوري ونعتقد أنّ بقاءه في السلطة يعني العودة إلى الاستبداد والديكتاتورية. هذا النظام عاجز فعلياً عن حلّ أي قضية وطنية عالقة، منها القضية الكردية، ونعتبر أنّ نظام الأسد نظام غير شرعي ومغتصب للسلطة، وارتكب جرائم حرب، وجرائم ضدّ الإنسانية، وينبغي محاكمة رموزه وأركانه”.

وأعرب مصطفى عن قناعته بأنّ جيش النظام “ليس جيشاً وطنياً، إنما مجرّد عصابة للقتل والدمار وبصبغة طائفية”، مشيراً إلى أنّ “القبول بنظام مركزي، يعني أنّ فكرة الإدارة الذاتية والاعتراف بها لا معنى لها”. وتابع “نحن أكراد سورية، مكوّن أساسي من مكونات الشعب السوري، له ما لنا وعليه ما علينا، والقضية الكردية في سورية هي قضية وطنية ديمقراطية بامتياز، ولا يمكن حلّها إلا في إطار دولة وطنية ديمقراطية حرة قائمة على أساس دستور جديد يضمن سيادة القانون وحقوق المواطنة. أما في ما يخصّ اللغة والحقوق الاجتماعية، فباعتقادي هذه حقوق طبيعية ملتصقة بالبشر، وهي ليست منحة من أحد، وليست مجالاً للتفاوض أصلاً”.

Retrait de 10 mécanismes de Syrie. Un ballon de Test américain “pour toutes les parties”


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L’armée américaine procède à un retrait de matériel de Syrie

L’annonce en décembre, par le président américain, d’un retrait immédiat et complet des quelque 2 000 soldats en Syrie avait pris de court les alliés de Washington et suscité leur inquiétude.

Le Monde avec AFP– vendredi 11 janvier 2019

L’armée américaine a commencé à procéder à un retrait de matériel de Syrie, a confirmé jeudi 10 janvier un responsable du ministère de la défense, alors que le calendrier du retour des quelque 2 000 soldats déployés en Syrie promis par Donald Trump reste flou. « Je peux confirmer le déplacement de matériel de Syrie. Pour des raisons de sécurité, je ne vais pas donner davantage de détails pour l’instant », a indiqué à l’AFP ce responsable.

CNN avait initialement révélé ce retrait de matériel. « Un peu de cargaison est déjà partie », avait confié à la chaîne un responsable de l’administration américaine sans préciser le contenu du chargement.

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Rétropédalage

L’annonce en décembre, par le président américain, d’un retrait immédiat et complet des quelque 2 000 soldats en Syrie combattant le groupe djihadiste Etat Islamique (EI) avait pris de court les alliés de Washington et suscité leur inquiétude. Mais depuis, le gouvernement américain a multiplié les messages pour gommer l’impression initiale de départ précipité donnée par M. Trump.

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Dimanche, le conseiller pour la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Bolton, a affirmé à Jérusalem que le retrait américain de Syrie devait se faire de telle sorte que la défense d’Israël et « d’autres amis » des Etats-Unis dans la région soit « absolument assurée ». « Le président Trump a pris la décision de retirer nos troupes, nous allons le faire », a indiqué jeudi le chef de la diplomatie, Mike Pompeo, se gardant toutefois de mentionner un calendrier.

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Au fil des jours, Washington a procédé à un rétropédalage en fixant des conditions loin d’être réunies pour un départ de Syrie : une défaite définitive de l’EI et l’assurance que les combattants kurdes ayant lutté contre les jihadistes aux côtés des Américains seront protégés.

 

سحب لـ10 آليات من سوريا.. بالون اختبار أميركي “لكل الأطراف”

11 يناير,2019

أحدث بدء الولايات المتحدة في سحب 10 آليات مدرعة من سوريا، تضاربا كبيرا في رؤى الأطراف المختلفة له، في الوقت الذي لا يزال فيه التوتر متصاعدا على الأرض بين تركيا والأكراد.

وأكد الناطق باسم التحالف الدولي الذي تقوده الولايات المتحدة شون راين، أن عملية انسحاب القوات الأميركية من سوريا بدأت بالفعل، وأوضح في رد على رسالة من “سكاي نيوز عربية”: “بدأت قوة المهام المشتركة -عملية العزم الصلب- عملية انسحابنا المدروسة من سوريا”، في إشارة إلى التحالف ضد تنظيم “داعش”، رافضا إعطاء تفاصيل تتعلق بالجدول الزمني للعملية والمواقع أو تحركات الجنود “لأسباب أمنية”.

لكن مسؤولا في وزارة الدفاع الأميركية نفى سحب أي جنود من سوريا، مضيفا: “قمنا بسحب بعض المعدات العسكرية”، حسبما أوردت وكالة “أسوشيتد برس”.

وكانت مصادر ميدانية قد تحدثت عن انسحاب دفعة تتألف من 150 عسكريا أميركيا مع مدرعاتهم، من ريف الحسكة الشمالي الشرقي.

وقال مدير المرصد السوري لحقوق الإنسان رامي عبد الرحمن لموقع “سكاي نيوز عربية” إنه حصل على معلومات ميدانية من نحو 10 مصادر مختلفة، بأن 150 عنصرا من القوات الأميركية العاملة ضمن عملية “العزم الصلب”، قد تحركوا من ريف الحسكة الشمالي الشرقي إلى داخل الحدود العراقية.

وقال عبد الرحمن إن القوات مؤلقة من 10 آليات مع فرق لهندسة الألغام، وانسحبت من قاعدة رميلان العسكرية التي تضم مهبطا للطائرات المروحية.

ونقل المرصد عن مصادر وصفها بالموثوقة، أن عمليات انسحاب مماثلة من المرتقب أن تجري خلال الأيام والأسابيع المقبلة، على شكل مجموعات صغيرة بشكل متتال، من عدة قواعد ومواقع للقوات الأميركية في شرق نهر الفرات.

بالون الاختبار وخيارات الأكراد

واعتبر الكاتب الصحفي الكردي رستم محمود أن الانسحاب الاميركي “ليس انسحابا تاما”، موضحا لموقع “سكاي نيوز عربية” أن “واشنطن تتحسب لوجود قوى على الأرض بينها توتر كبير مثل الأكراد والجيش التركي“.

وأضاف أنه “ليس الانسحاب الذي وعد به الرئيس الأميركي دونالد ترامب في بداية الأمر. أنا أعتقد أنه بالون اختبار لكافة الأطراف على الأرض”.

وينهي هذا الانسحاب الذي “خلط الأوراق ميدانيا”، المرحلة المريحة للأكراد الذين كانوا يعتمدون على الولايات المتحدة في حمايتهم، لذا فهم مطالبون بالدخول في تفاصيل إعادة التوازن والتمييز بين الخيارات السيئة بين الخضوع للنظام في دمشق أو الدخول في معركة غير متكافئة مع تركيا.

Retrait de 10 mécanismes de Syrie. Un ballon de Test américain “pour toutes les parties”

OSDH – 11 janvier 2019

Le début du retrait de 10 véhicules blindés des États-Unis de la Syrie, a causé un grand conflit contradictoire parmi les différentes parties, alors que la tension monte toujours sur le terrain entre la Turquie et les Kurdes.

Le porte-parole de la coalition dirigée par les Etats-Unis, Sean Ryan, a déclaré que le retrait des troupes américaines de la Syrie avait déjà commencé, « la force opérationnelle interarmées – Opération de la détermination ferme – a commencé notre retrait délibéré de la Syrie », a-t-il déclaré en réponse à une lettre de Sky News Arabia. Se référant à la coalition contre l’organisation « Daech », refusant de donner des détails concernant le calendrier de l’opération et les sites ou mouvements de soldats « pour des raisons de sécurité ».

Un responsable américain de la défense a nié le retrait de troupes de la Syrie, ajoutant: « Nous avons retiré du matériel militaire », selon l’agence Associated Press.

Des sources sur le terrain ont parlé du retrait d’un groupe de 150 soldats américains et de leurs véhicules blindés de la campagne au nord-est de Hassaké.

Le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Rami Abdul Rahman, a déclaré à Sky News Arabiya qu’il avait reçu des informations sur le terrain émanant d’une dizaine de sources différentes indiquant que 150 membres des forces américaines participant à l’opération « Determination solide » s’étaient déplacés de la campagne de Hassaké au nord-est à la frontière vers l’Irak.

Abdul Rahman a déclaré que les troupes étaient composées de 10 mécanismes avec des équipes d’ingénieurs miniers et se sont retirées de la base militaire de Roumailane, qui comprend un terrain d’atterrissage d’hélicoptère.

Selon l’Observatoire, des sources crédibles, il a déclaré que des retraits similaires devraient avoir lieu dans les jours et les semaines à venir, sous la forme de petits groupes successifs, à partir de plusieurs bases et emplacements des forces américaines dans l’est de l’Euphrate.

Ballon de test et les options des kurdes

« Le retrait américain n’est pas un retrait complet », a déclaré le journaliste kurde Rustom Mahmoud. « Washington craint la présence des forces sur le terrain, entre lesquels existent de grandes tensions, telles que les Kurdes et l’armée turque”.

« Ce n’est pas le retrait promis par le président Donald Trump au début. Je pense que c’est un ballon d’essai pour toutes les parties sur le terrain ».

Ce retrait qui a « mélangé les cartes sur le terrain » mettra fin à une étape commode pour les Kurdes, qui, durant, se sont appuyés sur les États-Unis pour les protéger. Ils sont donc obligés d’entrer dans les détails du rééquilibrage et de la distinction entre les mauvais choix entre la soumission au régime de Damas ou une bataille inégale avec la Turquie.