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Le Patriotisme syrien et le dilemme de la coexistence arabo-kurde

November 12, 2019 Leave a comment


carte syrie soutiens etrangers 2016

Le Patriotisme syrien et le dilemme de la coexistence arabo-kurde

Omar Koush – 4 novembre 2019

Plus de huit ans après le déclenchement de la révolution syrienne, l’identité nationale syrienne est soumise à l’érosion et à la décadence à la suite de conflits, de tensions et d’enjeux divers qui ont provoqué des fissures parmi les composantes du tissu syrien, au point que de nombreuses questions commencent à affecter cette identité et les possibilités sur lesquelles le nationalisme sera reconstruit pour une nouvelle Syrie, et quels sont ses composants, etc…

Il est possible que l’attractivité de la relation arabo-kurde et ses querelles ont fortement affecté le nationalisme syrien, partant de la position de la révolution à la position de l’incursion militaire turque dans la région orientale de l’Euphrate, en passant par l’opération Source de paix, et celle d’avant appelée Branche d’olivier, et la controverse qui les opposait entre de nombreux activistes et politiciens syriens, qui a atteint un degré sans précédent d’incitation et de trahison, de déni de l’autre et de ses droits, le classant dans des boîtes prêtes et détracteurs, le qualifiant par diverses qualités négatives, publiées sur divers sites et réseaux sociaux, tout ceci est apparu comme un semblant guerre civile faisant rage entre les deux parties depuis de nombreuses années, alors que la réalité de la situation sur le terrain révèle que rien ne se passe de la sorte. En effet, la grande majorité des Syriens dans toutes les régions du pays et de la diaspora vivent loin des tensions, des conflits et des fragments dans leur tentative de revivre.

Séparés des auteurs et des partisans des différents partis qui ne constituent qu’un pourcentage très modestes, les Syriens tentent de revivre, qu’ils vivent dans des zones contrôlées par le régime, les multiples milices, russes et iraniennes, ou dans des zones contrôlées par les autorités de facto dans différentes régions de la Syrie. Les Syriens des pays d’immigration et de la diaspora tentent également de joindre les deux bouts autant que possible. Dans toutes les régions et les pays où des Syriens sont présents, il n’y a eu aucun incident lié à la vengeance contre l’autre, ni des Syriens arabes ni des Syriens kurdes, à l’exception d’expressions limitées de sensibilité et de haine et sur lesquelles aucune différenciation, peur ou phobie de l’avenir n’est construite.

Je ne suis pas en train d’embellir l’image, ni de falsifier la réalité et les faits, car les failles de l’identité syrienne, qui n’était solide à aucun moment, et la révolution a révélé l’invisible pour montrer sa crise et sa fragilité. Ce que nous avons atteint aujourd’hui, huit ans après le début de la révolution, a fait du discours sur le patriotisme syrien un luxe intellectuel pour certains, mais ce n’est pas le cas de nombreux Syriens.

La question syrienne est devenue un jeu entre les politiciens et les acteurs de plus de cinq pays, tandis que les Syriens ont été absents en raison de facteurs subjectifs à propos d’influencer le parcours des choses. Les partis politiques et militaires ainsi que les forces des Arabes, des Kurdes et d’autres sont devenus de simples outils aux mains et aux organes des États faisant couler le sang des syriens, ce qui les a fait sortir du jeu et hors du cercle décisionnel ou d’influence, et ainsi les positions des forces politiques et militaires de l’opposition syrienne ont été confondues et confuses, à l’exception de ceux qui ont misé sur la Turquie, et ceux qui misaient sur les États-Unis d’Amérique.

Il n’est pas nouveau de dire que la question kurde est l’une des dimensions les plus problématiques de la question de l’identité syrienne exposée par la révolution syrienne, où la révolution a donné à toutes les composantes de la société syrienne ou, comme on le dit, à toutes ses minorités religieuses et ethniques, comme elle l’a également été donnée à la majorité, la possibilité de construire l’identité réunifiante et obtenir ses désirs, ainsi que ses aspirations et ses objectifs, car elle annonçait la chute des murs de la peur, le début de l’émancipation, empruntant le chemin de la liberté et du salut, refusant l’humiliation et le rétablissement de la dignité perdue. C’est une opportunité qui n’apparaît pas beaucoup, car elle est rare.

Au cours des années de tyrannie, l’identité syrienne a été brouillée et réprimée par la conquête sectaire de la famille al-Assad, qui prétendait représenter les Alaouites et défendre d’autres minorités. En tant qu’identité de crise, qui présente une vulnérabilité accrue prête à l’explosion, elle ne reflétait pas les configurations de la société syrienne, connue pour la multiplicité de ses constructeurs, de ses composants, de ses interactions, où il existe de nombreuses relations et interrelations, appartenances ethniques, culturelles, religieuses, sectaires, linguistiques et régionales.

Le défi pour tous les Syriens, Arabes et Kurdes, musulmans et chrétiens, sunnites, alaouites, chiites, druzes, ismaéliens et autres, est de reconstruire le patriotisme syrien, de ne pas le vaincre, de ne pas se substituer au pluralisme sociétal, ni à l’expression de la nervosité, ni à la prédominance de ses composantes.

S’engager dans la révolution syrienne a été l’occasion de refaçonner l’identité nationale sur de nouveaux fondements du contrat social. Les slogans de la jeunesse de la révolution dans sa phase pacifique, les initiales ou les éléments constitutifs, pour construire un nationalisme syrien, qui promeut les valeurs de liberté, de citoyenneté, d’égalité et autres sur le sol syrien, mais ce qui s’est passé après que la révolution a déraillé de son chemin pacifique a été une fragmentation accrue.

Les forces politiques et militaires qui prétendaient représenter la révolution n’étaient pas capables de tisser des liens nationaux syriens, mais a produit un discours de divisions politiques et sociales. Elles n’ont pas produit un état d’homogénéité et d’indépendance, car elles ne s’accordaient pas sur un programme politique syrien, mais contribuaient à approfondir la division et la fragmentation.
L’identité syrienne a été victime d’une reproduction violente et coercitive.
Cela vaut pour les Arabes syriens, ainsi que pour les Kurdes syriens et d’autres, compte tenu du pari des forces et formations politiques syriennes, arabes et kurdes, sur les forces étrangères, pour la réalisation de leur salut et leurs objectifs, là où les formations de l’opposition syrienne ont misé, à partir du Conseil national jusqu’à la coalition des forces de la révolution, sur des forces étrangères, représentaient par les pays du Golfe, la Turquie et l’Occident, y étaient hypothéqués et devenaient prisonniers de leurs agendas et de leurs projets. Les forces et partis politiques kurdes en Syrie ont, eux aussi, misé sur les forces extérieures, qu’il s’agisse de la direction des montagnes de Qandil ou de la région du Kurdistan irakien, où le Conseil national kurde a tout mis dans son panier, tandis que le Parti de l’Union démocratique kurde en Syrie, formé par le parti des travailleurs de Kurdistan turc, en coordination avec le régime d’Al-assad au début, puis en alliance avec les États-Unis, qui l’ont utilisée dans sa guerre contre l’Etat islamique (Daech), puis l’ont abandonnée, levant leur voile sur leurs ailes de protection militaire et civile devant l’incursion turque, et des responsables politiques et des militants ont parlé de trahison et de menaces, ajoutant ainsi un récit historique dans lequel se trouve beaucoup d’injustice.

LES ARABES SYRIENS

Alors que la Coalition nationale syrienne et ses proches se sont aveuglés sur la question nationale en faveur de sa survie, même si ce n’est qu’une image internationalement reconnue, utilisée en cas de besoin, tandis que les partis politiques kurdes ont connu la division entre les agendas de Qandil et d’Erbil ont continué à produire une identité kurde de grande portée, ont créé une identité kurde éloignée de l’identité syrienne, approfondissant la fragmentation de l’identité syrienne. Des termes tels que « Rojava » (Kurdistan occidental), le peuple du Kurdistan occidental, l’autonomie administrative, le parlement, le gouvernement, le drapeau et d’autres encore. À cette fin, les forces politiques et les formations prétendant représenter les Kurdes syriens ont utilisé leur capital physique et symbolique pour créer un modèle d’identité kurde leur permettant de contrôler les Kurdes en Syrie et dans d’autres régions de la Syrie, ainsi que les Kurdes syriens hors de Syrie.

En revanche, les autorités de facto imposées par les autorités de facto, représentées par des factions islamistes modérées et extrémistes qui ne reconnaissent pas le patriotisme syrien, n’ont pas reconnu la révolution syrienne, mais ont imposé des slogans, des banderoles, des symboles et des modes de vie aux habitants des zones sous leur contrôle. Toutes ces recrues ont été proposées pour atteindre des objectifs politiques séparatistes radicaux, dans lesquels la question nationale était soumise à une reproduction violente des forces politiques et militaires rivales.

LES KURDES SYRIENS

La révolution syrienne a été une occasion manquée pour tous les Syriens de construire une identité nationale syrienne par excellence. Elle a notamment contribué à la formation de jeunes hommes et femmes de tous horizons et affiliations, où des manifestations se sont propagées dans les différentes villes et villages syriens, de Daraa au sud à Qamechli au nord, en passant par Lataquié à l’ouest jusqu’au Boukamal à l’est. La jeunesse kurde a montré différents symboles de son identité, tels que costumes, danses et chants, interdits alors à l’ère de la tyrannie de Assad. L’affirmation des symboles kurdes et de leurs récits ne représentait pas un problème pour la jeunesse arabe syrienne, allant plutôt jusqu’à appelé une des manifestations se déroulant sous le nom d’Azadi (liberté). Ils ont lancé des slogans en signe de solidarité avec les manifestations de leurs familles et de leurs frères à Qamechli, Hassaka, Amuda, Al-Malikiyah / Derek, Ras Al-Aïn, Darbasiyah, Ain Al-Arab / Kobané, et Meshaal Tammo, le leader du « Mouvement pour l’Avenir », assassiné par le Parti de l’union démocratique (PYD), par qu’il est devenu un dirigeant syrien d’excellence, également l’union de la jeunesse kurde est apparue comme acteur active dans la coordination de la révolution, organisait des manifestation de contestation contre le régime dans les différentes région de la Jaziré syrienne, connue plus tard sous le nom des zones orientales de l’Euphrate. En réponse à la révolution comme un acteur de coordination a organisé des manifestations de protestation contre le régime syrien dans divers domaines de la Jaziré, qui est devenue connue sous le nom des régions orientales de l’Euphrate.
Alors que la position des partis et des forces politiques kurdes était négative et ambiguë à propos de la révolution syrienne, à l’exception du Mouvement pour l’avenir, qui a entraîné une nette division de l’attitude à l’égard de la révolution. Ces partis ont joué un rôle majeur dans l’approfondissement du récit des opprimés et dans la démonstration de la distinction entre les Kurdes et les Arabes, même lors de manifestations, en brandissant le drapeau kurde et en utilisant les symboles kurdes pour renforcer le sentiment national et le tenir à l’écart du sentiment du patriotisme syrien. Le régime d’Assad a encouragé cela afin de reproduire une identité kurde opposée à l’identité nationale syrienne et l’entrainant dans une collision avec elle, selon le concept de « nous » par opposition à « eux ». Les partis kurdes, en particulier le PYD, qui a reçu un soutien matériel et militaire du régime d’Assad, ry a tellement contribué à la création de milices YPG pour contrôler les zones du presqu’île syrienne (La Jaziré) à population kurde et à constituer une quasi-entité, séparée du corps syrien.
Les partis kurdes n’étaient pas conscients du fait que le mouvement de protestation pacifique de la révolution, qui tombe dans le champ de la politique, était une réponse à de nombreuses années d’absence, d’exclusion et de marginalisation de tous les Syriens et visait les faux slogans idéologiques du pouvoir qui incitaient le nationalisme syrien imaginaire, appelant à l’unité de la nation arabe. Pendant ce temps, ses organes et ses bras de pieuvre pratiquent une division sectaire, régionale et ethnique, et travaillaient pour amener la Syrie, une nation et un peuple, dans le projet des mollahs iraniens et le projet qu’ils ont prévu pour la région.

La position des partis kurdes, ainsi que les positions des différentes entités de l’opposition syrienne, ont contribué à obtenir le consensus syrien sur la révolution et à l’empêcher d’incarner un consensus national général. Outre la fragmentation et les pratiques de division du régime Assad dans des secteurs du spectre syrien, ainsi que les interventions de puissances régionales et internationales qui considèrent la Syrie comme un lieu géopolitique important pour elle, qui nécessite des conflits pour qu’il soit sous contrôle.
La plupart des partis kurdes ont accepté la motivation derrière l’ambition du régime syrien de maintenir la rue kurde à l’écart de la révolution, et certains ont été utilisés pour réprimer, poursuivre et déplacer des militants kurdes.
Le régime d’Assad a pris des mesures et des actions qui voulaient qu’il apparaisse comme un défenseur de la cause kurde et qu’il ne les a pas opprimés un jour, ce qui a été perçu comme une corruption scandaleuse du mouvement politique kurde et de la rue politique kurde, dans le but de tenir la jeunesse kurde à l’écart de la révolution. Les mesures les plus importantes prises par le régime ont été la promulgation du décret présidentiel n ° 49 du 8 avril 2011, accordant la citoyenneté arabe syrienne aux étrangers du gouvernorat d’Al-Hassakah, à l’intention des citoyens kurdes qui en étaient privés, à la suite du recensement exceptionnel effectué dans le gouvernorat, dix jours après ce décret, Assad a publié un autre décret, le numéro 41, modifiant un décret précédent publié en 2004, qui interdisait totalement les transactions immobilières dans les zones frontalières de la Syrie.
Peut-être la première réalisation des tentatives de division de la Syrie a-t-elle eu lieu dans le nord de la Syrie, avec la formation de cantons d’auto-administration imposée par le Parti de l’Union démocratique PYD, lorsqu’il a jeté les bases de ce qui pourrait s’apparenter à un État pour un peuple, doté d’un conseil appelé « Assemblée populaire du Kurdistan occidental » et de la formation de forces armées, appelées « forces de protection Le peuple », qui a également formé une police connue sous le nom d’Asayişh, a joué un rôle majeur dans la poursuite et la répression de divers militants kurdes avec ce que le parti présente, ses orientations et ses pratiques, ce qui a également entraîné l’infiltration d’une province disposant d’un capital, d’un gouvernement, d’une constitution et d’un système éducatif spécial, selon son programme et ses orientations.

Le PYD et ses organisations sortantes s’emploient à reconstituer une identité kurde, notamment en contrôlant de vastes étendues de la presqu’île syrienne la Jaziré et de zones situées dans l’ouest de l’Euphrate, telles que Manbej, Tal Rifaat et d’autres, où elles publient des cartes imagées de la situation du peuple du Kurdistan occidental, allant de la frontière irakienne jusqu’aux côtes de la Méditerranée, il a placé à divers endroits des photos du dirigeant kurde turc Abdullah Ocalan. Les Kurdes turcs ont joué un rôle de premier plan dans le parti, dans son aile militaire et dans les régions au pouvoir sous son contrôle. Ce parti, qui a une idéologie marxiste, a diffusé de faux concepts et termes, qui sont considérés comme des zones de la Syrie, où les Kurdes coexistent avec les Arabes, les Turkmènes, les Assyriens et d’autres, dans le cadre du Grand Kurdistan et en tant que territoire historique pour les Kurdes, c’est-à-dire «régions kurdes» et «terres historiques pour les Kurdes». Imaginé pour le Grand Kurdistan englobant une grande partie de la Syrie, il a affirmé que la présence des Arabes dans ce territoire était une occupation du territoire kurde, qui s’étendait jusqu’à l’ère islamique, ce qui le poussait à justifier le contrôle des milices du YPG en tant que libération du territoire kurde d’un occupant arabe. Le plus dangereux pour le patriotisme syrien est de diffuser la propagande de ce parti démagogique, décrivant la coexistence arabo-turque comme une sorte d’impossibilité, car les Arabes syriens sont des nomades et des éleveurs, et ne connaissent pas la civilisation, et doivent donc en être séparés. Néanmoins, ce parti a présenté le projet d’auto-administration, comme une première étape de la coexistence avec les Arabes syriens restants, suivi de la phase d’unification des régions kurdes de la région du Grand Kurdistan, qu’il s’efforce de réaliser.
Ironiquement, le PYD mettrait en œuvre une administration décrite comme appartenant à la milice YPG, bien qu’elle ait été initialement formée et armée en coordination avec le régime d’Assad, puis alliée aux Américains qui l’avaient abandonnée avant l’invasion turque.

En effet, la révolution syrienne, en particulier dans sa phase pacifique, a été une occasion rare de construire un patriotisme national syrien autour des revendications légitimes de ses jeunes hommes et femmes qui, dans leurs slogans, exprimaient le patriotisme syrien, dont le fondement repose sur la liberté, la dignité, la citoyenneté et l’égalité. La plupart des forces politiques, arabes, kurdes et autres, ont raté cette opportunité, mais encore plus dangereuses, la plupart de ces forces et formations ont contribué à la perturbation de l’identité syrienne en renforçant la netteté du ton idéologique et nationaliste, ce qui a perdu les Syriens de toutes les sectes et affiliations pour présenter une nouvelle vision de leur cause, en contrepartie d’une plus grande perturbation sociale et d’un blocage des horizons de la vie, de la liberté, qui assombrissent considérablement la possibilité de coexistence dans un pays qui ne manque pas de perturbations sociales et politiques.

Les forces et les formations politiques auraient dû réunir les Syriens face à la plus horrible agression contre la vie et le monde des syriens, contre laquelle le régime Assad les a combattus depuis le 15 mars 2011. Elles devaient comprendre qu’affronter la tyrannie du régime d’Assad était une condition importante pour toute tentative de libération pour se débarrasser du tyran, pour la construction d’une nouvelle Syrie, et un nouveau peuple.

Mich'el-Temo

الوطنية السورية ومأزق التعايش العربي الكردي

عمر كوش – 4 نوفمبر 2019

باتت الهوية الوطنية السورية، بعد أكثر من ثماني سنوات على اندلاع الثورة السورية، عُرضة للتآكل والاضمحلال، نتيجة تجاذبات وصراعات ورهانات مختلفة، أحدثت شروخاً وتمزّقات وانشطارات بين مكونات النسيج السوري، إلى درجة أن أسئلة كثيرة باتت تطاول هذه الهوية، والممكنات التي سيُعاد عليها بناء وطنية سورية جديدة، وماهية مكوناتها ومركباتها، وسوى ذلك كثير.

ولعل تجاذبات العلاقة العربية الكردية ومماحكاتها أثرت كثيراً على الوطنية السورية، بدءاً من الموقف من الثورة، وصولاً إلى الموقف من التوغل العسكري التركي في منطقة شرقي الفرات، عبر عملية نبع السلام، وقبلها غصن الزيتون، وما ثار بينهما من جدل كبير بين ناشطين وسياسيين سوريين كثر، وصل إلى درجة غير مسبوقة من التحريض والتخوين وإنكار الآخر وحقوقه، وتصنيفه في خاناتٍ جاهزة وانتقاصية، ونعته بمختلف الصفات السلبية. وتجسّد ذلك كله في مقالات ودراسات مكتوبة في وسائل الإعلام، وأخطرها حملته تعليقات وانطباعات وآراء، نشرت على مختلف مواقع التواصل الاجتماعي، ووصل الأمر إلى حدٍّ بدا وكأن حرباً أهلية مستعرة، نشبت بين الطرفين منذ سنوات عديدة، بينما يكشف واقع الحال على الأرض أن لا شيء يحدث من قبيل ذلك، بل إن غالبية السوريين العظمى في كل المناطق في الداخل وبلدان الشتات، تمارس حياتها بعيداً عن التجاذبات والصراعات والتشرذمات، في محاولتها العيش من جديد.
وبالافتراق عن المؤدلجين والمتحزبين من مختلف الأطراف الذين لا يشكلون سوى نسبة  متواضعة جدا، فإن السوريين في الداخل يتدبرون أمور معيشتهم، محاولين الحياة مرة ثانية، سواء الذين يعيشون في مناطق سيطرة النظام والمليشيات المتعددة والروس والإيرانيين، أم في مناطق سيطرة سلطات الأمر الواقع في مختلف أجزاء سورية. أما السوريون في بلاد الهجرة والشتات، فهم أيضاً يحاولون تدبّر أمور معيشتهم قدر المستطاع. ولم تحدث في جميع مناطق وبلدان وجود السوريين واقعة واحدة لها صلة بالثأر من الآخر، لا من السوريين العرب، ولا من السوريين الأكراد، باستثناء حالات محدودة من التعبير عن الحساسية والكراهية، ولا يبنى عليها تمايز أو خوف أو رهاب من المستقبل.

لست في معرض تجميل الصورة، أو تزييف الواقع والوقائع، إذ إن شروخاً وتصدعات طاولت الهوية السورية التي لم تكن صلبة في أي يوم، وكشفت الثورة الغطاء عنها، لتظهر أزمتها وهشاشتها. ولعل ما وصلنا إليه اليوم، بعد أكثر من ثماني سنوات من انطلاق الثورة، جعل الكلام عن الوطنية السورية نوعاً من الترف الفكري لدى بعضهم، ولكنها ليست كذلك عند سوريين كثيرين.
باتت القضية السورية لعبة تدار بين ساسة الدول الفاعلة وأجهزتها، الدول التي يتجاوز عددها الخمسة، بينما غُيب السوريون، بفعل عوامل ذاتية وموضوعية، عن التأثير في مجريات الأمور. وباتت الأحزاب والقوى السياسية والعسكرية للعرب والأكراد وسواهما مجرّد أدوات بيد أجهزة الدول الخائضة في الدم السوري وساستها، الأمر الذي جعلهم خارج اللعبة، وخارج دائرة صنع القرار أو التأثير فيه، وبالتالي كانت مواقف القوى السياسية والعسكرية للمعارضة السورية مرتبكة ومحيرة، باستثناء من يراهنون على تركيا، ومن كانوا يراهنون على الولايات المتحدة الأميركية.
وليس جديداً القول إن المسألة الكردية هي أحد الأبعاد الأكثر إشكالية في مسألة الهوية السورية التي عرّتها الثورة السورية، حيث منحت الثورة لكل مكونات المجتمع السوري، أو كما يقال لكل أقلياته الدينية والإثنية، مثلما منحت لأغلبيته أيضاً، الفرصة المناسبة التي لا تتكرر كثيراً، كي تبني هوية جامعة، وتنال ما تريد، وتحقق مطامحها وأهدافها، لأنها أعلنت سقوط جدران الخوف، وانطلاق لحظة الانعتاق من الاستبداد المقيم، وخطّت طريق الحرية والخلاص، ورفض الإذلال، واسترجاع الكرامة المهدورة. وهي فرصةٌ لا تلوح كثيراً، لأنها نادرة الحدوث.
كانت الهوية السورية، طوال سنوات الاستبداد، مطموسة ومكبوتة، ويعتريها التغلّب الطائفي لعائلة آل الأسد الذي يدّعي تمثيل العلويين والدفاع عن سائر الأقليات. وبوصفها هوية مأزومة، وتكمن فيها قابلية متزايدة للانفجار، لم تكن تملك ما يفيد بأنها تعبّر عن تكوينات المجتمع السوري، المعروف بتعدد بناه ومكوناته وتفاعلاته، وتسوده علاقات وتشابكات متعدّدة، وانتماءات إثنية وثقافية ودينية مذهبية ولغوية وجهوية متعددة.

التحدي المطروح على جميع السوريين، عرباً وأكراداً، ومسلمين ومسيحيين، وسنة وعلويين وشيعة ودروزا وإسماعيليين وسواهم، يتجسّد في كيفية إعادة بناء الوطنية السورية، لا تغلّب فيها، وليست بديلاً عن التعدد المجتمعي، ولا تعبيراً عن العصبيات، ولا عن غلبة أي مكون من مكوناته.
وكان الانخراط في الثورة السورية مناسبة لإعادة تشكيل الهوية الوطنية على أسس جديدة من التعاقد الاجتماعي. وقد سطّرت شعارات وهتافات شباب وشابات الثورة في مرحلتها السلمية، الأحرف الأولى، أو اللبنات الأولية، نحو إشادة وطنية سورية، تنهض على قيم الحرية والمواطنة والمساواة وسواها، في التربة السورية، ولكن ما حدث بعد أن أُخرِجت الثورة عن مسارها السلمي هو مزيد من التشظي والتفتيت.

ولم تتمكّن القوى السياسية والعسكرية التي ادعت تمثيل الثورة من نسج خيوط وطنية سورية، بل أنتجت خطابات انقسام سياسي واجتماعي، كما لم تنتج حالةً من التجانس والاستقلالية، حيث لم تتوافق على برنامج سياسي سوري، بل أسهمت في تعميق الانقسام والتشظي، فكانت الهوية السورية ضحية عمليات إعادة إنتاج بطرق عنيفة وقسرية.

العرب السوريون

وينطبق هذا الحال على السوريين العرب، كما على السوريين الأكراد وسواهم، بالنظر إلى مراهنة القوى والتشكيلات السياسية السورية، العربية والكردية، على قوى الخارج، والاستقواء بها، للخلاص وتحقيق الأهداف، حيث راهنت تشكيلات المعارضة السورية، بدءاً من المجلس الوطني وصولاً إلى ائتلاف قوى الثورة والمعارضة والهيئة العليا للمفاوضات، على قوى الخارج، ممثلة في دول الخليج وتركيا ودول الغرب، وارتهنت إليها، وباتت أسيرة أجنداتها ومخططاتها. كذلك فعلت القوى والأحزاب السياسية الكردية في سورية، التي راهنت على قوى الخارج، سواء على قيادة جبال قنديل، أو على قيادة إقليم كردستان العراق، حيث وضع المجلس الوطني الكردي كل ما يملك في سلته، فيما وقف حزب الاتحاد الديمقراطي الكردي في سورية الذي شكله حزب العمال الكردستاني التركي بالتنسيق مع النظام الأسدي في البداية، وبعدها تحالف مع الولايات المتحدة الأميركية التي استخدمته في حربها على تنظيم الدولة الإسلامية (داعش)، ثم تخلت عنه، رفعت الغطاء عنه وعن أجنحته العسكرية والمدنية أمام التوغل التركي، وراح سياسيون وناشطون يتحدثون عن الخيانة والطعنة في الظهر، ويضيفونها إلى سرديةٍ تاريخيةٍ فيها كثير من المظلومية.

وفيما تعامى الائتلاف الوطني السوري، وأشباهه وحواشيه، عن المسألة الوطنية، لصالح بقائه، ولو مجرد صورة معترف بها دولياً، تستخدم عند الحاجة فإن الأحزاب السياسية الكردية التي عرفت الانقسام ما بين أجندات قنديل وأربيل، تمادت في إنتاج هوية كردية بعيدة كل البعد عن الهوية السورية، لتعمّق التشظي والتفتت الذي عرفته الهوية السورية، وظهرت إلى العلن مصطلحات مثل “روج آفا” (غرب كردستان)، وشعب غرب كردستان، وإدارة ذاتية وبرلمان وحكومة وعلم وسوى ذلك. وقد وظّفت القوى والتشكيلات السياسية التي تدّعي تمثيل أكراد سورية، من أجل، ذلك رساميل مادية ورمزية، بغية إيجاد نموذج هوية كردية، تمكّنها من السيطرة على الأكراد في مناطق الجزيرة السورية وسواها من المناطق داخل سورية، والسيطرة كذلك على السوريين الأكراد خارج سورية أيضاً.
في المقابل، ظهرت الهيئات الشرعية التي فرضتها بالقوة سلطات الأمر الواقع، ممثلة بالفصائل الإسلامية، المعتدلة منها والمتطرّفة التي لا تقر بالوطنية السورية، ولا تعترف بالثورة السورية، بل فرضت شعاراتها وراياتها ورموزها وطرق عيشها على سكان المناطق الواقعة تحت سيطرتها. واجترحت كل هذه التوظيفات، لتحقيق أهداف سياسية انفصالية جذرية، تعرّضت فيها المسألة الوطنية إلى عمليات إعادة إنتاج عنيفة من القوى السياسية والعسكرية المتناحرة.

كانت الثورة السورية فرصة ضائعة بالفعل، لاحت أمام السوريين جميعاً لبناء هوية وطنية سورية بامتياز، وقد شارك في بداياتها شباب وشابات من مختلف الأطياف والانتماءات فيها، حيث عمّت التظاهرات الاحتجاجية مختلف المدن والبلدات السورية، بدءاً من درعا جنوباً وصولاً إلى القامشلي شمالاً، ومن اللاذقية شرقاً وصولاً إلى البوكمال شرقاً. وأظهر شباب وشابات الأكراد مختلف رموز هويتهم، من أزياء وأغان ورقصات وأهازيج، كانت محرمة وممنوعة عليهم في عهود الاستبداد الأسدي، ولم يمثل تأكيد رموز الأكراد وسردياتهم أي إشكال لدى الشباب والشابات السوريين العرب، بل إنهم سموا إحدى جُمع المظاهرات باسم “آزادي (حرية)، ورفعوا شعارات تتضامن مع مظاهرات أهلهم وإخوتهم في القامشلي والحسكة وعامودا والمالكية/ ديريك ورأس العين والدرباسية وعين العرب/ كوباني وسواها، وظهر المناضل الراحل مشعل تمو زعيم تيار المستقبل، والذي يتهم باغتياله حزب الاتحاد الديمقراطي، بوصفه زعيماً سورياً بامتياز، كما ظهر اتحاد شباب الكرد بوصفه تنسيقية الثورة الفاعلة التي تنظم التظاهرات الاحتجاجية ضد النظام في مختلف مناطق الجزيرة السورية التي باتت تُعرف باسم مناطق شرقي الفرات.

الكورد السوريون

وكان موقف الأحزاب والقوى السياسية الكردية سلبياً وملتبساً من الثورة السورية، باستثناء تيار المستقبل، الأمر الذي أحدث انقساماً واضحاً في الموقف من الثورة. ولعبت تلك الأحزاب دوراً كبيراً في تعميق سردية المظلومية، وفي إظهار التمايز الكردي عن العربي، حتى في التظاهرات، من خلال رفع العلم الكردي وأعلامها، وتوظيف الرموز الكردية، لتعزيز الشعور القومي، وإبعاده عن الشعور الوطني السوري. ولجأ النظام الأسدي إلى تشجيع ذلك، من أجل إعادة إنتاج هوية كردية بالتضاد مع الهوية الوطنية السورية، وجرّها إلى التصادم معها، وفق مفهوم “نحن” مقابل “هم”. وأسهمت أحزاب كردية في ذلك، خصوصا حزب الاتحاد الديمقراطي، الذي حظي بدعم النظام الأسدي مادياً وعسكرياً، إلى درجة أنه سهل له تكوين مليشيات “وحدات حماية الشعب”، كي تبسط سيطرتها على المناطق ذات الكثافة السكانية الكردية العالية في مناطق الجزيرة السورية، وتكوين شبه كيان منفصل عن الجسد السوري.
لم تع الأحزاب الكردية حقيقة أن حراك الثورة الاحتجاجي السلمي الذي يندرج في حقل السياسة كان رداً على سنوات طويلة من التغييب والإقصاء والتهميش لجميع السوريين، وموجهاً ضد الشعارات الإيديولوجية المزيفة للسلطة التي كانت تقفز على الوطنية السورية إلى قومية متخيلة، حيث كانت تنادي بوحدة الأمة العربية، فيما تمارس أجهزتها وأذرعها الأخطبوطية تقسيماً مذهبياً ومناطقياً وإثنياً، وتعمل على إلحاق سورية، وطناً وشعباً، بمشروع نظام الملالي الإيراني، وما يخططون له في المنطقة.
وقد ساهم موقف الأحزاب الكردية، ومعها مواقف مختلف كيانات المعارضة السورية، في ضرب الإجماع السوري حول الثورة، ومنعه من أن يجسد إجماعاً وطنياً عاماً. إضافة إلى ممارسات النظام الأسدي التفتيتية والتقسيمية التي فعلت فعلها لدى قطاعات من الطيف السوري، فضلاً عن تدخلات القوى الإقليمية والدولية التي لا تنظر إلى سورية إلا بوصفها موقعاً جيوسياسياً هاماً بالنسبة إليها، يستوجب الصراع والسيطرة عليه.

وارتضت أغلب الأحزاب الكردية الانسياق وراء ما طمح إليه النظام السوري في إبعاد الشارع الكردي عن الثورة، ولم يتوقف الأمر عند هذا الحدّ، بل استخدم بعضها لقمع الناشطين الأكراد وملاحقتهم وتهجيرهم.
وقام النظام الأسدي بخطوات وإجراءات، أراد منها أن يظهر وكأنه المدافع عن القضية الكردية، وأنه لم يقمعهم في يوم من الأيام، الأمر الذي اعتبر بمثابة رشوة مفضوحة للحركة السياسية الكردية وللشارع السياسي الكردي، غايتها إبعاد الشباب الأكراد عن الثورة. وأهم الخطوات التي قام بها النظام هي إصدار المرسوم الجمهوري الذي حمل الرقم 49، في الثامن من إبريل/ نيسان 2011، الذي يقضي بمنح الجنسية العربية السورية لأجانب محافظة الحسكة، وقصد بهم المواطنين الأكراد الذين حُرموا منها، نتيجة الإحصاء السكاني الاستثنائي الذي جرى في المحافظة في عام 1962. وبعد هذا المرسوم بعشرة أيام، أصدر الأسد مرسوماً آخر، حمل الرقم 41، عدّل فيه مرسوماً سابقاً أصدره في عام 2004، كان يقضي بوضع حظر شامل على التصرفات العقارية في المناطق الحدودية السورية.
ولعل أول متحقق لمحاولات تقسيم سورية حدث في شمال شرقي سورية، مع تشكيل كانتونات الإدارة الذاتية التي فرضها حزب الاتحاد الديمقراطي، حين أرسى دعائم ما يشبه دويلة لشعب، له مجلس، دعاه “مجلس شعب غربي كردستان”، وشكل قوات عسكرية، دعاها “قوات حماية الشعب”، وشكّل أيضاً شرطة معروفة باسم “أساييش”، لعبت دوراً كبيراً في ملاحقة وقمع الناشطين الأكراد المختلفين مع ما يطرحه الحزب وتوجهاته وممارساته، التي تمخضت أيضاً عن اجتراح إقليم، له عاصمة وحكومة ودستور ونظام تعليمي خاص، وفق أجندة هذا الحزب وتوجهاته.

ركز حزب الاتحاد الديمقراطي، والمنظمات الخارجة منه، على إعادة تشكيل هوية كردية، تضمن له سيطرته على مناطق شاسعة من الجزيرة السورية، ومناطق في غربي الفرات، مثل منبج وتل رفعت وسواهما، حيث نشر خرائط متخيلة لدولة شعب غربي كردستان، تمتد من الحدود العراقية وصولاً إلى البحر المتوسط، ووضع في مختلف أماكن وجوده صور الزعيم التركي الكردي عبد الله أوجلان. وكان للأكراد الأتراك الدور القيادي في الحزب، وفي جناحه العسكري، وفي حكم المناطق الواقعة تحت سيطرته. وعمل هذا الحزب ذو الإيديولوجيا الماركسية على نشر مفاهيم ومصطلحات زائفة، تعتبر مناطق سورية، يتعايش فيها الأكراد إلى جانب العرب والتركمان والآشوريين وسواهم، جزءاً من كردستان الكبرى، وبوصفها أرضاً تاريخية للأكراد، أي “مناطق كردستانية” و”أرض تاريخية للأكراد”، وباتت الخرائط المتخيلة لكردستان الكبرى تضم أجزاء كبيرة من سورية، وراح يسوّق أن وجود العرب فيها يعدّ احتلالاً لأرض كردية، يمتد إلى العهد الإسلامي، الأمر الذي أراد منه تبرير سيطرة مليشيات وحدات حماية الشعب عليها، باعتباره تحريراً لأرض كردية من محتل عربي. والأخطر على الوطنية السورية هو نشر دعايات هذا الحزب الديماغوجي، تصور التعايش العربي التركي نوعاً من الاستحالة، لأن العرب السوريين بداة ورعاة، ولا يعرفون الحضارة، وبالتالي لا بد من الانفصال عنهم، ورغم كل ذلك قدم هذا الحزب مشروع الإدارة الذاتية، كمرحلة أولى للتعايش مع من تبقّى من عرب سوريين، تليها مرحلة توحيد الأقاليم الكردية في المنطقة في دولة كردستان الكبرى، التي يسعى إلى تحقيقها.
ولعل من المفارقات أن يطبق حزب الاتحاد الديمقراطي الإدارة التي يصفها بالذاتية بالقوة التي تملكها مليشيات الوحدات التي يسميها وحدات حماية الشعب، مع أنها تشكلت وتسلّحت في البداية بالتنسيق مع نظام الأسد، ثم تحالفت مع الأميركيين الذين تخلّوا عنها أمام التوغل التركي، فعادت مرة أخرى إلى نظام الأسد بتدبير روسي، وذلك يعني نهاية مشروعها، وخسارتها معظم المناطق التي كانت تسيطر عليها، بانتظار اندماجها مع جيش النظام الأسدي.

والحاصل أن الثورة السورية، خصوصا في مرحلتها السلمية، قد شكلت فرصة نادرة الحدوث لبناء وطنية سورية جامعة حول مطالب شبابها وشاباتها المشروعة، الذين عبّروا في شعاراتهم عن وطنية سورية، تنهض مقامات تشييدها على الحرية والكرامة والمواطنة والمساواة. وقد فوّتت هذه الفرصة معظم القوى السياسية، العربية والكردية وسواهما، بل إن الأخطر من ذلك هو أن أغلب هذه القوى والتشكيلات، ساهمت في تمزيق الهوية السورية، من خلال زيادة حدة نبراتها الأيديولوجية والقومية، التي أفقدت السوريين بمختلف أطيافهم وانتماءاتهم القدرة على تقديم تصوّر جديد لقضيتهم، مقابل المزيد من التمزّق الاجتماعي وسد آفاق الحياة والحرية والتحرر، الأمر الذي ألقى بظلال كثيفة على إمكانية التعايش في بلد لم تكن تنقصه التمزقات الاجتماعية والسياسية.

وكان حَريّا بالقوى والتشكيلات السياسية أن تجمع السوريين في مواجهة أفظع أنواع العدوان على حياة السوريين وعوالمهم، تلك التي خاضها نظام الأسد منذ 15 مارس/ آذار 2011 ضدهم، بمختلف أطيافهم وانتماءاتهم، وأن تدرك أن مواجهة عدوانية نظام آل الأسد كانت الشرط اللازم لكل محاولة تحرر وخلاص من الاستبداد، وبناء وطنية جديدة لسورية جديدة، وشعب جديد. ومن دون الانحياز إلى توق السوريين إلى الحياة بحرية وكرامة، من المستحيل بناء أي إدارة أو كيان، لأنها، ببساطة، يجب أن تضمن لهم ما يطمحون إليه، وما يستحقونه من الحياة.

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الإدارة الذاتية تقدم بنودها العشرة إلى حكومة النظام حول مستقبل – شرق الفرات وقوات سوريا الديمقراطية « L’administration de l’auto-gestion » présente ses dix clauses au gouvernement du régime syrien

January 19, 2019 1 Comment


Carte SyrieCommunautes

 

rojava_february2014
rojava-map2
Situation military in syria february 2018

الإدارة الذاتية تقدم بنودها العشرة إلى حكومة النظام حول مستقبل شرق الفرات وقوات سوريا الديمقراطية

19 يناير,2019

حصل المرصد السوري لحقوق الإنسان على نص البنود التي جرى التوصل إليه بين الإدارة الذاتية الديمقراطية في شرق الفرات، ومناطق سيطرة قوات سوريا الديمقراطية، بغية تقديمها في التفاوض مع النظام السوري، في إطار المباحثات التي تجري للتوصل لحل حول مستقبل المنطقة بين ممثلي الإدارة الذاتية وسلطات النظام، وجاء في البنود التي حصل المرصد السوري لحقوق الإنسان على نسخة منها::
أولاً:: وحدة الأراضي السورية

ثانياً:: النظام في سوريا نظام جمهوري ديمقراطي، والإدارات الذاتية جزء من هذا النظام.

ثالثاً:: الإدارات الذاتية لها ممثلون في البرلمان في المركز دمشق، عبر ممثلين لها.

رابعاً:: إلى جانب العلم السوري، يجب أن تكون هناك أعلام تمثل الإدارات الذاتية.

خامساً:: الدبلوماسية في مناطق الإدارات الذاتية تسير بما لا يتعارض مع مصالح الشعب السوري، والدستور.

سادساً:: قوات سوريا الديمقراطية هي جزء من الجيش السوري، والمسؤولة عن حماية الحدود السورية.

سابعاً:: قوى الأمن الداخلي في مناطق الإدارات الذاتية تعمل وفق المجالس المحلية بما لا يتعارض مع الدستور السوري.

ثامناً:: التعلم باللغة الأم وهي أساس التعليم في مناطق الإدارات الذاتية، واللغة العربية هي اللغة الرسمية في عموم سوريا.

تاسعاً:: في مناطق الإدارات الذاتية يتم التعليم باللغات المحلية في كليات التاريخ والثقافة واللغات والآداب وما يماثلها.

عاشراً:: توزيع الثروات السورية على المناطق السورية بشكل عادل

 

« L’administration de l’auto-gestion » présente ses dix clauses au gouvernement du régime syrien sur l’avenir de l’Euphrate oriental et des forces démocratiques syriennes (FDS)

OSDH – 19 janvier 2019

L’Observatoire syrien des droits de l’homme a obtenu le texte des termes conclus entre la Direction démocratique à l’auto-gestion de l’est de l’Euphrate et les zones sous contrôle des Forces Démocratiques de la Syrie (FDS) afin de les présenter aux négociations avec le régime syrien dans le cadre des discussions en cours, pour parvenir à une solution pour l’avenir de la région entre les représentants de la Direction de l’auto-administration et les autorités du régime.

Les clauses ::

1 : l’unité du territoire syrien

 

2 : le régime en Syrie est un système républicain démocratique et les départements de l’auto-administration en font partie de ce système.

 

3 : les départements de l’auto-administration ont des représentants au parlement central de Damas, par l’intermédiaire de leurs représentants.

 

4 : avec le drapeau syrien, il doit y avoir des drapeaux représentant les administrations de l’auto-gestion.

 

5 : la diplomatie dans les zones départementales de l’autonomie fonctionne d’une manière qui ne contredit pas les intérêts du peuple syrien et la Constitution.

 

6 : les forces démocratiques de la Syrie font partie de l’armée syrienne, chargée de protéger la frontière syrienne.

 

7 : les forces de sécurité internes dans les zones d’administration d’auto-gestion fonctionnent conformément aux conseils locaux de manière à ne pas contredire la constitution syrienne.

 

8 : l’apprentissage de la langue maternelle est la base de l’éducation dans les départements de l’administration autonome. L’arabe est la langue officielle dans toute la Syrie.

 

9 :l’enseignement en langues locales doit être dans zones de l’administration de l’auto-gestion,  appliqué dans les facultés d’histoire, de culture, de langues, de littérature et similaires.

 

10 : Répartition équitable des richesses syriennes dans les régions syriennes de manière équitable

 

 

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Washington met en garde l’opposition syrienne de ne pas participer à la campagne contre les unités kurdes

December 15, 2018 Leave a comment


Syria civil war map February 2018 military situation in syria february 2018

15.12.2018
Ankara: le gouvernement américain a menacé l’opposition syrienne, tant politique que militaire, de participer à toute opération militaire turque contre des unités kurdes au nord-est de la Syrie.
Les responsables américains ont envoyé une lettre à la Coalition nationale pour la révolution syrienne et l’opposition syrienne ainsi qu’à « l’Armée syrienne libre », dans laquelle ils ont menacé les éléments qui participeront à toute opération turque à l’est du pays se trouveront directement face à l’armée américaine.
« La participation de la coalition ou de l’Armée Libre de quelque manière que ce soit à l’opération signifie une attaque contre les Etats-Unis et les forces de la coalition, ce qui entraînera une confrontation directe avec eux », indique la lettre. « Les forces américaines et les forces démocratiques de la Syrie sont dans un état de chevauchement, de sorte qu’il ne peut pas attaquer les forces démocratiques de la Syrie sans cibler les forces de la coalition occidentale et les forces américaines »
La lettre comprenait également: « Quand les éléphants dansent, vous devez rester à l’écart de la scène. »
Cela intervient trois jours après que le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé l’intention de son pays de lancer une campagne militaire dans les prochains jours afin de débarrasser la région du nord-est en Syrie des forces kurdes.
La présence d’unités kurdes en Syrie dans une zone de plus de 45 mille kilomètres carrés, à partir des rives de l’Euphrate jusqu’à la frontière irakienne au nord-est de la Syrie, et représentent environ 480 km de la frontière du pays avec la Turquie, sur 911 km au total. Elle compte environ 15 000 éléments armés dans la région où elle s’est développée avec le soutien militaire américain depuis 2014. Les Arabes représentent 70% de la population de la région.
Des unités kurdes contrôlent les plus grands champs et installations pétrolier et de gaz du pays, ainsi que 60% des terres agricoles et les plus grands barrages de production d’eau et d’électricité.
Il est à noter que le département de la Défense américain a déclaré auparavant qu’il est en train d’établir une force de 35 000 à 40 000 combattants à l’est du pays, afin d’assurer le contrôle permanent de la région.
La Turquie s’oppose au plan de Washington, qui consiste à transformer les forces kurdes en une armée régulière et à imposer une entité que Ankara considère comme un « terroriste » à sa frontière sud.

واشنطن تحذر المعارضة السورية من المشاركة في حملة ضد الوحدات الكردية

15.12.2018

أنقرة: هددت الإدارة الأمريكية المعارضة السورية، بشقيها السياسي والعسكري، من المشاركة في أي عملية عسكرية تركية ضد الوحدات الكردية شرق نهر الفرات، شمال شرقي سوريا.

وأرسل مسؤولون أمريكيون رسالة إلى الائتلاف الوطني لقوى الثورة والمعارضة السورية، و”الجيش السوري الحر”، هددوا فيها بأن العناصر التي ستشارك في أي عملية تركية شرق الفرات ستواجه الجيش الأمريكي بشكل مباشر.

وورد في الرسالة: “إن مشاركة الائتلاف أو السوري الحر بأي شكل في العملية تعني الهجوم على الولايات المتحدة وقوات التحالف، وهذا سيؤدي إلى صدام مباشر معها”. وأضافت “القوات الأمريكية وقوات سوريا الديمقراطية في حالة متداخلة مع بعضهما، لذلك لا يمكن مهاجمة قوات سوريا الديمقراطية دون استهداف قوات التحالف والقوات الأمريكية والاشتباك معهما”.

وتضمنت الرسالة أيضا عبارة: “حينما ترقص الفيلة؛ عليك أن تبقى بعيدًا عن الساحة”.

يأتي ذلك بعد ثلاثة أيام من إعلان الرئيس التركي رجب طيب أردوغان عزم بلاده إطلاق حملة عسكرية في غضون أيام لتخليص منطقة شرق الفرات في سوريا من القوات الكردية.

وتتواجد الوحدات الكردية في سوريا في مساحة تزيد عن 45 ألف كلم مربع، تبدأ من ضفاف نهر الفرات حتى الحدود العراقية شمال شرقي سوريا، وتشكل نحو 480 كلم من حدود البلاد مع تركيا، من إجمالي 911 كلم. ولديها نحو 15 ألف عنصر مسلح في المنطقة التي توسّعت فيها بدعم عسكري أمريكي منذ 2014. ويشكل العرب 70 في المئة من عدد سكان المنطقة.

كما تسيطر الوحدات الكردية على أكبر حقول ومنشآت النفط والغاز في البلاد، علاوة عن 60 في المئة من الأراضي الزراعية وأكبر موارد المياه وسدود توليد الكهرباء.

يشار إلى أن وزارة الدفاع الأمريكية صرّحت، في وقت سابق، أنها بصدد تأسيس قوة يتراوح قوامها بين 35 و40 ألف مقاتل شرق نهر الفرات، لضمان سيطرة دائمة على المنطقة.

وتعارض تركيا خطة واشنطن، التي تعني تحويل القوات الكردية إلى جيش نظامي، وفرض نشوء كيان تعتبره أنقرة “إرهابيا” بالأمر الواقع على حدودها الجنوبية.

(الأناضول)

 

Bases US en Syrie 3
Bases US en Syrie 1
Bases US en Syrie 2
Bases US en Syrie 6
Bases US en Syrie 7
Nord-est de la Syrie - US forces
Syrie - US forces à Manbij 2
Syrie- Manbij US forces in Syria Kurde

Un chef de l’armée syrienne libre: Nous allons combattre les milices kurdes malgré les avertissements de Washington

قيادي بـ”الجيش السوري الحر”: سنحارب المليشيات الكردية رغم تحذيرات واشنطن

أحمد الإبراهيم

15.12.2018 – Al-Arabi Al-Jadid

قال المتحدث باسم هيئة أركان الجيش الوطني، التابع للجيش السوري الحر، يوسف حمود، إن “الحر” سيشارك إلى جانب الجيش التركي في معركته ضد المليشيات الكردية، على الرغم من التحذيرات الأميركية.

وأوضح حمود، في تسجيل صوتي اطّلع عليه “العربي الجديد”، أن “الجيش الحر” عندما نوى المشاركة إلى جانب الأتراك لم يستشر الأميركان، لذا فهو غير معني بأية تحذيرات.

وأضاف أن “المليشيات الكردية الانفصالية تهدّد الوحدة السورية، وتسعى إلى إقامة مشروع مبني على إرهاب الآخرين، وسيحاربها الجيش الحر هي وقياداتها أينما وجدت”.

وحذّرت الإدارة الأميركية المعارضة السورية، بشقيها السياسي والعسكري، من المشاركة في أي عملية عسكرية تركية ضد تنظيم الوحدات الكردية، شرق نهر الفرات، شمال شرقي سورية.

وبحسب وكالة “الأناضول”، فإن مسؤولين أميركيين بعثوا رسالة إلى الائتلاف الوطني لقوى الثورة والمعارضة السورية، والجيش السوري الحر، هددوا فيه بأن العناصر التي ستشارك في أي عملية تركية شرق الفرات ستواجه الجيش الأميركي بشكل مباشر.

وورد في الرسالة “إن مشاركة الائتلاف أو السوري الحر بأي شكل في العملية تعني الهجوم على الولايات المتحدة وقوات التحالف، وهذا سيؤدي إلى صدام مباشر معها”.

وأضافت أن “القوات الأميركية والوحدات الكردية في حالة متداخلة بعضها مع بعض، لذلك لا يمكن مهاجمتها من دون استهداف قوات التحالف والقوات الأميركية والاشتباك معهما”.

ويأتي ذلك بعد ثلاثة أيام من إعلان الرئيس التركي، رجب طيب أردوغان، عزم بلاده على إطلاق حملة عسكرية في غضون أيام لتخليص منطقة شرق الفرات في سورية من المليشات الكردية.

موقف أوروبي

في غضون ذلك، طلبت وزيرة خارجية الاتحاد الأوروبي فيديريكا موغيريني، اليوم السبت، من تركيا “الامتناع عن أي تحرك أحادي الجانب” في سورية.

واعتبرت موغيريني، في بيان، يوم السبت، أنّ “التصريحات عن عملية عسكرية تركية جديدة محتملة في شمال شرق سورية، هي مصدر قلق”.

وأضافت أنّها تتوقع من “السلطات التركية الامتناع عن أي تحرك أحادي الجانب من شأنه أن يقوّض جهود التحالف ضد داعش أو تصعيد عدم الاستقرار في سورية”، وفق ما نقلت “فرانس برس”.

استعدادات “قسد”

ومع تصاعد حدّة التهديدات التركية، اتخذت مليشيا “قوات سورية الديمقراطية” (قسد) بعض الإجراءات الاحترازية للتقليل من الأضرار في صفوف عناصرها في حال وقع الهجوم.

وقال ناشط إعلامي من مدينة الحسكة، لـ”العربي الجديد”، إن “قسد” غطّت الشوارع القريبة من مقراتها العسكرية في مدينة رأس العين في ريف الحسكة، كي لا يرصد طيران الاستطلاع التركي حركة آلياتها وجنودها.

وأوضح الناشط، الذي رفض الكشف عن اسمه لأسباب أمنية، أن هذا الإجراء تم اتباعه في العديد من المدن والبلدات الخاضعة لسيطرة المليشيا.

وأضاف أن عناصر المليشيا قاموا بإنزال الرايات الخاصة ورفعوا بدلاً منها أعلاماً أميركية، وهو إجراء تتبعه المليشيا في كل مرة تتلقى فيها تهديداً.

كذلك أشار إلى أن بعض الآليات العسكرية تم تمويهها ونقل جزء منها إلى المناطق السكنية الكثيفة، بهدف إيقاع خسائر في صفوف المدنيين في حال تم استهدافها من قبل تركيا.

وقال الرئيس التركي، رجب طيب أردوغان، أمس الجمعة، إن القوات التركية “ستدخل مدينة منبج إذا لم تُخرج الولايات المتحدة الإرهابيين (وحدات حماية الشعب الكردية) منها”.

وأضاف أن تركيا عازمة على إحلال السلام في المنطقة الواقعة شرقي نهر الفرات في سورية. وقال إن “الهجوم الغادر الذي نُفذ (مساء أول من أمس وأدّى إلى مقتل جندي تركي) من تل رفعت ضد الجنود الأتراك في عفرين يُظهر مدى صواب قرار العملية العسكرية”.

وحذّر أردوغان أميركا بشأن مدينة منبج  الواقعة غربي نهر الفرات، قائلاً “في حال عدم لجوئكم إلى تطهير منطقة منبج فإننا سندخل هذه المنطقة أيضاً”.

ورأى أن تركيا “خسرت الكثير من الوقت بشأن التدخل في مستنقع الإرهاب شرق نهر الفرات، لكن هذه المسألة لم تعد تتحمل التأخير حتى يوماً واحداً”.

(…)

Face à l’escalade des menaces turques, les Forces démocratiques de la Syrie (FDS) ont pris des mesures de précaution pour minimiser les dommages que pourraient subir leurs rangs en cas d’attaque.
Un militant médiatique d’Al-Hasakah a déclaré à Al-Arabi Al-Jadid que les «  FDS » a couvert les rues à proximité de leur quartier général militaire à Ras Al-Ain, dans la campagne de Hasaka, de sorte que les avions de reconnaissance turcs ne surveillent pas les mouvements de ses véhicules et de ses soldats.
Le militant, qui a refusé de dévoiler son identifié pour des raisons de sécurité, a déclaré que cette mesure avait été suivie dans plusieurs villes et villages contrôlés par la milice.
Il a ajouté que les membres de la milice avaient enlevé leurs drapeaux et bannières et  levé, en remplacement, les drapeaux américains, une démarche que la milice applique à chaque fois que nous recevons des menaces.

(…)

 

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Transformations à l’Est de l’Euphrate … Les Kurdes parviendront-ils à un accord avec le régime? تحولات في شرقي الفرات… هل يتفاهم الأكراد مع النظام؟

July 2, 2018 Leave a comment


Extermination-Kurde-des-Assyriens.Web

Transformations à l’Est de l’Euphrate … Les Kurdes parviendront-ils à un accord avec le régime?

Ameen Al – Asi Rayan Mohammed
1er juillet 2018
L’Est de la Syrie s’oriente vers des transformations qui pourraient conduire au retour du régime progressivement dans les zones sous le contrôle d’une faction kurde, en essayant d’éviter les conséquences d’une compréhension turco-américaine qui s’est déjà manifestée  dans Afrin et Manbej, il est possible que les Kurdes seront délogés de l’avant scènes des événements politiques et militaires syriens. Il est devenu évident l’existence d’une négociation non déclarée entre le régime et le parti « Union démocratique » kurde autour de la province de Raqqa, dans une tentative du parti de se retirer des prétextes des mains d’Ankara pour une action militaire dans l’est de l’Euphrate, similaire au processus de « rameau d’olivier », qui a eu lieu au début de cette année dans Afrin au nord-est d’Alep, et s’est terminée par l’expulsion des unités kurdes, l’aile militaire du parti mentionné, de cette région.

Des sources locales ont confirmé que “le régime exigeait le démantèlement des brigades des rebelles de Riqqa, qui sont toujours affiliées à l’Armée syrienne libre (ASL), respectée de la rue de l’opposition à Raqqa, la remise du chef des révolutionnaires de Raqqa Abu Issa au régime et l’arrêt des autres éléments pour faire avancer les négociations. C’est ce qui est arrivée effectuvement, la brigade a été dissoute et un accord négocié par les tribus garantisant le retrait du commandant de la brigade de Raqqa, après avoir rejeté une offre de rejoindre les unités kurdes en tant que commandant militaire et de remettre les armes de la brigade et de ses composants. “

“Le Parti unioniste démocratique a conclu un accord avec le régime pour retirer les drapeaux kurdes et les images des symboles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK)”, a rapporté jeudi le quotidien syrien al-Watan, citant des sources locales non identifiées. ainsi que les images des martyrs dans les villes de Qamishli et Hasaka, “notant que” l’accord inclut les villes de Ras al-Ain et Amouda au nord-ouest et à l’ouest de Hasaka. “Les centres de recrutements seront ramenés dans certaines villes de la province et des barrières conjointes seront établies entre les forces de l’armée arabe syrienne régulière et les milices kurdes affiliées au parti”, a-t-elle dit.

تحولات في شرقي الفرات… هل يتفاهم الأكراد مع النظام؟

أمين العاصي ــ ريان محمد

1 يوليو 2018

يتجه الشرق السوري إلى تحوّلات ربما تفضي إلى عودة سلطة النظام تدريجياً إلى المناطق التي تقع تحت سيطرة فصيل كردي، يحاول تجنّب تبعات تفاهم تركي أميركي تجلى في عفرين ومنبج، ومن الممكن أن يزيح الأكراد من واجهة الحدثين السياسي والعسكري السوريين. وبات بحكم المؤكد وجود مفاوضات غير معلنة بين النظام وحزب “الاتحاد الديمقراطي” الكردي حول محافظة الرقة، في محاولة من الحزب لسحب الذرائع من يد أنقرة للقيام بعمل عسكري في شرقي الفرات شبيه بعملية “غصن الزيتون” التي جرت في بداية العام الحالي في منطقة عفرين شمال شرقي حلب، وانتهت بطرد الوحدات الكردية، الذراع العسكرية للحزب المذكور، من هذه المنطقة٠

وأكدت مصادر محلية مطلعة أن “النظام اشترط حلّ لواء ثوار الرقة الذي لا يزال منتسباً للجيش السوري الحر، وهو محل احترام للشارع المعارض في الرقة، وتسليم قائده أبو عيسى واعتقال بقية العناصر، من أجل المضي قدماً بالمفاوضات. وهو ما تم بالفعل، مع حلّ اللواء بعد التوصل لاتفاق جرى بوساطة عشائرية وتضمن إخراج قائد اللواء من الرقة، بعد رفضه عرضاً بأن ينضم للوحدات الكردية بصفة قائد عسكري وتسليم أسلحة اللواء وعناصره”. وأكدت المصادر لـ “العربي الجديد”، أن “بعض الموالين للنظام في الرقة يعملون على استثمار الأخبار عن مفاوضات بين الأكراد والنظام وقرب دخول النظام إلى المحافظة، بهدف تخويف السكان، وخلق أرضية تمهد لعودة النظام”٠

وكانت صحيفة “الوطن” السورية، المقربة من النظام، قد ذكرت يوم الخميس، نقلاً عن مصادر محلية لم تسمها، أن “حزب الاتحاد الديمقراطي توصّل إلى اتفاق مع النظام لإزالة الأعلام الكردية وصور رموز حزب العمال الكردستاني الذي يتبع له، وصور قتلاه من الشوارع الرئيسية في مدينتي القامشلي، والحسكة”، مشيرة إلى أن “الاتفاق يشمل مدن رأس العين وعامودا شمال غرب وغرب الحسكة”. وأضافت أنه “ستتم إعادة شعب التجنيد إلى بعض المدن في المحافظة وإقامة حواجز مشتركة بين قوات الجيش العربي السوري ومسلحي المليشيات الكردية التي تتبع للحزب”٠

من جانبه، قال أكاديمي كردي، في حديث مع “العربي الجديد”، إن “هناك مباحثات حول مصير المنطقة، لم تعلن بعد، إلى حين اتضاح الخطوط العريضة المتوافق عليها من قبل الطرفين”، مضيفاً أن “النظام يطرح الإدارة المحلية والمدنية، على أن تكون المليشيات الكردية ضمن منظومة النظام، وقد يكون الشكل المقبل لإدارة المنطقة على أساس اللامركزية الإدارية الموسعة”.واستبعد أن “تلقى هذه المفاوضات معارضة أميركية”، مضيفاً أن “الأميركيين يطلبون عدم محاربة النظام، فليس في أجنداتهم إسقاط النظام، وأولويتهم اليوم هي الوجود الإيراني فقط”. بدوره قال مستشار الرئاسة المشتركة، عضو الهيئة التنفيذية في حزب الاتحاد الديمقراطي سيهانوك ديبو، في حديث لـ”العربي الجديد”، إنه “لا يوجد شيء رسمي حول وجود مفاوضات”، مستدركاً بالقول: “لكن الطرفين أبديا استعداداً للعملية، كما أن الوضع الميداني يدفع لذلك، حيث يجب أن يهدف التفاوض لإيجاد الجمهورية الثالثةوأشار إلى أن “الطرفين يسعيان إلى ردم الهوة والتقارب”، مضيفاً أنه “نحن سنناضل للوصول إلى نموذج الإدارات الذاتية سلمياً ولا يمكن أن تفرض بالقوة على مكونات الشعب السوري”. ولفت إلى أن “إزالة الصور والشعارات والأعلام الحزبية، تندرج ضمن مسألة خدمية تنظيمية لا غير، ويجب أن تكون محصورة في المقرات الحزبية والخاصة، وليست في الأماكن العامة أو المؤسسات الرسمية”٠

ويسيطر حزب الاتحاد الديمقراطي، تحت غطاء “قوات سورية الديمقراطية” وبدعم أميركي مباشر، على نحو ربع مساحة سورية، إذ يسيطر على كل منطقة شرق الفرات التي تعدّ “سورية المفيدة” بثرواتها المائية والزراعية والنفطية، وتسيطر قواته على أغلب محافظة الرقة، وكامل ريف دير الزور شمال نهر الفرات، وأغلب محافظة الحسكة باستثناء مربعين أمنيين للنظام في مدينتي القامشلي والحسكة. كذلك يسيطر على ريف حلب الشمالي الشرقي، شرقي نهر الفرات، وسلسلة قرى جنوب نهر الفرات تمتد من مدينة الطبقة غرباً وحتى مدينة الرقة شرقاً، على مسافة أكثر من 60 كيلومتراً. وأدّت التطورات الكبيرة في منطقة عفرين شمال غربي حلب، وفي مدينة منبج شمال شرقي حلب، دوراً مهماً في تعديل استراتيجية هذا الحزب، الذي تُرك لمصيره أمام الجيش التركي وفصائل تابعة للمعارضة السورية، وهو ما دفعه إلى فتح باب حوار جدي مع النظام، والتسريع في خطوات تفاهم مع النظام، تجنباً لعملية عسكرية تركية في محافظة الرقة ربما تفضي إلى اختفاء الحزب نهائياً من المشهد العسكري والسياسي السوري٠

وتتلقّى “الوحدات الكردية” دعماً مباشراً من واشنطن، ما يعني أن أي مفاوضات تجرى مع النظام لا يمكن لها أن تستمر من دون ضوء أخضر من الولايات المتحدة التي تتخذ من شرقي سورية الغني بالثروات الطبيعية والزراعية منطقة نفوذ مباشر لها، ولكن مسؤولين أميركيين ألمحوا أخيراً إلى احتمال انسحاب القوات الأميركية من سورية مع الاحتفاظ بأكثر من قاعدة. وأكدت مصادر محلية في مدينة الطبقة التابعة إدارياً للرقة لـ”العربي الجديد” أن “وفداً كبيراً من النظام زار المدينة أخيراً، حيث جرى اتفاق مع الوحدات على إعادة بعض مؤسسات النظام الخدمية على مراحل”، مشيرة إلى أن “المفاوضات لم تفض لاتفاق حول السيطرة العسكرية وهي لا تزال مستمرة”٠

وكانت “قوات سورية الديمقراطية” قد سيطرت في أكتوبر/ تشرين الأول في عام 2017 على مدينة الرقة، بعد معارك طاحنة امتدت لأشهر مع تنظيم “داعش”، انتهت بتدمير المدينة بشكل شبه كامل نتيجة القصف الجوي من طيران التحالف الدولي، بقيادة أميركا، والمدفعي من هذه القوات. وتُتهم الوحدات الكردية من قبل فعاليات مدنية معارضة باتباع سياسة لا تقل خطورة عن سياسة “داعش” في فرض ثقافة دخيلة على المحافظة، تقوم على مبادئ زعيم حزب العمال الكردستاني، عبد الله أوجلان. وهي ثقافة تجد رفضاً من عموم سكان محافظة الرقة، وذات الطبيعة العشائرية المحافظة. وتدرك الوحدات الكردية أن وجودها في محافظتي الرقة ودير الزور محفوف بالمخاطر، حيث لا حاضن اجتماعياً لها، فالوجود السكاني الكردي يكاد يكون معدوماً في المحافظتين، ومن هنا فهي تعمل على نسج خيوط تفاهم مع النظام لحفظ مصالحها في الشرق السوري٠

وأكد مصدر عسكري في مجلس دير الزور العسكري التابع لـ “قسد” منذ أيام أن “هناك توتراً كبيراً بين المكون العربي والأحزاب الانفصالية الكردية داخل قسد”، مشيراً إلى أن “هناك خوفاً دائماً لدى الطرفين من خوض صراع مسلح على السلطة في مناطق دير الزور”. وأضاف أن “قسد تسعى بشكل مستمر لإيجاد حالة من الخلخلة وعدم الترابط بين أهالي وعشائر دير الزور، متخذة تنظيم داعش والانتماء له شماعة تعلق عليها كل التهم”٠

ولا يوجد أي حضور سكاني كردي في ريف دير الزور وفي ريف الحسكة الجنوبي، وتنتشر قبائل عربية في المنطقة، ولا تخفي تخوفها من الوجود العسكري الكردي في المنطقة. ومن المرجح أن تعمل الوحدات على تفاهم مع قوات النظام لتحديد مصير ريف دير الزور شمال نهر الفرات، الذي يضم أبرز حقول النفط في الشرق السوري، ولكن من غير الواضح الموقف الأميركي النهائي حيال هذه المنطقة مع اعتراض الطيران الأميركي أكثر من مرة قوات تابعة للنظام، من بينها مرتزقة تدعمهم إيران وروسيا، حاولت التقدم فيها٠

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ديناميات المناطق الخمس في سوريا

September 10, 2016 Leave a comment


جغرافيا الصراع: ديناميات المناطق الخمس في سوريا

تتمايز خمس مناطق للصراع في سوريا بديناميات تكاد تكون مستقلة، لكن التفاعل فيما بينها سيحدد النتيجة النهائية٠

زياد ماجد

الخميس, 08 سبتمبر, 2016

وهذا كله يُحيل إلى خلاصةٍ مفادها ميلٌ دولي لتجميد بعض الجبهات، و”تلزيم” جبهات أُخرى لقوى إقليمية أو غض النظر عن تدخلها فيها مقابل مساهمتها في ضرب تنظيم الدولة وتقليص مساحات انتشاره. أما الحل السياسي الجدي المرتبط بانتقال السلطة في دمشق ووقف جميع الأعمال الحربية، فيبدو أنه ما زال بعيدًا٠

http://studies.aljazeera.net/ar/reports/2016/09/160908080556993.html

Victimes-de-la-répression-en-Syrie-Ames-sensibles-s'abstenir

victimes syriens – sans yeux, ni bras, ni corps, des chiffres, rien que des chiffres pour ne pas heurter les âmes sensibles

تبقى سوريا خامسة، هي “سوريا الشمال”، وهذه، من الحسكة ومناطق الجزيرة مرورًا بحلب وصولًا إلى إدلب نزولًا إلى شمال حماه وشرق اللاذقية، صارت اليوم مسرح العمليات كلها ومنطلقها، كما أنها صارت مسرح تجسيد المتغيرات الإقليمية والدولية جانبية كانت أم أساسية. وفي “سوريا الشمال” يتواجه جميع أطراف الصراع السوري؛ فالمعارضة بأجسامها العسكرية والأيديولوجية المختلفة، المتوائمة والمتصادمة، موجودة هناك. والنظام والميليشيات السورية كما العراقية واللبنانية والأفغانية والإيرانية الداعمة له متواجدون أيضًا. الميليشيات الكردية حاضرة بدورها، وبقوة، وتحاول توسيع رقعة انتشارها لربط ثلاثة “كانتونات” غرب الفرات وشرقه ببعضها. و”تنظيم الدولة” ما زال موجودًا أيضًا ويحاول تأخير تقهقره جنوبًا وانكفائه عن كامل محافظة حلب وعن شمال محافظة الرقة. كما أن التهديد على “سوريا النظام” التي ذكرناها أولًا، يأتي اليوم من هذه الـ”سوريا الخامسة”. فمنها تنطلق العمليات في جبال اللاذقية، ومنها انطلقت في مطلع سبتمبر/أيلول الجاري هجمات “جند الأقصى” و”جيش العزة” المقاتل تحت راية “الجيش الحر” على مواقع النظام في ريف حماه، حيث حققت تقدمًا وسيطرت على عدد من البلدات والمواقع العسكرية (15)٠

و”سوريا الشمال” هي موقع التسويات، من اتفاقات وقف النار المحدودة التي يتفاوض عليها الروس والأميركيون، إلى توسع الدور التركي الذي سيُضعف “الدولة الإسلامية” و”قوات سوريا الديمقراطية” (الكردية) على حدٍّ سواء، معزِّزًا بالمقابل حضور “الجيش الحر” (من دون أن يحدد بعدُ سُبل ربط التعزيز المذكور بمعركة “الجيش الحر” مع نظام الأسد، واستطرادًا بسُبل حماية المناطق التي سيسيطر عليها هذا الجيش من قصف النظام وحليفه الروسي، بما يعني فرضها كمناطق آمنة)٠

في انتظار اتضاح كل ذلك، وفي انتظار اتضاح مآل المعارك الدائرة في جنوب حلب وجنوبها الغربي (16) كما في ريف حماه، وفي انتظار تبلور اتفاق تركي-أميركي حول منبج أو تعذر ذلك، يبدو الشمال السوري مُقبلًا على المزيد من التطورات الميدانية. وتبدو الـ”سوريات” الأربع الأُخرى أقرب إلى حال المراوحة أو التبدلات البطيئة التي تسمح لنظام الأسد بغطاء روسي وإيراني وبصمت أميركي وأممي بمواصلة “سياسة القضم” حول العاصمة دمشق وداخل مدينة حمص٠

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