الخبير العطار: عين طهران على تشييع الشعب وروسيا تحقق أحلام القياصرة في سوريا
August 13, 2018 Leave a comment
Vive la liberté du peuple-A bas la dictature
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June 19, 2018 Leave a comment
18 juin 2018 Damas –
L’Observatoire syrien des droits de l’homme:
Dans le cadre de l’assouplissement des contrôles de sécurité dans la capitale Damas, les forces de l’ordre poursuivent, progressivement, le processus de retrait des Barrages (Check point) installés dans rues du centre ville Damas, où environ 25 postes de contrôle ont été enlevés au cours des neuf derniers jours. L’observatoire syrien des droits de l’homme a publié hier que des forces du régime ont vidé les postes de surveillance et barrières militaires pour les supprimer définitivement, en particulier les obstacles qui constituent les points les plus denses et embouteillés dans les quartiers de la capitale Damas, les forces du régime continuera à alléger le nombre d’obstacles jusqu’à l’élimination de tous les obstacles des forces du régime et des militants qui lui sont fidèles qui contrôlent les barrières, comme les comités populaires et d’autres groupes dans la capitale Damas,
Selon la «feuille de route» conciliée avec les États-Unis, les militaires turcs sont entrés dans les banlieues de la ville syrienne de Manbij et ont commencé à les patrouiller. Helil Bozi, membre des Forces démocratiques syriennes (FDS), a raconté à Sputnik ce qui se passe actuellement dans la zone.
Dans une interview accordée à Sputnik, le commandant du Conseil militaire de Manbij Helil Bozi a confirmé que les militaires turcs n’étaient pas entrés dans cette ville syrienne mais restaient dans ses banlieues.
«À l’heure actuelle, la situation à Manbij est calme. Dans la ville, il n’y a que des combattants du Conseil militaire. À part eux, il n’y a pas d’autres forces dans la ville. Conformément à l’accord entre la Turquie et les États-Unis, l’armée turque a commencé à patrouiller les zones frontalières aux environs de la rivière Sajour. À leur tour, les militaires de la coalition [dirigée par les USA, ndlr] patrouillent la limite de Manbij», a-t-il déclaré.
Plus tôt, Ankara et Washington ont approuvé une «feuille de route» censée stabiliser la situation dans la ville syrienne de Manbij, libérée par des formations kurdes du joug de Daech* en juin 2016. Le vice-Premier ministre turc, Bekir Bozdag, a déclaré que les parties s’étaient accordées sur l’agenda de sortie des Unités de protection du peuple (YPG) en Syrie. Ces informations ont par la suite été confirmées par le département d’État américain.
La semaine dernière, l’état-major turc a annoncé que les militaires turcs et américains s’étaient accordés sur la mise en place de cette «feuille de route».
February 4, 2017 Leave a comment
Stéphane Bussard
Jeudi 2 février 2017 à
Le juge chargé d’instruire le dossier à charge contre des responsables du régime de Bachar el-Assad a été nommé. Retour sur cette étape importante dans la lutte contre l’impunité de Damas
Quand elle découvrit pour la première fois la photo de son frère, mort, torturé, sur l’application WhatsApp de son téléphone portable, A. H commença à trembler. Elle était seule dans son salon de coiffure dans le quartier de Chapinero, dans la banlieue ouvrière de Madrid. C’était en 2015. Bien que vivant à l’étranger, elle était proche de son frère de Syrie, qui fut tantôt chauffeur de bus, de taxi avant de fournir des magasins en denrées avec son véhicule. Un peu moins de deux ans plus tard, comme l’a révélé «Le Temps», elle a déposé mercredi la première plainte pénale contre des membres des forces de sécurité et des renseignements du régime syrien. En qualité de victime indirecte des crimes commis contre son frère.
C’est le juge Eloy Velasco, de l’Audienca nacional, un tribunal de grande instance de la capitale espagnole, qui va instruire le dossier fort de 3600 pages de documents. Il s’était déjà distingué en menant un procès retentissant impliquant des militaires salvadoriens.
Pour parvenir à cette Syrienne parlant parfaitement l’espagnol, qui vit en Espagne depuis cinq ans et qui a depuis été naturalisée, Stephen Rapp, ex-ambassadeur de l’administration Obama pour les questions relatives aux crimes de guerre, a dû se rendre à Istanbul. Il y a rencontré des représentants d’une association qui avait créé une page Facebook avec les photos de César, un photographe de la police syrienne qui fit défection. Objectif: identifier les victimes du régime syrien parmi les plus de 50 000 clichés pris par le déserteur entre 2011 et 2013.
Dans la liste de familles de victimes qu’on soumet à l’ex-ambassadeur, un numéro de téléphone attire son attention: 34. C’est le code international pour l’Espagne. Il localise ainsi A. H. La procédure s’amorce avec Almudena Bernabeu, une avocate espagnole de San Francisco. Stephen Rapp reconnaît que son lieu de résidence est une chance. La justice espagnole est prête à inculper des responsables de haut niveau pour autant qu’un membre de la famille de la victime soit espagnol.
Jeudi, Stephen Rapp, qui fut le procureur général du Tribunal spécial pour la Sierra Leone, ne cachait pas sa satisfaction de battre une brèche dans l’impunité du régime de Bachar el-Assad. La plainte pénale accuse neuf individus de terrorisme d’Etat. Il y a parmi eux, explique-t-il, notamment les directeurs d’un centre de détention et du Département des renseignements militaires et des individus travaillant dans la cellule de crise mise en place par le régime de Bachar el-Assad peu après l’éclosion du Printemps syrien. La justice espagnole a demandé à l’accusation de ne pas divulguer les noms des accusés, soulignant qu’ils pourraient, le cas échéant, être interpellés par surprise hors de Syrie. Ils sont accusés d’avoir participé à la torture et à l’exécution du frère de la plaignante, 43 ans. «Il est question ici de terrorisme d’Etat. Ces individus ont utilisé la violence pour intimider la population et non pas pour obtenir des informations spécifiques. Elles n’ont d’ailleurs rien tenté pour cacher ces crimes.»
June 19, 2012 Leave a comment
Le Point.fr – Publié le 19/06/2012
Propos recueillis par ARMIN AREFI
Interdite, comme les journalistes, d’entrée en Syrie pour enquêter sur la réalité du terrain, l’ONG Amnesty International a décidé de briser un tabou. L’organisation a envoyé clandestinement sur place Donatella Rovera, principale conseillère d’Amnesty International pour les situations de crise. Durant cinq semaines, la chercheuse s’est rendue dans 23 villes et villages des gouvernorats d’Alep et d’Idlib (nord-ouest), au coeur des zones où les forces gouvernementales syriennes ont lancé en mars et en avril des offensives de grande ampleur. Elle en revient avec un rapport de 70 pages, dans lequel elle accuse les forces de sécurité syriennes de crimes contre l’humanité, sans pour autant épargner l’opposition armée. Dans une interview au Point.fr, Donatella Rovera revient sur son voyage en enfer.
Le Point.fr : Qu’avez-vous observé sur le terrain ?
Donatella Rovera : Une série d’opérations militaires très musclées ont eu lieu entre fin février et la mi-avril. Le schéma est toujours le même. D’importants contingents de l’armée (50 à 80 chars) sont déployés autour des petites villes qu’ils bombardent aveuglément. Dans certains cas, l’opposition armée tente ce qu’elle peut pour les en empêcher, en vain. Une fois que les soldats dissidents se sont retirés, l’armée pénètre à l’intérieur des cités. Les soldats inspectent alors chaque maison. De jeunes hommes, mais parfois aussi des vieillards, ou des enfants, sont sortis de leur domicile pour être exécutés. Une mère de la localité de Sirmin m’a raconté avoir été séparée de ses trois fils, qui ont été abattus devant ses yeux. Avant de quitter les lieux, les forces du régime ont mis le feu aux corps. Ces opérations très courtes et très intenses peuvent ne durer qu’une seule journée.
Comment expliquez-vous ces rafles ?
Les seules personnes pouvant répondre à cette question sont les soldats eux-mêmes. Mais la manière systématique qu’ils ont d’opérer indique qu’il s’agit de raids punitifs. Des opérations similaires ayant été méthodologiquement perpétrées dans différentes régions, il est exclu qu’elles soient le fait d’éléments échappant au contrôle du régime. Bien au contraire, il semble bien s’agir d’une politique étatique.
L’ONU accuse dans un rapport Damas d’utiliser les enfants comme “boucliers humains”. Partagez-vous la même analyse ?
Les enfants ont été victimes de toute la panoplie de répression, comme les adultes. Certains ont été torturés, détenus, ont été visés par des tirs aveugles. Mais la grande majorité des exécutions vise toutefois des adultes. Il faut garder en tête que chaque maison visée en Syrie compte bien plus d’enfants que d’adultes. Par conséquent, on ne peut dire que les enfants sont plus visés que leurs aînés.
Hormis les chars, d’autres moyens ont-ils été employés par l’armée ?
Outre l’envoi de roquettes, des hélicoptères ont tiré sur l’opposition armée, ainsi que sur la population, à partir de fin janvier. Il s’agit essentiellement de mitraillettes. Les tirs se sont multipliés ces dernières semaines. Ils ont également visé des civils qui tentaient de s’échapper de leur village.
Des manifestations ont-elles eu lieu après ces incursions ?
Les populations fuient au moment des incursions, mais la majorité reviennent par la suite. Dans certains villages, les manifestations se poursuivent tous les jours, parce que l’armée n’est plus présente en face d’eux. Positionnés sur les autoroutes, les soldats tirent régulièrement de loin, sans horaire particulier. Ils tuent et blessent des citoyens pacifiques. C’est notamment le cas à Alep. Cette grande ville est d’autant plus intéressante qu’elle est l’un des derniers bastions à avoir rejoint la contestation, en mai dernier. Elle n’est donc pas victime de combats entre l’armée et l’opposition armée. Chaque jour, plusieurs manifestations pacifiques sont organisées en différents points de la ville. Généralement, les chabiha (miliciens en civil) du régime arrivent sur place en un quart d’heure, avant de tirer à balles réelles. Or, les gens blessés ne peuvent être soignés à l’hôpital, de peur d’être arrêtés.
Une situation qui rappelle les débuts de la contestation ?
Exactement, c’est pour cela que cette ville demeure particulièrement intéressante. Elle reflète exactement l’état du reste du pays il y a un an.
Aujourd’hui, Damas ainsi que ses alliés russes et chinois évoquent une guerre civile contre des terroristes…
Il n’y a pas de guerre civile en Syrie. Ce qui se passe depuis quinze mois dans le pays est relativement clair. Nous avons eu un mouvement de manifestations pacifiques réprimées par les tirs des forces de sécurité. Des enfants, notamment à Deraa, ont été arrêtés et torturés. Après un certain nombre de mois, une opposition armée s’est développée. Il ne s’agit pas pour l’instant de groupes armés s’en prenant à des populations civiles, comme l’affirme le régime syrien. Bien au contraire, il y a des forces gouvernementales bien identifiées, opérant avec les miliciens chabiha, qui répondent à une chaîne de commandement très bien établie. Maintenant, les dernières semaines ont été marquées par de nouveaux cas de figure, avec les massacres de Houla et d’el-Koubeyr, mais on n’en sait pas davantage que les médias.
Vous affirmez qu’il n’y a pas de guerre civile. Pourtant, les forces de sécurité majoritaires alaouites s’en prennent à des manifestants sunnites…
Ils ne commettent pas d’attaques de leur propre initiative. L’usage de la violence reste fermement contrôlé. Il ne s’agit pas d’une communauté qui s’en prend à une autre. Maintenant, le problème sectaire en Syrie ne date pas d’aujourd’hui. Cela fait des dizaines d’années que le pouvoir reste monopolisé par un certain groupe (les Alaouites, NDLR).
Vous parlez dans votre rapport de crimes contre l’humanité commis par les forces du régime, mais également de violations venant de l’Armée syrienne libre…
Il y a clairement des abus commis par l’opposition armée. Nous avons vu certains soldats et chabiha être battus au moment de leur capture. Ce sont d’ailleurs les dissidents eux-mêmes qui apportent ces preuves de violations des droits de l’homme en les filmant et en les diffusant sur YouTube. Cela reste pour l’instant des cas individuels, mais qui n’en restent pas moins inacceptables.
Les violences commises par les deux parties sont-elles comparables ?
Pas pour l’instant. D’un côté, nous avons un régime qui possède le monopole de la violence, non seulement depuis le début du mouvement de contestation, mais aussi depuis des dizaines d’années. De l’autre, une opposition armée qui s’est formée au fur et à mesure.
Sur le plan international, la Russie semble bloquer toute solution à l’ONU.
Certes, il y a un blocage de la part de la Russie et de la Chine, mais il existe une mauvaise volonté de la part des mêmes pays occidentaux qui haussent le ton aujourd’hui. Où l’Europe et les États-Unis étaient-ils il y a quinze mois, lorsque des manifestants pacifiques se faisaient tirer dessus ? À cette époque, il n’y avait pas encore d’opposition armée, et la situation était bien moins compliquée qu’aujourd’hui. Pourquoi n’ont-ils pas agi ? Rien que cette semaine, le gouvernement suisse parle de soumettre au Conseil de sécurité une lettre demandant que la Syrie soit déférée devant la Cours pénale internationale. Cela aurait dû être fait depuis bien longtemps. Or, même pour cette initiative, les pays européens disent qu’il faut encore donner un peu de temps avec la mission de Kofi Annan…
Quel est votre avis sur ce plan ? Est-ce une chance pour la paix, ou du temps supplémentaire accordé à Bachar el-Assad ?
Le mandat – observer un cessez-le-feu – n’était clairement pas ce qu’il fallait. Tout d’abord, parce qu’il n’y a pas de cessez-le-feu, mais également parce qu’il fallait obtenir un mandat pour mener une réelle enquête sur la situation des droits de l’homme dans le pays. Ainsi, il est clair que cette mission d’observateurs n’est pas la réponse à la situation.
Le gouvernement syrien ainsi que certains rapports font état de la présence de soldats djihadistes dans les rangs de l’opposition. En avez-vous aperçu ?
Je n’ai pas rencontré de combattants étrangers sur le terrain. Il est vrai que l’appellation des soldats de l’opposition diffère selon leur camp, mais tous les soldats que j’ai aperçus, peu importe leur cause, étaient des Syriens.
Que vous ont dit les populations que vous avez rencontrées ?
Chaque personne rencontrée me demandait pourquoi personne ne les aide, pourquoi le monde les regarde se faire massacrer sans rien faire. La situation en Syrie n’est toujours pas centrée sur la CPI, alors que dans le cas libyen cela s’est fait en un mois. La commission d’enquête de l’ONU, créée en septembre dernier, n’a toujours pas pu mettre un pied dans le pays, sans que personne pousse pour qu’elle y accède. Il existe tout simplement encore toute une série d’options entre “ne rien faire” et “une intervention armée”.
November 26, 2011 Leave a comment
في كل دول العالم .. المصور يُحترم .. و يكون له لباس خاص يدل عليه .. ثم يكرَم ، كيف لا وهو عين المشاهد .. عين الحقيقة التي لا يمكن اخفاؤها ..
في سوريا .. الزي الخاص بالمصورين يعني انك ملاحق .. مستهدف .. وإن اُعتقلت فإنك تتهم بوهن عزيمة الأمة، واضعاف الشعور القومي، وربما النيل من هيبة الدولة!، لكن عصابات آل الأسد قد اختصرت الطريق هذه المرة، باقتلاع عيّني المصوّر فرزات الجربان! ..
فلأجلك يا فرزات .. ولأجل كل المصورين الشهداء.. سنلقّن آل الأسد أعتى الدروس غداً.. وفاءً لروحك .. وعملك واخلاصك يا شهيد الحريّة …….. الشهيد فـرزات الجـربـان ..
Dans tous les pays du monde .. le photographe est respecté .. porte un vêtement spécial qui l’indique .. il a tous les honneurs, ce qui est normal, n’est-il pas l’oeil du spectateur ?.. L’oeil de la vérité qui ne peut pas être cachée ..
En Syrie .. l’Uniforme du photographes signifie être une Cible .. il est arrêté, accusé de défaillance à la nation, d’affaiblir le sentiment national, et même d’atteindre au prestige de l’Etat ! Mais les gangs d’Al-Assad ont raccourci le chemin cette fois-ci, en extirpant les yeux du photographe Farzat el-djerbane! ..
Pour toi Farzat .. Et pour tous les photographes martyrs .. Nous donnerons une bonne leçon à Al-Assad, la leçon la plus puissantes .. en mémoire de ton âme ..à ton travail et ton dévouement… ô Toi martyr de la liberté …….. O Martyr Farzat el-djerbane ..