Ils sont voués à l’échec .. à Astana


 

1-27

Ils sont voués à l’échec .. à Astana

 

Le colonel, Mustafa Bakur, commandant de ‹Jaych al-Izza » un groupe de l’opposition syrienne situé au nord de Hama, a écrit : « ce jeu Russe, ils pensent être en mesure de ressusciter les morts après les avoir enterrés », mettant ainsi en garde l’opposition de ne pas participer à la conférence d’Astana. Quelques jours plus tard, le major Yasser Abdel Rahim, membre de la délégation de l’opposition à Astana, a annoncé qu’il participerait à leurs discussions « pour défendre le peuple syrien qui souffre sous le bombardement du régime et de la Russie, et pour le soulager de la pression qui s’exerce sur lui ».

Avant de quitter Istanbul pour Astana, le chef de l’opposition Ahmed Toma a déclaré qu’ils y vont et derrière eux ce que les forces militaires avaient gagné sur le terrain. Des sources de la délégation du système de négociation ont déclaré: « Nous avons appris de la part du représentant de l’ONU qu’il n’y a pas de compromis sur le comité constitutionnel, ni sur le choix de ses personnalités, ni sur ses mécanismes de travail, ni sur le principe de sa présidence conjointe. La réunion sera donc routinière comme ses prédécesseurs ».

L’impression la plus importante qui peut alors être prise est que ni l’opposition ni le régime n’ont rien à voir avec ce qui se passe dans le cycle actuel de la conférence d’Astana et qu’il est tenu pour des programmes sur les relations russo-turques, aux côtés de l’Iran, à la lumière de l’évolution de la situation en Syrie et de l’organisation du conflit.

La précédent session (12eme) s’est terminée par un échec en ce qui concerne la constitution du Comité constitutionnel, et la confirmation de: « la nécessité de mettre pleinement en œuvre les accords conclus à Idleb et de limiter le contrôle de l’organisation de Hay’at Tahrir al-Cham sur Idleb », ce qui a laisser par la suite apparaitre à travers de tentatives frénétiques de progresser vers Idleb par le régime, avec le soutien direct et qualitatif des Russes, face à la résistance remarquable de l’opposition, soutenue d’une manière indirecte par la Turquie, et moindre par les États-Unis. Les parrains russes auraient dû comprendre le message qui empêchait la résolution du problème d’Idleb selon leur désir, et bien sûr, celui du régime, jusqu’aux derniers jours avant la conférence d’Astana, les efforts visaient à obtenir des résultats tangibles sur le terrain, ce qui n’était pas vraiment possible.

L’un des résultats les plus frappants de la douzième session a été l’orientation de la nouvelle session de la conférence Astana à Genève, qui a été complètement ignorée par les organisateurs de cette session ou par ceux qui sont derrière eux. Il semblerait donc que la session en cours ne soit qu’une session ultérieure de la précédente, avec le même ordre du jour et le degré de complexité même. Cela peut être considéré comme un échec russe plutôt que comme un échec pour les autres, même si tout le monde sont voué à l’échec.
(…)

محكومون بالفشل.. في آستانة

موفق نيربية | الجمعة 02/08/2019

 

 

Déclaration finale de la 13e conférence d’Astana: Exécuter Sotchi ?

بيان أستانة 13 الختامي: تنفيذ سوتشي؟

02/08/2019

 

Trois dossiers à l’ordre du jour du nouveau cycle de négociations à Astana


Les-forces-russes-criminelles.jpgTrois dossiers à l’ordre du jour du nouveau cycle de négociations à Astana

Adnan Ahmed – 1 août 2019

La 13e série de pourparlers sur la Syrie dans la capitale kazakhe, Nur Sultan, a débuté en présence des parties concernées, à l’exception de l’envoyé de l’ONU en Syrie, Ger Pederson, en raison de l’accident de la semaine dernière, alors que deux délégations irakienne et libanaise y participent pour la première fois.
Les discussions de deux jours ont débuté par des réunions bilatérales entre la délégation russe dirigée par le Représentant spécial de la Syrie, Alexander Lavrentev, et la délégation iranienne conduite par le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Askar Haji.
Une réunion s’est également tenue entre la délégation russe et la délégation du régime syrien dirigée par son représentant à l’ONU, Bashar Jaafari.
La délégation des factions de l’opposition syrienne a confirmé sa présence aux pourparlers malgré la poursuite de l’escalade militaire du régime et de la Russie dans les régions du nord de la Syrie. La décision de participer à ce cycle a été largement critiquée à la lumière des massacres incessants du régime et de la Russie contre les Syriens.
Le chef de la délégation, Ahmed Tohma, a déclaré hier lors d’une conférence de presse à Istanbul que la délégation avait estimé qu’il y avait des points élémentaires positifs nécessitant d’aller voir et marquer la présence sur la scène politique, ajoutant que la délégation irait pour « faire entendre la voix de la révolution dans les forums internationaux ».
(…)

 ثلاثة ملفات على أجندة الجولة الجديدة من محادثات أستانة

عدنان أحمد – 1 أغسطس 2019

بدأت الجولة الثالثة عشرة من محادثات أستانة حول سورية في العاصمة الكازاخية نور سلطان، بحضور الأطراف المعنية، باستثناء مبعوث الأمم المتحدة إلى سورية، غير بيدرسون، بسبب تعرضه الأسبوع الماضي لحادث سير، فيما يشارك وفدان من العراق ولبنان للمرة الأولى.

وبدأت المحادثات التي تستمر يومين، باجتماعات ثنائية بين الوفد الروسي برئاسة، الممثل الخاص لسورية، ألكسندر لافرينتيف، مع الوفد الإيراني، برئاسة مساعد وزير الخارجية الإيراني، علي عسكر حاجي.

كما جرى لقاء بين الوفد الروسي ووفد النظام السوري برئاسة مندوبه في الأمم المتحدة، بشار الجعفري.

وكان وفد فصائل المعارضة السورية أكد حضوره المحادثات، على الرغم من استمرار التصعيد العسكري من قبل النظام وروسيا على مناطق الشمال السوري، كما أن قرار المشاركة في هذه الجولة لاقى انتقادات واسعة في ظل استمرار مجازر النظام وروسيا بحق السوريين.

وقال رئيس الوفد، أحمد طعمة، في مؤتمر صحفي في إسطنبول، أمس، إن الوفد وجد أن نقاطًا جوهرية إيجابية تقتضي الذهاب وتسجيل الحضور بالميدان السياسي، مضيفا أن الوفد سيذهب من أجل “إيصال صوت الثورة في المحافل الدولية”.

ويناقش المجتمعون ملفات رئيسية مثل الوضع الميداني في منطقة خفض التصعيد في إدلب، وتشكيل اللجنة الدستورية، وملف الأسرى والمعتقلين، فيما تتزامن الجولة مع تصعيد كبير لقوات النظام السوري وروسيا في ريفي حماة وإدلب.

ومع غياب المبعوث الدولي بيدرسون بسبب وضعه الصحي، يشارك وفد من الأمم المتحدة، برئاسة نائبته خولة مطر وعدد من كبار الموظفين.

وكانت عملية تبادل أسرى جرت بين الفصائل وقوات النظام في معبر أبو الزندين غرب مدينة الباب، شرقي حلب، في إطار مسار أستانة.

 

Lire aussi :

هيئة‭ ‬التفاوض‭ ‬السورية‭ ‬تعلِّق‭ ‬مشاركتها‭ ‬في‭ ‬العملية‭ ‬السياسية‭ ‬وتطالب‭ ‬وفد‭ ‬أستانا‭ ‬بالمقاطعة

Les Russes brûlent la campagne de Hama en prévision de négociation d’Astana


Idleb-SYrie 2019

Les Russes brûlent la campagne de Hama en prévision de négociation d’Astana

Amin al-Assi – 30 juillet 2019

L’opération militaire lancée par les forces du régime syrien et des russes dans le nord-ouest de la Syrie est entrée dans sa 90e journée alors que des progrès limités ont été enregistrés dans la campagne du nord de Hama après une série de massacres contre des civils et une politique de terre brûlée de la part des Russes cherchant à installer la nouvelle carte de contrôle lors de la prochaine campagne de négociations à Astana (dans la capitale du Kazakhstan, Nur Sultan), début août, ce qui signifie permettre aux forces du régime de rester dans les 18 villes et avant-postes qu’il a pu contrôler au cours de ce processus, qui a été rejeté jusqu’à présent par la partie turque, garante de l’opposition dans ces négociations. Les forces du régime syrien ont pris le contrôle du village d’Al-Jabine dans les villages du nord-ouest de Hama lundi, quelques heures après avoir pris le contrôle du village voisin de Tal Meleh à la suite d’affrontements qualifiés de « violents » avec l’opposition syrienne, faisant des morts et des blessés des deux côtés. Des sources appartenant aux factions de l’opposition syrienne ont déclaré que « les forces du régime ont attaqué la zone dimanche soir, sous le feu nourri des avions de guerre russes et de l’artillerie de ces forces », soulignant que « les bombardements étaient intenses sur une petite zone ne dépassant pas un kilomètre Carré ».
(…)

روسيا وتجاذباتها السورية مع تركيا وإيران


102000-combattants-iraniens-en-Syrie-2019

روسيا وتجاذباتها السورية مع تركيا وإيران

عبدالوهاب بدرخان |

لن تكون أجواء اجتماع استانا/ نور سلطان مطلع الشهر المقبل على ما ترومه روسيا مع شريكتيها تركيا وإيران، وإن حافظت الدول الثلاث على مظاهر التوافق. في الاجتماع السابق كان التوتّر الروسي – التركي بلغ درجة حرجة، مع تكاثر مآخذ موسكو على “عدم التزام” أنقرة تعهّداتها في الاتفاق على ترتيب الأوضاع في إدلب (17 أيلول/ سبتمبر 2018): لم يتمّ احتواء “هيئة تحرير الشام/ جبهة النصرة (سابقاً)”، ولا تأمين المنطقة منزوعة السلاح، ولا التخلّص من الفصائل “القاعدية”، ولا تفعيل سيطرة فصائل “الجبهة الوطنية للتحرير” على عموم محافظة إدلب. هذه المرّة لا يقتصر الأمر على مجرّد مآخذ، فالروس والأتراك يتواجهون عسكرياً لكن بالوكالة في شمال غربي سورية، ولم تعد فصائل إدلب متربصة ببعضها بعضاً بل مقاتلة معاً ضد قوات النظام أو بالأحرى ضد الفيلق الخامس الذي أنشأه الروس واعتمدوه، لكن النظام لا يعتبره من صلبه. ونظراً الى الهزائم التي تعرّض لها “الفيلق” اضطر الروس لرفده بمقاتلين مما تُسمّى “مناطق المصالحات” (خصوصاً درعا ومحيطها)، وقد قُتل عدد كبير من هؤلاء لأن “الفيلق” وضعهم في الخط الأول للقتال تخفيفاً لخسائره، وحين انكشف ذلك بدأت تُسجّل انشقاقات في صفوف هؤلاء.

كان واضحاً أن روسيا هي التي أرادت التصعيد في الشمال الغربي وحدّدت له أهدافاً أقلّها تغيير الواقع في أطراف إدلب بقضم أجزاء منها. إذ احتاجت موسكو لانتصارات قبيل محادثات مهمّة مع الاميركيين والإسرائيليين في اجتماع مسؤولي الأمن القومي في القدس، وقبيل لقاء الرئيسين الأميركي والروسي في اوساكا على هامش قمة العشرين، كما أظهرت المواجهة أن موسكو لا تريد الذهاب الى أي مفاوضات مقبلة من دون أن تكون هناك “أفضلية للنظام” ولا تتصوّر تقدماً في مسار الحل السياسي من دون سيطرة النظام على إدلب، لكنها واجهت صعوبات ميدانية تتعلّق بالطبيعة الجبلية للمنطقة وتكتيك “حرب العصابات” كما فوجئت بالقتالية التي أبدتها الفصائل والأسلحة النوعية الذي استخدمتها. وحتى في الاجتماعات الثنائية لمناقشة شروط وقف اطلاق النار لم يجد الروس استعداداً تركياً للتنازل. عدا ذلك، كان ولا يزال مهمّاً بالنسبة الى الروس تأمين قاعدتهم في حميميم بعدما أصبحت في الشهور الأخيرة عرضة لضربات يومية

Les-trois-gouverneurs-2.

الجديد لدى ثلاثي استانا هو تقلّبات باردة – ساخنة تشهدها العلاقة بين روسيا وايران. تُعزى الأسباب الى اهتزاز الثقة بين الجانبين، إذ انتقلت طهران من الشك والارتياب في التنسيق الأميركي – الروسي – الإسرائيلي الى تحفّز لاستهدافها، كما أنها رأت في اغلاق المنفذ العراقي – السوري أمام ميليشياتها استجابة روسية لمطالب أميركية. لذلك ترجمت طهران استياءها العميق من موسكو بإجراءات مضادة: الامتناع عن دعم مقاتلي “الفيلق الخامس” في معاركه في ريف حماة على رغم الإلحاح الروسي، وتعزيز التقارب مع انقرة على قاعدة اعتراف غير معلن بنفوذ تركيا ومصالحها في سورية، تركيز وجود ميليشياتها وأنشطتها في دمشق وحلب والبوكمال والجنوب (تحسّباً لاشتباك مع إسرائيل)، وتكثيف احتضانها لرئيس النظام وبالأخص للفرقة الرابعة والحرس الجمهوري…

في الآونة الأخيرة ارتفع منسوب التشنّج بين الروس والإيرانيين فتعددت الإشكالات والاحتكاكات في مناطق متفرقة، سواء على الحواجز المسلّحة أو بالاشتباه بعبوات ناسفة تستهدف دوريات روسية. وإذ جاءت التعيينات والمناقلات لرؤساء أجهزة النظام على النحو الذي أرادته موسكو، فقد شعرت طهران أن حلفاءها هم المستهدفون في عملية “اصلاح” المنظومة الأمنية التي يجريه الروس. فهناك ضباط عديدون قريبون منها فقدوا مراكزهم ولم يشر اليهم في الإعلام (منهم قيس فروة الذي كان اليد اليمنى لجميل الحسن في قيادة مخابرات القوات الجوية)، أما الذين أعيد تعيينهم فبات سلوكهم تحت الاختبار ولا يتحسّس الروس من ولاء هؤلاء لبشار الأسد بل يفترضون أنه أيضاً ولاءٌ لهم، إسوة بما أبداه ضباط مثل كفاح ملحم (الأمن العسكري) الذي صار ولاؤه للروس بمثابة عداء سافر لإيران. ولم يمضِ وقت طويل على إقالة غسان بلال الذي كان رئيس أركان المنطقة الجنوبية ومنسّقاً متعاوناً مع الإيرانيين.

على خلفيةٍ كهذه وصل وفد روسي الى طهران قبل أيام، وقالت مصادر أنه الأول من نوعه المكلّف مناقشة ملف بالغ الحساسية: الوجود الإيراني في سورية، وهو لا ينطوي على بحث في علاقة الطرفين فحسب بل يرمي الى رسم أفق وحدود لدور إيران. مهمة غير سهلة لكنها غير مستحيلة في آن، ولا شك أنها مرتبطة عند الإيرانيين بالنتائج العملية لاجتماع القدس (جون بولتون، نيكولاي باتروشيف ومئير بن شبات). لم يقل الروسي آنذاك إلا كل ما يريح طهران، خصوصاً عن مساهمتها في “محاربة الإرهاب”، لكن الأميركي لم يحضر لسماع ذلك بل لأن الإسرائيلي أقنعه بأن الروسي يسعى جدّياً الى إذابة الجليد الذي تكاثف بين موسكو وواشنطن منذ لقاء فلاديمير بوتين ودونالد ترامب في هلسنكي (أوائل آب/ أغسطس 2018)، وقد توافقا خلاله كليّاً وعلناً على “أمن إسرائيل” واختلفا جزئيّاً وعلناً على “إخراج إيران من سورية”. إذن، هذه هي المسألة التي ترقّب الأميركي والإسرائيلي ما يحمله الروسي في شأنها.

ما فُهِم بعدئذٍ أن باتروشيف جاء باقتراحات إجرائية يمكن ادراجها في تقليص نفوذ ايران أما “إخراجها” من سورية فتُرك لمحادثات الرئيسين في اوساكا. ويبدو أن أقصى ما تعهّده بوتين كان العمل لإقناع ايران بسحب مقاتليها (يقدّرهم الروس بـ 102.000) تباعاً مع ضمانات بالحفاظ على مصالحها كما عرض تسريع الاتفاق مع الأمم المتحدة على اللجنة الدستورية. في المقابل وافق ترامب على “تسهيلات” طلبها بوتين تخفيفاً للضغط على الأسد ونظامه. وقد سمعت دمشق لاحقاً من بعض الموفدين العرب أن واشنطن تدرس إمكان التساهل ببعض التجاوز للعقوبات (لكن ليس الى حدّ تمرير ناقلة النفط الايرانية “غريس 1” عبر جبل طارق)، كما أنها تنظر في تقليص جزئيّ لـ “الفيتو” على “التطبيع” العربي مع النظام. غير أن النظام لم يتلقَ “الضمانات الأميركية” التي ينتظرها منذ أعوام بالنسبة الى مستقبله، وليس متوقّعاً أن ينالها، إذ أن واشنطن التي لم تعد تطالب برحيل الأسد لا تزال تتطلّع الى حل سياسي يحدّ من صلاحياته.

توصّل المبعوث الأممي غير بيدرسون الى حلٍّ لعقدة اللجنة الدستورية في موسكو، قبل أن ينتقل الى دمشق ليتبلّغ موافقتها على الصيغة التي اقترحها الروس. ويبدو أنه استمزج الاميركيين مسبقاً واستنتج أنهم لا يمانعون أن تسمّي موسكو أربعة من الأسماء الستة المختلف عليها (من أصل 150) وأن تختار الأمم المتحدة الاسمَين المتبقيين. في النهاية كان هذا الخلاف شكلياً، لكن الروس ضخّموه لفرض ارادتهم فتأخّر حلّه، وانتهز النظام هذه المماطلة فاستخدمها ليضيّع ما يقرب من عام، وعندما جاءته التعليمات الروسية أوحى بأنه يتعاون بإيجابية مع بيدرسون. لكن ثمة مسائل لا تزال عالقة قبل أن ينطلق عمل اللجنة، منها رئاستها المشتركة (نظام ومعارضة)، ومرجعيتها التي يفترض أن تؤول الى القرار 2254 الذي يشير الى دستور جديد وليس الى تعديل للدستور الاسدي، وطريقة التوافق على مواده إذ يطالب النظام بأن تكون بنسبة 75 % من أعضاء اللجنة، وأخيراً مسألة القبول الشعبي وسط رفض مسبق ومفهوم لـ “استفتاء” على النمط الذي اعتاد النظام تلفيقه.

أما لماذا تخلّى الجانب الأميركي عن شروطه بالنسبة الى الأشخاص الستة، المعروفين بأنهم عملوا أو يعملون في صفوف النظام، فتعتبر مصادر في المعارضة أن واشنطن وموسكو تعوّلان على ما تتفقان عليه وليس على المداولات في اللجنة الدستورية، خصوصاً بالنسبة الى المواد المتعلّقة بالصلاحيات الرئاسية، أو الشخصية التي سيتوافقان عليها لإدارة الحكم، وكذلك الإجراءات المطلوبة لخلق بيئة مناسبة لإجراء انتخابات حرّة وسليمة. أي أن الحل السياسي سيتبلور وفق تفاهماتهما وقدرة روسيا على ضبط سلوك النظام في المرحلة المقبلة من جهة، وتحقيقها تقدّماً في ملف الوجود الإيراني في سورية من جهة أخرى. وبديهي أنها لا تتعامل مع هذا الملف استجابةً للرغبات الأميركية فحسب بل وفقاً لمصالحها ومتطلبات دورها في سورية.

Les Russes sont fâchés suite à l’organisation d’une conférence réunissant les « Tribus » arabes à l’est de la Syrie


Syrie--Séparatistes-!!---2019

Les Russes sont fâchés suite à l’organisation de la conférence réunissant des « Tribus » et parrainée par le CSD « Conseil de la Syrie Démocratique » à l’est de la Syrie

04/05/2019
http://www.enabbaladi.net/archives/298501

La Russie a accusé les États-Unis d’utiliser les Kurdes du nord-est de la Syrie pour soutenir leurs projets à long terme dans la région, sapant ainsi la voie politique de « Astana ».

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré samedi 4 mai que certains dirigeants kurdes ont organisé hier, dans la campagne de Raqqa, à la ville rurale De ’Ayn Issa, et sous auspices occidentales, une conférence réunissant les responsables tribaux, dans le but de parvenir à une large représentation arabe.

D’après l’agence TAS : « Les Etats-Unis et leurs alliés poursuivent résolument la voie de la résolution de la crise syrienne, afin d’assurer leur présence à long terme en Syrie », a déclaré le ministère.

« Pour atteindre cet objectif, ils utilisent les séparatistes kurdes, qui ont joué un rôle dans la lutte contre l’État islamique, et cherchent maintenant à établir un semi-État sur la rive orientale de l’Euphrate avec les États-Unis », a-t-il déclaré.

Vendredi, le Conseil de la Syrie démocratique (CSD) a parrainé une conférence des tribus dans la région d’Ayn Issa, dans le nord du Rif de Raqqa.

« Les tribus syriennes protègent la société syrienne et préservent son contrat social », a déclaré notre correspondant, à l’est de la Syrie, en présence de dignitaires (cheikhs) des tribus de la région orientale et de l’ancien président du Parti de l’Union démocratique (kurde) Saleh Muslem.

Selon la déclaration finale de la conférence, « les tribus syriennes considèrent que parmi les obstacles et les défis les plus importants qui ne font que faire perdurer le conflit et la crise syrienne, est l’exclusion des force s actives et des représentants porteurs du projet de Renaissance, dont la direction à l’autogestion.

Les participants ont appelé à « l’unité du sol de la Syrie et la souveraineté de son peuple, ainsi que la fin de toute occupation turque des régions syriennes à Jarablous, Azzaz, al-Bab et Idleb, ainsi que la libération d’Afrin et le retour sûr et stable de son peuple ».

Le ministère russe des Affaires étrangères a estimé que la conférence « vise clairement à diviser le pays et constitue une violation flagrante des principes énoncés par les Nations Unies pour la préservation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’État de la République arabe syrienne, y compris ceux énoncés dans la résolution 2254 du Conseil de sécurité ».

Elle a déclaré que la plupart des chefs de tribus arabes à l’est de l’Euphrate s’opposaient à l’idée de tenir la conférence et que Washington avait alloué des fonds importants “pour corrompre les délégués”.

Elle a ajouté que la plupart des chefs de tribus arabes à l’est de l’Euphrate s’opposaient à l’idée de tenir la conférence et que Washington avait alloué des fonds importants « pour corrompre les délégués ».

Elle a noté que les organisateurs avaient recruté des participants dans les camps de réfugiés, y compris le camp de Houll, affirmant que pour le faire « Washington avait recours au chantage et à la force ».

Au cours des dernières années, les parties acteurs sur le terrain ont cherché à attirer les tribus pour mettre en valeur leurs idées et les procédures qu’elles appliquent dans les zones qu’elles contrôlent. Parmi ces parties, le régime syrien, qui a parrainé une conférence de « Tribus » l’année dernière dans la campagne orientale d’Alep, ainsi que les factions militaires opérant au nord dans la campagne d’Alep, sous contrôle de la Turquie.

 

عنب بلدي – 4/5/2019

اتهمت روسيا الولايات المتحدة الأمريكية باستخدام الكرد شمال شرقي سوريا لدعم خططها في البقاء طويل الأجل، مما يقوض مسار “أستانة” السياسي٠

وقالت وزارة الخارجية الروسية اليوم، السبت 4 من أيار، إن بعض القادة الكرد عقدوا في مدينة عين عيسى بريف الرقة، أمس، برعاية غربيين مؤتمرًا للقبائل، في خطوة لتحقيق تمثيل عربي واسع٠

وأضافت الوزارة، بحسب ما ترجمت عنب بلدي عن وكالة “تاس”، أن “الولايات المتحدة وحلفاءها يتابعون بثبات مسيرة حل الأزمة السورية فقط، بهدف ضمان وجودها على المدى الطويل في سوريا”٠

وأشارت، “لتحقيق هذا الهدف يستخدمون الانفصاليين الأكراد، الذين لعبوا دورًا في الكفاح ضد الدولة الإسلامية، ويسعون الآن إلى إقامة شبه دولة على الضفة الشرقية لنهر الفرات مع الولايات المتحدة”٠

وكان “مجلس سوريا الديمقراطية” (مسد) رعى، أمس الجمعة، مؤتمرًا للعشائر في منطقة عين عيسى بريف الرقة الشمالي.

وأفاد مراسل عنب بلدي شرقي سوريا أن المؤتمر عقد تحت عنوان “العشائر السورية تحمي المجتمع السوري وتصون عقده الاجتماعي”، وحضره مشايخ عشائر من المنطقة الشرقية والرئيس السابق لحزب “الاتحاد الديمقراطي” (الكردي)، صالح مسلم.

وبحسب ما جاء في البيان الختامي للمؤتمر، “أكدت العشائر السورية أن أحد أهم العوائق والتحديات في ديمومة الصراع والأزمة السورية تعود بسبب استبعاد وتغييب قوى الحل الفاعلة وممثلي مشروع الحل النهضوي المتمثل بجانب كبير منه بالإدارة الذاتية”٠

ودعا المشاركون إلى “وحدة تراب سوريا وسيادة شعبها، وإنهاء كافة الاحتلالات التركية للمناطق السورية جرابلس واعزاز والباب وإدلب، وعلى تحرير عفرين وعودة آمنة ومستقرة لشعبها”٠

واعتبرت الخارجية الروسية أن عقد المؤتمر “يهدف بوضوح إلى تقسيم البلاد، وينتهك بشكل صارخ مبادئ الأمم المتحدة المعلنة للحفاظ على وحدة أراضي وسيادة الدولة في الجمهورية العربية السورية، بما في ذلك تلك المنصوص عليها في قرار مجلس الأمن رقم 2254”٠

وقالت إن معظم زعماء القبائل العربية شرق الفرات يعارضون فكرة عقد المؤتمر، وخصصت واشنطن أموالاً كبيرة “لرشوة المندوبين”٠

وأشارت إلى أن المنظمين قاموا بتجنيد مشاركين في مخيمات اللاجئين، بما في ذلك مخيم الهول، معتبرة أن “واشنطن استخدمت الابتزاز والقوة”٠

وعلى مدار السنوات الماضية سعت الأطراف اللاعبة على الأرض السورية إلى استقطاب العشائر للتأكيد على الأفكار التي تسير عليها، والإجراءات التي تعمل عليها في المناطق التي تسيطر عليها٠

ومن بين الأطراف النظام السوري، والذي رعى مؤتمرًا للعشائر، العام الماضي، في ريف حلب الشرقي، إلى جانب الفصائل العسكرية العاملة في ريف حلب الشمالي، الخاضع للإدارة التركية٠

Le retrait des États-Unis modifie les équations dans la région –


coalition-delegation

Le retrait des États-Unis modifie les équations dans la région

Abdul Wahab Badrakhan le 17 janvier 2019

Les responsables arabes qui ont reçu le secrétaire d’État américain ont dû oublier leurs peurs et leurs soupçons pour s’occuper des vieilles-nouvelles idées qu’il avait proposées. Mais la réalité à laquelle ils sont confrontés contredit en grande partie le tableau présenté par Mike Pompeo: tout le monde est d’accord avec lui pour lutter contre le terrorisme et ne le sont plus lorsque Washington s’abstient d’identifier les commanditaires de groupes terroristes. Tous sauf l’Irak manifestent leur solidarité avec les États-Unis dans leur mobilisation contre l’Iran, mais ils ne constituent pas la même approche du danger iranien ni une volonté égale de contribuer à y faire face. Alors que tout le monde est d’accord pour construire un processus politique en tant que solution au conflit au Yémen, mais le suivi de la position américaine qui se caché derrière la position britannique montre que Washington n’inclut pas le Yémen au cœur de sa stratégie anti-iranienne. Tout le monde se félicite de « l’unité de position » et en particulier du maintien de la « cohésion » du Conseil de coopération du Golfe, mais ils sont convaincus que Washington a surmonté la gestion de la crise du Golfe.

(…)

Le retrait va changer beaucoup, le plus important, c’est de ne pas transformer la recette du chaos qui viendrait s’ajoutent au chaos existant, laissant la région aux prises de la Russie, de l’Iran, d’Israël et de la Turquie pour collecter leurs intérêts et leur influence. Chacun de ces pays a déjà prouvé ce qu’il pouvait, et aucun d’entre eux n’est intéressé par la paix et la stabilité tant attendues par les Syriens, les Iraquiens, les Yéménites, les Palestiniens et les Libanais. Alors que ces pays se préparent à une phase de conflit entre eux, cependant, ils vont se heurter à  l’« héritage d’erreurs » des Américains, en particulier s’il laisse le terrorisme « sans appel », laissant l’Irak sous le coup d’une solution laissée à la merci de l’hégémonie des mollahs et des milices et tel qu’on a laissé les syrien de l’intérieur et de la diaspora victimes du régime criminel et tel qu’on a laissé les Palestiniens au remercie des gouvernements dont les membres se démènent pour être plus sauvages les uns plus que les autres. S’il est vrai que quiconque contrôle la Syrie et l’Irak contrôle la carte du Moyen-Orient, il est certain que celui qui abandonne la Syrie à ce moment historique de son épreuve a peut-être combattu « Daech » », sans savoir d’où cet organisation venait et qui l’avait créée, protégée et bénéficié de son terrorisme, ou il le savait et et malgré cela il est décidé de laisser la Syrie à « Daech » et à ceux qui veulent que le terrorisme continue d’être un outil d’influence, et cela s’applique spécifiquement aux régimes syrien et iranien.

(…)

À l’exception de l’exclusion publique du sort du chef du régime syrien, la Russie n’a rejeté aucun des objectifs américains, mais a toujours cherché à négocier “tout ou rien” (la politique de défense de la Syrie, de l’Ukraine et de l’OTAN …), et son emploi lié à la crise syrienne à un accord global, ne lui a jamais été proposé. Avec le retrait des Etats-Unis, les chances de négociation vont diminuer et la Russie aura du mal à trouver une solution politique avec ses partenaires du processus Astana, sans avoir à faire de concessions aux Américains et aux Européens qui n’ont pas répondu à son insistance pour activer le dossier de reconstruction. Malgré les importants intérêts réalisés par Moscou avec les Arabes dans le contexte de la crise, Moscou maintient son alliance avec l’Iran et parie fortement sur une alliance avec la Turquie en échange d’une sphère d’influence en Syrie. Le maintien d’un certain degré de coordination avec Israël pour frapper l’Iran semble être une invitation permanente des États-Unis à ouvrir le marché aux compromis.

(…)

Moscou avait donné son accord de principe à la « zone de sécurité » et son désir de piéger définitivement la Turquie la poussant vers l’axe Russe, et l’éloigner davantage avec Washington sur cette « région », la Turquie a donc préféré ne pas risquer ses relations avec l’OTAN. La franchise entre Vladimir Poutine et Erdogan sera difficile, car les comptes du premier peuvent changer tant que Erdogan essaye de jouer avec lui et Trump en même temps. Idleb sera à nouveau l’essai du rapprochement des deux présidents, d’autant plus que Ankara a laissé «l’organisation Hay’at Tahrir al-Cham / l’ancien Front Nosra» pour étendre son contrôle et s’étendre. C’est la première fois qu’Al-Qaëda est en mesure d’imposer son autorité sur un territoire de la géographie syrienne égal à la taille du Liban, tant que les Turcs le permettent, il leur appartient de changer la situation.

 

الانسحاب الاميركي يغيّر المعادلات في المنطقة

عبدالوهاب بدرخان |

كان على المسؤولين العرب الذين استقبلوا وزير الخارجية الأميركي أن يتناسوا مخاوفهم وشكوكهم ليتعاملوا مع الأفكار القديمة – الجديدة التي جاء بها. غير أن الواقع أمامهم يناقض الى حدّ كبير الصورة التي عرضها مايك بومبيو، فالكلّ يتفق معه على محاربة الإرهاب ولا يتفق معه حين تمتنع واشنطن عن تحديد الدول الراعية للمجموعات الإرهابية. وقد يبدي الجميع، باستثناء العراق، تضامناً مع الولايات المتحدة في التعبئة التي تجريها ضد ايران، إلا أنهم ليسوا على مقاربة واحدة للخطر الإيراني أو على استعداد متساوٍ للمساهمة في مواجهته. وإذ يوافق الجميع على بناء عملية سياسية كحلٍّ لصراع في اليمن إلا أن متابعة الموقف الأميركي المتخفّي وراء الموقف البريطاني تظهر أن واشنطن لا تدرج اليمن في صلب استراتيجيتها المضادة لإيران. كما أن الجميع يرحّب بـ «وحدة الموقف» وبالأخصّ الحفاظ على «تماسك» مجلس التعاون الخليجي لكنهم متيقّنون بأن واشنطن غلّبت إدارة الأزمة الخليجية على حلّها.

يضاف الى كلّ ذلك أن أميركا بادرت الى تغيير المعادلة في سورية، مهما ادّعت العكس، ولا تزال سياسة باراك اوباما هي نفسها سياسة دونالد ترامب، مع تنقيحات طفيفة وسيّئة، فكلاهما صمّم على محاربة الإرهاب، وكلاهما أراد ويريد الانسحاب ليس فقط من سورية بل من المنطقة بعد توزيع الأدوار على اللاعبين الدوليين والاقليميين فيها. وقد أوحت جولتا وزير الخارجية ومستشار الأمن القومي بأن الإدارة الأميركية في صدد تصحيح قرار ترامب لكن مع التأكيد والإصرار على تنفيذه وعلى أن الانسحاب «لن يغيّر شيئاً» وأن ما يُشاع في شأنه هو «من صنع الاعلام» (الأميركي المعادي لترامب)!.. لكن بومبيو نبّه، وبمعزل عن ذلك الاعلام، الى أن «الفوضى» هي ما يملأ أي فراغ تخلفه اميركا، وهذا صحيح. فهو لم يقدّم أي حصيلة لمراجعة تجربتَي أفغانستان والعراق حيث أخفقت الأهداف (إنهاض الدولة وبناء نظام ديموقراطي)، ولا أي حصيلة لاستراتيجية دعم الاحتلال الإسرائيلي في فلسطين حيث أفشل التواطؤ الأميركي – الإسرائيلي، وليس العرب، كل مشاريع السلام.

بلى هناك الكثير الذي سيغيّره الانسحاب والمهم ألّا يتحول وصفة فوضى تضاف الى الفوضى الحاصلة، فيترك المنطقة لاجتهادات روسيا وايران وإسرائيل وتركيا في تحصيل مصالحها ونفوذها. كلٌّ من هذه الدول برهنت سابقاً ما تستطيعه وليست بينها واحدة يمكن أن تكون معنيّة بسلام واستقرار يتطلع إليه السوريون والعراقيون أو اليمنيون والفلسطينيون واللبنانيون. وفيما تستعد هذه الدول لمرحلة صراعات في ما بينها فإنها كيفما استدارت ستصطدم بـ «إرث الأخطاء» الأميركي، خصوصاً إذا تُرك إرهاب «داعش» من دون حسم كما تُرك العراق تحت رحمة هيمنة الملالي وميليشياتهم وكما يُترك سوريو الداخل والشتات ضحايا لنظام اجرامي وكما يُترك الفلسطينيون لمشيئة حكومات يتبارى أعضاؤها على مَن يكون أكثر توحّشاً. وإذا صحّ أن مَن يتحكّم بسورية والعراق يتحكّم بخريطة الشرق الأوسط، فمن المؤكّد أن مَن يتخلّى عن سورية في هذه اللحظة التاريخية من محنتها قد يكون حارب «داعش» ولم يعرف من أين أتى هذا التنظيم ومَن أنشأه وسمّنه واستفاد من ارهابه أو أنه يعرف ومع ذلك فهو مصمّم على ترك سورية لـ «داعش» ولمن يريد للإرهاب أن يستمر فيها كأداة لنفوذه، وهذ ما ينطبق تحديداً على النظامَين السوري والايراني.

تستعدّ روسيا لادارة اللعبة الجديدة وخيوطها، لكن اميركا التي لا تريد مساومات لم تبدِ تعجّلاً للتفاوض معها على ما بعد الانسحاب. كانت كل مشاريع المساومة في شأن سورية قد فشلت، والأسباب معروفة لكن يجدر التذكير بأهمّها وهو أن لا مصالح حيوية تسعى اميركا اليها في سورية. ولذلك فقد تقلّبت منذ التدخّل الروسي في صياغة أهدافها المعلنة، من ضمان «أمن إسرائيل» الى اخراج ايران وتقليص نفوذها وصولاً الى حماية «الحلفاء» الأكراد ولو تطلّب ذلك «ضرب الاقتصاد التركي»، مع الاشارة أحياناً الى أنها مهتمّة بـ «حل سياسي» للأزمة السورية. ليس فقط أن أمن إسرائيل لم يكن مهدّداً، ولا أن التخريب الإيراني توقف بل تعمل طهران حالياً على استثمار نتائجه، ولا أن التحالف الأميركي مع تركيا لم يبدُ فاعلاً أو مفيداً وايجابياً بالنسبة الى سورية والسوريين، بل ان اختلالاته المتواصلة والتقلّبات في واشنطن نفسها (في عهد الادارتَين، السابقة والحالية) انعكست سلباً بإحباطها أي دور عربي أو أوروبي ممكن في سورية.

باستثناء الاستبعاد العلني للبحث في مصير رئيس النظام السوري لم ترفض روسيا أيّاً من الأهداف الأميركية لكنها سعت دائماً الى مساومة على «كل شيء أو لا شيء» (سورية وأوكرانيا والسياسة الدفاعية الأطلسية…)، وربطت توظيفها الأزمة السورية بصفقة شاملة لم تُعرض عليها أبداً. ومع الانسحاب الأميركي تتراجع حظوظ المساومات ولن تجد روسيا صعوبة في طبخ حل سياسي مع شريكيها في مسار استانا، من دون أن تكون مضطرّة لأي تنازلات للاميركيين والأوروبيين الذين لم يستجبوا إلحاحها على تفعيل ملف إعادة الإعمار. وعلى رغم مكاسب كبيرة حقّقتها موسكو مع العرب في سياق الأزمة فإنها تتمسّك بتحالفها مع ايران وتراهن بقوة على تحالف مع تركيا لقاء رقعة نفوذ في سورية. أما محافظتها على درجة معينة من التنسيق مع إسرائيل لضرب ايران فتبدو بمثابة دعوة دائمة الى الولايات المتحدة لفتح البازار للمساومة.

مع ذلك لن يطول الوقت قبل أن يحصل اتصال اميركي – روسي لمناقشة الانسحاب، لأن ما بعده مرتبط بموسكو. لن تكون هناك مساومة ولا صفقة، بل احتكام الى الوقائع على الأرض واضحة. لن تفرض واشنطن شروطاً بل ستعرض سياستها وتترك لموسكو حسم خياراتها في ضوء المستقبل الذي تتصوّره لدورها في سورية: 1) اميركا ستمضي في استراتيجية احتواء ايران وبإمكان روسيا أن تتكيّف معها باحتواء النفوذ الإيراني في سورية إذا أرادت فعلاً انهاء الصراع وصون مصالحها، وبالتزامن ستواصل اميركا من العراق ضرب مواقع «داعش» ومحاولات الميليشيات الموالية لإيران للسيطرة على الحدود مع سورية، وستواصل أيضاً حماية قاعدة التنف جنوباً لمنع الإيرانيين من تهديد الأردن واسرائيل. 2) اميركا ستمضي في الانسحاب ولا تمانع عودة شمال شرقي سورية الى النظام السوري لكن بإشراف روسي مباشر، سواء لضمان حماية الأكراد أو لدعم استمرارهم في محاربة «داعش». 3) اميركا لا تعارض، وكذلك روسيا، انشاء «منطقة آمنة» لإرضاء تركيا شرط عدم احتكاكها بالأكراد ووضع حدٍّ لطموحاتها وأطماعها. 5) اميركا ستستمر على مواقفها من الحل السياسي في سورية وإنْ لم تتدخّل، فإذا استبعدت روسيا أي انتقال سياسي وتمسّكت ببشار الأسد ونظامه فعلى عاتقها المسؤولية والنتائج، لكن اميركا لن تبارك أي دستور عبثي أو انتخابات مزوّرة ولن تساهم في تمويل إعادة الإعمار أو تمنح ضمانات لمشاريعه.

ليس واضحاً كيف يمكن أن تُطبَّق هذه السياسة الأميركية واقعياً «من دون أن تغيّر شيئاً» ولا كيف ستتفاعل روسيا معها فهي لا تخفي تعجّلها، عبر الكرملين وعبر تزكية الخلاف الأميركي – التركي، حصول الانسحاب من سورية ومن دون أن يخلف وقائع على الأرض أو وجوداً رمزياً مزعجاً.

كانت موسكو وافقت مبدئياً على «المنطقة الآمنة» وأرادتها طُعماً يجتذب تركيا نهائياً الى المحور الروسي – الإيراني ويبعدها أكثر فأكثر عن اميركا، لكن أنقرة فضّلت التوافق مع واشنطن على تلك «المنطقة» وبالتالي فضّلت ألّا تجازف بالعلاقة مع الأطلسي. ستكون المصارحة صعبة بيت فلاديمير بوتين ورجب طيب اردوغان، فحسابات الأول قد تتغيّر طالما أن اردوغان يحاول اللعب معه ومع ترامب في آن. إدلب ستكون مجدّداً محك التقارب بين الرئيسين، خصوصاً أن أنقرة تركت «هيئة تحرير الشام/ جبهة النصرة سابقاً» تمدّ سيطرتها وتتوسّع. هذه هي المرة الأولى التي يتوصّل فيها تنظيم «القاعدة»، منذ نشوئه، الى فرض سلطته على رقعة من الجغرافية السورية تساوي مساحة لبنان، وما دام الأتراك سمحوا بذلك فإن تغيير هذا الأمر الواقع يقع على عاتقهم.

* كاتب وصحافي لبناني.

تقاسم النفوذ في سورية: الكلّ يكسب إلا العرب


Les-trois-gouverneurs-2

تقاسم النفوذ في سورية: الكلّ يكسب إلا العرب

عبدالوهاب بدرخان |

أطلق قرار الانسحاب الأميركي من شمال شرقي سورية ورشة مراجعة لخريطة تقاسم النفوذ بين اللاعبين الخارجيين، ويبدو الكلّ كاسباً باستثناء العرب، ربما لأنهم ليسوا لاعبين أصلاً أو لأن مَن شاء منهم اللعب خسر بالتدخّل الروسي ولم يستفد شيئاً من التدخّل الاميركي. وفي كل الأحوال يبقى بعيداً عن التصوّر أن يدخل أي بلد عربي منافسةً للحصول على رقعة نفوذ في سورية أو أي بلد عربي آخر. لذلك تبرز المفارقة الصادمة في أن تُطرح عودة سورية الى عضويتها في الجامعة العربية من قبيل الاعتراف بأن النظام قد “انتصر” لكن مع تجاهلِ على مَن انتصر وكيف وبأي ثمن بشري وعمراني، فضلاً عن تجاهلِ الاحتلالات الكثيرة التي ترتّبت على هذا “النصر” وستتحكّم بسورية وشعبها لأعوام مديدة، وأخيراً تجاهل أن هذا النظام تنازل عن كل شيء ليضمن بقاءه ولم يتنازل عن شيء ليقي شعبه أنواع الإذلال شتّى.

قبيل قرار الانسحاب كانت واشنطن متّهمة بترجيح خيار تقسيم سورية وبأنها صانعة تنظيم “الدولة”/ “داعش”. بعد القرار صارت متّهمة بدفع سورية والمنطقة الى الفوضى وإعادة تمكين “داعش” إذ تترك “الحرب على الإرهاب” مهمّةً غير مكتملة. وقبل القرار كان الاميركيون يقدّمون وجودهم على الأرض باعتباره مؤشّراً الى الجدّية في احتواء النفوذ الايراني من سورية وفي الضغط على روسيا كي تحسم أمرها بالمساهمة في اخراج ايران، وبعد القرار بات يُنظر الى الانسحاب على أنه تزكية أميركية لممر طهران – بيروت عبر بغداد ودمشق. قبل القرار أيضاً كان يُنظر الى الوجود الأميركي في شمال شرقي سورية كـ “ضمان” سياسي لأي تسوية معقولة ومتوازنة للأزمة السورية، وبعد الانسحاب تصبح روسيا المرجعية الوحيدة للحل السياسي الذي يناسبها.

كانت دول محور استانا الثلاث، روسيا وتركيا وايران، لمّحت في بياناتها الأخيرة الى مسألة “التقسيم”، سواء للتركيز على أن الوجود الأميركي في الشمال الشرقي “غير شرعي” أو للتحذير بأن واشنطن يمكن أن تستخدم الأكراد أداةً لتفكيك سورية من خلال دعم “قوات سورية الديموقراطية/ قسد” وتسليحها، وكذلك تشجيعها على تطوير المنطقة كإقليم خاص محكومٍ ذاتياً وقادر على حماية نفسه وحدوده. غير أن واشنطن فشلت في تبرير قبولها وجود مقاتلي حزب العمال الكردستاني (بي كي كي) المصنّف ارهابياً، وبالتالي فشلت في توفير ضمانات لتركيا التي ترى في أنشطة هذا الحزب خطراً على أمنها. فكان أن مالت أنقرة أكثر الى محور روسيا – ايران لمواجهة الخطر الكردي، علماً بأن طهران (مع دمشق) كانت ولا تزال تقيم علاقة مع “بي كي كي” وتدعمه.

أما احتمالات انتعاش “داعش” فتكاد تكون مضمونة، لكن الخبراء يربطونها بمجريات تقاسم التركة الأميركية، ويعتقدون أن معاودة ظهور التنظيم تتوقّف على الطرف الذي لا يرضى بالحصّة التي تخصّص له وقد يجدها “مجحفة”. وهكذا يقال الآن أن “داعش” جاهز لمن يريد تشغيله، إذ أنه طمر كمية ضخمة من أسلحته في المنطقة التي طُرد منها تحسّباً للعودة. لدى الاميركيين فكرة واضحة عن ارتباطات الأطراف الإقليمية بـ “داعش”، وقد جاء في احدى تغريدات دونالد ترامب أن بإمكان هذه الأطراف استكمال الحرب على هذا التنظيم. لذلك تكثر التكهّنات حول أي “داعش” سيظهر لاحقاً، أهو “الاسدي” أم “الإيراني” أم “التركي” أو “الإسرائيلي” أم؟.. فالأمر منوط بارتضاء روسيا حصّتها وبإرضائها الأطراف جميعاً لتضمن حسن سلوكها.

في المعمعة التي أعقبت قرار ترامب أدرك الجميع أن قواعد اللعبة اختلفت، وصحّت مقولة أن الاميركيين “يخرّبون (اللعبة) ولا يلعبون” التي يردّدها معارضون سوريون كلما تعرّضوا لخذلان واشنطن. اضطرّت تركيا الى ارجاء حملتها التي كانت أوشكت على اطلاقها في شرقي الفرات لكنها واصلت الحشد العسكري على الحدود، فعلى رغم “التفويض” الترامبي لا يستطيع الأتراك التقدّم لتوسيع نفوذهم قبل التعرّف الى التصوّرات الروسية. أما ايران التي شعرت بأن فرصة ثمينة تلوح أمامها فسارع رئيسها الى لقاء نظيره التركي لعقد اتفاقات تضمن عدم تطبيق انقرة للعقوبات الأميركية، لكن خصوصاً لطمأنتها بالنسبة الى إدلب وأكراد الـ “بي كي كي”، والأهم لاستخدام هذه الاتفاقات والتطمينات في ضمان صمت الأتراك على التحركات الإيرانية الوشيكة.

في العادة تكون روسيا مرتاحة الى توافق حليفيها في محور استانا، لكن موقفها في ضوء الوضع الجديد، الناجم عن الانسحاب الأميركي، لم يتّضح بعد. كل التوقّعات ذهبت في اتجاه أن التطوّرات تضطرّ موسكو الى مراجعة شاملة لاستراتيجيتها، إذ باتت مدعوة الى ضبط جميع اللاعبين في سورية فضلاً عن توزيع الأدوار وإدارة المصالح المتضاربة والحدّ من الصراعات المحتملة. في السابق كانت موسكو تعتبر الدور الأميركي مصيدة لاستدراج واشنطن الى مساومة كبرى، وكانت تتعامل بحذر مع ذلك الدور لئلا تخسر الطموحات التي تعلّقها عليه، غير أنه ابتعد في المرحلة الأخيرة عن احتمال بناء “شراكة” ليغدو أقرب الى المنافسة والتحدّي، ما جعل موسكو تجهر بـ “عدم شرعيته” وتتشدّد في فرض خياراتها. فمن ذلك مثلاً مضاعفة تمسّكها بدور ايران وصمتها على انتهاكاتها في تجذير نفوذها واشتغالها بالتغيير الديموغرافي، بل حتى التقليل من تطويرها لـ “حزب الله السوري” وتغلغلها في الأجهزة الأمنية والاستخبارية للنظام. من ذلك أيضاً عدم اعترافها بالعقبات التي يمثّلها نظام بشار الاسد أمام عودة اللاجئين وإعادة الاعمار. ومن ذلك خصوصاً عملها بدأب على تغليب مسار استانا على مسار جنيف للتخلّص من أي كلمة للمجتمع الدولي في الحل السياسي وإصرارها على الحل عبر لجنة دستورية موالية لنظام الأسد.

بعد أقل من يومين على قرار ترامب كانت الأطراف الدولية والإقليمية تكثّف اتصالاتها عبر أجهزة الاستخبارات. إذ بدّدت استقالة وزير الدفاع جيمس ماتيس أي احتمالات للتراجع عن الانسحاب وأصبح لزاماً التعامل معه كاستحقاق وشيك. كل ما استطاعت الأطراف الحصول عليه إمكان التطبيق المنسّق للقرار، لتتمكّن بدورها من برمجة الفوضى والاستثمار في انعكاساتها. لم تكن طهران معنيّة بتلك الاتصالات، إذ تحركت بالسرعة القصوى لنقل ما أمكنها من المقاتلين من حلب ومحيط إدلب الى جنوب شرق دير الزور، تحديداً الميادين والبوكمال، فيما استحث الروس الى تلك المنطقة قوات سورية تابعة لهم ويثقون بقيادتها (سهيل الحسن). قبل ذلك كان الجنرال قاسم سليماني قفز الى بغداد فالنجف في مهمة ظاهرها بتّ خلافات البيت الشيعي على الحقائب الوزارية العالقة في حكومة عادل عبد المهدي، وباطنها تنظيم توجّه فصائل “الحشد الشعبي” الى المنطقة الحدودية مع سورية، فالفرصة أصبحت متاحة لإقامة الوصل بين الميليشيات عبر الحدود. في اللحظة التي كان سليماني يشرف على جهوزية “الحشد” كان الوزير مايك بومبيو يهاتف الرئيس ورئيس الحكومة العراقيين لتأكيد استمرار الدور الأميركي، بل احتمال نقل قوات من سورية الى العراق.

في الوقت نفسه نشّط النظام السوري اتصالاته أيضاً بزيارات رئيس مكتب الأمن الوطني علي المملوك الى عواصم عدة لم تكن شبه علنية سوى في القاهرة. يتنازع النظام مزاج مشوّش، إذ يُفترض أن له مصلحة في الانسحاب الأميركي لكنه تصوّر دائماً أن له مصلحة مع الاميركيين، ومع أنه يدين ببقائه لروسيا إلا أنه يرتاب من استفرادها بتسوية الأزمة خصوصاً أنها فرضت الدورَين التركي والإسرائيلي من دون مشاورته، ومع أنها تتعايش بشكل عادي مع الدور الإيراني إلا أن مصالحها واستئثارها بالملف السوري سيحتّمان عليها تقنين هذا الدور. ولعل الأهم عند الاسد أن الروس صاروا يكثرون من تجاوزه في ترتيب قوات النظام كما في تبنّيهم سهيل الحسن أو في رفضهم التعاطي مع أقرب العسكريين إليه فضلاً عن حمايتهم الاستثنائية لرموز كان أقصاها عن نظامه.

ربما يشعر النظام بأنه مستبعد عما يُطبخ لسورية وللمنطقة بمعزل عنه، وأنه أداة وليس لاعباً، لذلك يرغب في اجراء انفتاحات خاصة به حتى لو كانت محدودة. ولا شك أن المُقبلين على استعادة العلاقة معه سيكتشفون انفصاله عن الواقع، فهم يريدون منه شيئاً من الابتعاد عن ايران، لكن الأمر لم يعد في يده.

* كاتب لبناني.