Les forces démocratiques de la Syrie et le dialogue en Syrie … et un témoignage personnel
February 12, 2019 Leave a comment
Les forces démocratiques de la Syrie et le dialogue en Syrie … et un témoignage personnel
Oussama Abou Zeid – 11 février 2019
La contradiction et de confusion ont dominé sur les positions des forces démocratiques de la Syrie (FDS), suite à la décision du président américain, Donald Trump, concernant le retrait de la Syrie, et il est devenu clair que cette contradiction dans les positions de « FDS » est due à l’illusion surdimensionnée, qui s’est manifestée par le Président du Conseil de ces forces, Ilham Ahmed, dernièrement de Washington, lorsqu’elle a confirmé que « FDS » étaient prêtes à dialoguer avec la Turquie. Il semble clair que le dialogue à laquelle elle faisait allusion est basé, selon elle, sur une rivalité entre des forces équilibrées en taille, en capacité et les titres détenus par les deux puissances, qui, comme les dirigeants du Parti démocratique (kurde) voulait le montrer, comme elle a également attribué le manque de dialogue avec l’opposition syrienne à la subordination de cette opposition à un Etat régional, en faisant allusion à la Turquie. Elle a ajouté que le refus du dialogue avec l’opposition revient à son-possession de sa décision, alors que, selon Ilham Ahmed, « FDS » jouit d’une indépendance totale, présentant les dialogue de « FDS » avec du régime comme exemple de cette indépendance, étant donné que, selon Ahmed toujours, que Washington s’opposait à ces dialogues, alors que tous ces discussion passaient avec l’approbation américaine d’abord, et ils représentaient aussi le désir de Moscou, mais c’est l’illusion de nouveau, car les dirigeants des « FDS » pensent qu’ils ont des intérêts à la fois avec Moscou et Washington, et qu’elles ont l’espace et la possibilité de jouer entre les intersections des contradictions russo-américaines.
Contrairement à cette illusion gonflée des forces démocratiques de la Syrie ces jours-ci, car le sort de ces forces était à l’étude dans les réunions des garants des accords d’Astana, d’une part, et les réunions russo-turques de l’autre, en plus du débat turco-américain, qui semble qu’il a commencé à contraire d’autre forme, dont elle espérait Ilham et ses camarades dans la direction du parti démocratique, au point que le régime effiloché, d’une manière ou d’une autre, impliqué dans le processus de détermination des FDS.
Cette illusion et l’ego boursouflé, me ramènent au début de 2016, alors et sous couverture aérienne russe, FDS a lancé une attaque contre les villages du nord de la campagne d’Alep, sous le contrôle de l’armée syrienne libre. Il a coïncidé avec une autre étape plus avancée, lancée par les dirigeant des forces de l’armée Al-Nemer, Suhail Al-Hassan du régime, pour encercler Alep. A l’époque, les milices iraniennes à deux pas pour briser le siège l’encerclement de Nobbol et al-Zahra’, pour couper ainsi la route de Azaz-Alep, l’artère principale d’Alep, en même temps qu’une attaque organisée par Da’ech sur la campagne nord d’Alep, afin de contrôler et de Azaz et Maré’.
L’Armée Libre a été vaincue sur tous les axes, et s’est retirée face à l’organisation de Da’ech, qui a assiégé la ville de Maré’, et s’approchait de la périphérie d’Azzaz et du passage de Bab Al-Salama, où se trouvaient les derniers fiefs de l’Armée Libre dans la campagne nord d’Alep. Il a également battu en retraite face aux bombardements aériens et antimissiles massifs, de sorte que les milices iraniennes puissent atteindre Nobbol et al-Zahra’. Les FDS ont également réussi à occuper quatorze villages arabes, dont Tal Rifat, Meneg et Deir Jamal, pour déplacer des dizaines de milliers d’habitants qui se sont joints aux dizaines de milliers de fugitifs des milices iraniennes et de l’attaque de l’organisation « Daech”, en attente à l’entrée du passage de Bab Al-Salama, attendant l’autorisation d’entrer vers le territoire turc.
Après la défaite de l’armée libre, une amertume amère face aux armées possédant des armes américaines, qui n’était pas confinée aux mains de « FDS », les milices irano-irakiennes qui combattaient sur l’axe de Maarsetta El-Khan, Nobbol et al-Zahra’ avaient également un armement américain venant d’Irak, possédé par les forces terrestres d’offensives multinationales sur les divers axes de combats, outre la couverture aérienne russe, à savoir le bombardement de bombardiers sophistiqués Sukhoi et les raids massifs des Megh, après la défaite et le siège imminent d’Alep, et la menace de la seule artère restante de la province orientale d’Alep (le Castillo), ainsi que la Fréquence élevée des affrontements entre l’Armée Libre et les « FDS » à Alep-Est, notamment dans le quartier de Sheikh Maqsoud. Les voix des critiques de l’administration américaine du président à l’époque, Barack Obama, s’est élevées en raison de l’appui des deux parties (les forces démocratiques de la Syrie et l’armée libre) en Syrie, pour que le soutien soit utilisé les uns contre les autres, et les représentants des États-Unis d’Amérique commencent à travailler avec diligence pour mener des négociations qui mettraient fin au cas d’affrontement entre les deux parties.
Après une coordination américaine avec la Turquie, une série de négociations entre la Chambre d’opérations Fatah-Alep et Alep et les « FDS », à la frontière syro-turque, a été officiellement convoquée en juin 2016. L’équipage américain, qui était le seul à superviser et à gérer les négociations, ainsi que la CIA, et la direction de la coalition internationale, en qualité de parti américain chargé de soutenir les Forces Démocratiques de la Syrie, en plus d’un groupe de renseignement chargée de soutenir l’Armée Libre, le rôle de la Turquie se limitait à la sécurisation du lieu des négociations.
Les négociations ont débuté par une dispute qui a failli se transformer en bataille aux mains nues entre les deux parties, l’armée libre et les « FDS », avant qu’un officier américain de la direction de la Coalition internationale n’intervienne et surprend l’armée libre que les ordres de la Maison Blanche sont fermes et qu’ils devaient signer un accord de paix entre les deux parties, puis a sorti un document contenant l’accord que nous devons signer !
Cela était contraire aux engagements pris par le représentant des services de renseignement américains auprès de l’Armée Libre pour participer aux négociations. L’invitation reçue par la salle des opérations du « Fatah d’Alep » était un appel à des négociations sur la forme d’une solution entre les parties et sur l’assurance que tout accord serait suivi de procédures de bonne foi entre les parties. L’une des mesures demandées par l’Armée Libre était le retrait de « FDS » des 14 villages arabes qu’elles occupaient sous couvert aérien russe au début de 2016. Cela a amené la délégation du « Fatah d’Alep » à réagir à l’impossibilité de signer un accord de cessez-le-feu avant l’engagement de FDS de prendre des mesure pratiques, à savoir:
1. Le retrait des forces démocratiques de la Syrie de tous les villages arabes occupés dans la campagne du nord d’Alep.
2. Une déclaration claire de la rupture des liens avec le régime d’Assad, dont le Premier ministre Wael el-Halqi s’est rendu, dans les zones sous le contrôle de FDS, à l’est de la Syrie, avant les négociations.
3. déclaration claire et explicite de non-association avec le PKK.
4. Cesser les attaques et les tirs isolés sur la route Castillo, qui était la seule artère de l’est d’Alep.
Avant que la délégation de FDS ne rejette la proposition de la délégation de l’Armée Libre, le rejet américaine était décisif, affirmant que « Les dirigeants du Parti de l’Union démocratique semblent se trouver dans un scénario identique à tous ses échecs précédents”
Le Pentagone et la CIA ont convenu que l’accord devait être signé immédiatement, sans aucune condition préalable, et à mesure que l’armée libre s’accrochaient à ses revendications, et la répercussion de faire porter la responsabilité à l’armée libre par les américains et menaçant d’en supporter les conséquences, le cycle de négociations s’est soldé par un échec total.
Au début de 2017, juste avant les préparatifs de la bataille de Raqqa, et dans le cadre de ses efforts visant à impliquer davantage de combattants arabes aux côtés des Forces démocratiques de la Syrie, le Pentagone a supervisé les négociations entre la Brigade Mu’tasim de l’Armée Libre et FDS de l’autre. Les négociations qui ont eu lieu à Ain al-Arab (Kobani) portaient sur le retrait de FDS des villages qu’il occupaient dans la campagne septentrionale d’Alep, avec le soutien de la Russie, ce qui représentait l’état des factions de l’Armée Libre soutenues par le programme du Pentagone pour participer à la bataille de Raqqa.
Cela semble clair et, sur la base des déclarations des dirigeants des forces démocratiques de la Syrie et de leurs positions, ainsi que de ce que Elham Ahmed a récemment déclaré, ils n’ont pas tiré les leçons de leur expérience en Syrie et en Irak. L’opposition syrienne, ainsi que la plupart de ses membres et de ses instances, n’a pas su tirer parti des leçons du passé et transformer les échecs qui l’ont frappée en de nouveaux points de départ, en particulier en ce qui concerne de prendre force à l’étrangers, qui a prouvé son abandon du projet de libérer les Syriens et de réaliser leurs aspirations pour la liberté, la dignité et la justice.
(…)
قوات سورية الديمقراطية والحوار.. وشهادة شخصية
سيطر التناقض والتخبط على مواقف قوات سورية الديمقراطية (قسد)، إثر قرار الرئيس الأميركي، دونالد ترامب، الانسحاب من سورية، وبات واضحا أن ذلك التناقض في مواقف “قسد” مردّه الوهم المتضخّم، والذي تجلّى في تصريحات رئيسة مجلس هذه القوات، إلهام أحمد، أخيرا من واشنطن، حين أكدت استعداد “قسد” للحوار مع تركيا. ويبدو واضحا أن الحوار الذي قصدته يستند وفقها إلى ندّية بين قوى متوازنة في الحجم والقدرة والأوراق التي تملكها القوّتان، وهو ما يحلو لقيادات الحزب الديمقراطي (الكردي) إظهاره، كما أرجعت انعدام الحوار مع المعارضة السورية إلى تبعية تلك المعارضة لدولة إقليمية، وتقصد تركيا. وأضافت أن رفضها الحوار مع الأدوات عائد إلى عدم امتلاك تلك المعارضة قرارها، بينما وبحسب إلهام أحمد، تتمتع “قسد” بالاستقلالية التامة، مقدّمة حوارات “قسد” مع النظام مثال على تلك الاستقلالية، باعتبار أنه، وفق أحمد دائما، أن واشنطن عارضت تلك الحوارات، بينما كانت كل تلك الحوارات بموافقة أميركية أولا، وكانت أيضا تمثل رغبة موسكو، لكنه الوهم مجدّدا، فقيادات “قسد” تعتقد أنها قوة ذات مصالح مشتركة مع كل من موسكو وواشنطن، وإن لديها المساحة والقدرة على اللعب بين التقاطعات والتناقضات الروسية الأميركية.
يخالف هذا الوهم المتضخّم كليا الواقع الذي تعيشه قوات سورية الديمقراطية هذه الأيام، فقد بات مصير هذه القوات محلّ بحثٍ في لقاءات ضامني تفاهمات أستانة من جهة، وعلى طاولة اللقاءات الروسية التركية من جهة أخرى، إضافة إلى النقاش التركي الأميركي الذي يبدو أنه بدأ يتخذ منحى يُخالف ما كانت تأمله إلهام ورفاقها في قيادة الحزب الديمقراطي، حتى أن النظام المهترئ بات، بشكل أو بآخر، مشتركا في عملية تحديد مصير قسد.
ذلك الوهم، والأنا المتضخمة، عادا بي إلى مطلع عام 2016. حينها وتحت غطاء جوي روسي، شنت “قسد” هجوما على قرى ريف حلب الشمالي، الواقعة تحت سيطرة الجيش السوري الحر. وتزامن مع مرحلة متقدمة دخلتها خطة دبيب النمل التي أطلقها قائد قوات النمر في جيش النظام، سهيل الحسن، لتطويق حلب. حينها كانت المليشيات الإيرانية على أبواب كسر الحصار عن نبل والزهراء، لتقطع بذلك طريق أعزاز حلب الذي يشكل شريان حلب الرئيسي، بالتزامن أيضا مع هجومٍ شنه تنظيم الدولة الإسلامية (داعش) على ريف حلب الشمالي أيضا، بهدف السيطرة على أعزاز ومارع.
هُزم الجيش الحر على كل المحاور، تراجع أمام تنظيم داعش الذي ضرب حصارا على مدينة مارع، وبات على مشارف أعزاز ومعبر باب السلامة، حيث آخر معاقل الجيش الحر في الريف الشمالي لحلب. كما تراجع أمام قصفٍ جوي وصاروخي هائل، لتتمكّن مليشيات إيران من الوصول إلى نبل والزهراء. كما استطاعت “قسد” احتلال أربع عشرة قرية عربية، في مقدمتها تل رفعت ومنغ ودير جمال، لتهجر عشرات الآلاف من سكانها الذين انضموا إلى عشرات الآلاف الهاربين من مليشيات إيران ومن هجوم “داعش”، معلقين على أستار معبر باب السلامة، منتظرين الإذن لهم بالدخول إلى الأراضي التركية.
بعد هزيمة الجيش الحر المرّة مرارة العلقم أمام تلك الجيوش التي امتلكت تسليحا أميركيا، والذي لم يكن محصورا بأيدي “قسد” فقط، فالمليشيات الإيرانية العراقية التي كانت تقاتل على محور معرستة الخان نبل والزهراء كانت أيضا تمتلك تسليحا أميركيا جاءت به من العراق، تسليح أميركي امتلكته القوات البرية المهاجمة متعدّدة الجنسيات على محاور القتال المختلفة، إضافة إلى الغطاء الجوي الروسي، المتمثل بقصف قاذفات السوخوي المتطورة، وغارات هائلة بمقاتلات الميغ، بعد تلك الهزيمة وعلى وقع اقتراب حصار حلب، وتهديد الشريان الوحيد المتبقي لأحياء حلب الشرقية (الكاستيلو)، وارتفاع وتيرة الاشتباكات بين الجيش الحر و”قسد” داخل حلب الشرقية في حي الشيخ مقصود. تعالت أصوات منتقدي إدارة الرئيس الأميركي في حينه، باراك أوباما، بسبب دعمها الطرفين (الجيش الحر وقوات سورية الديمقراطية) في
“ما يجعل حوار قسد مع المعارضة مستحيلاً علاقتها مع علي مملوك” |
سورية، ليستعملا ذلك الدعم في قتال بعضهما بعضا، ليبدأ ممثلو الولايات المتحدة الأميركية العمل الحثيث لإجراء مفاوضاتٍ تنهي حالة الصدام بين الطرفين.
وبعد تنسيق أميركي مع تركيا، وفي يونيو/ حزيران من عام 2016، تمت الدعوة رسميا إلى جولة مفاوضاتٍ بين غرفة عمليات فتح حلب و”قسد” على الحدود السورية التركية، الطاقم الأميركي الذي كان وحده يشرف على المفاوضات ويديرها، كان يضم فريقا من وزارة الدفاع الأميركية (البنتاغون) وقيادة التحالف الدولي باعتبارهم الجهة الأميركية الداعمة لقوات سورية الديمقراطية، إضافة إلى فريق المخابرات الأميركية المركزية، باعتبارها الجهة الأميركية المسؤولة عن دعم الجيش الحر، بينما اقتصر الدور التركي على تأمين موقع المفاوضات.
بدأت المفاوضات بمشادّات كلامية، كادت تتحول إلى اشتباك بالأيدي بين الطرفين، الجيش الحر و”قسد”، ليتدخل الضابط الأميركي من قيادة التحالف الدولي، ويفاجئ الجيش الحر بأن الأوامر حاسمة من البيت الأبيض بضرورة توقيع اتفاق سلام بين الطرفين، ثم أخرج ورقة تتضمن الاتفاق الذي علينا توقيعه!
كان ذلك مخالفا للتعهدات التي قدمها ممثل المخابرات الأميركية للجيش الحر حتى يشارك في المفاوضات، حيث إن الدعوة التي تلقتها غرفة عمليات فتح حلب كانت دعوة إلى إجراء مفاوضات بشأن شكل الحل بين الطرفين، كما تضمنت تأكيدا ينص على أن أي اتفاقٍ سيكون بعد إجراءات حسن نيّة من الطرفين. وكان من الإجراءات التي طلبها الجيش الحر انسحاب “قسد” من القرى العربية الأربع عشرة التي احتلتها تحت غطاء جوي روسي في مطلع 2016، الأمر الذي دفع وفد الجيش الحر إلى الرد على أنه من غير الممكن توقيع أي اتفاق وقف إطلاق نار، قبل اتخاذ “قسد” خطوات عملية، وتتمثل في:
1 ـ انسحاب قوات سورية الديمقراطية من جميع القرى العربية المحتلة في ريف حلب الشمالي.
2 ـ إعلان واضح بقطع العلاقات مع نظام الأسد الذي أجرى رئيس وزرائه حينذاك، وائل الحلقي، زيارة لمناطق خاضعة لسيطرة “قسد” في شرق سورية قبل جولة المفاوضات بأيام.
3 ـ إعلان واضح صريح بعدم الارتباط بتنظيم حزب العمال الكردستاني.
4 ـ وقف الهجمات وعمليات القنص على طريق الكاستيلو الذي كان يشكل الشريان الوحيد لأحياء حلب الشرقية.
قبل أن يرفض وفد “قسد” مقترح وفد الجيش الحر، كان الرفض أميركيا وبشكل حاسم، ليؤكد
“تبدو قيادات حزب الاتحاد الديمقراطي سائرة إلى سيناريو مطابق لكل سقطاتها السابقة” |
كل من فريقي البنتاغون والمخابرات المركزية أن الاتفاق يجب أن يوقّع فورا، ومن دون أي شروط مسبقة، ومع تمسّك وفد الجيش الحر بمطالبه، وعلى وقع تحميل الفريق الأميركي الجيش الحر المسؤولية، وتهديده بتحمل تبعات ذلك، انتهت الجولة التفاوضية بفشل ذريع.
في مطلع عام 2017، وقبيل الاستعدادات لمعركة الرّقة، وفي إطار سعيه إلى إشراك عدد أكبر من المقاتلين العرب إلى جانب قوات سورية الديمقراطية، أشرف “البنتاغون” على مفاوضاتٍ بين كل من لواء المعتصم، التابع للجيش الحر من جهة، و”قسد” من جهة أخرى. وكانت المفاوضات التي حصلت في عين العرب (كوباني) تتركز حول انسحاب “قسد” من القرى التي احتلها في ريف حلب الشمالي، بدعم روسي، والذي مثّل شرط فصائل الجيش الحر التي كانت تتلقى دعما من برنامج “البنتاغون” للمشاركة في معركة الرقة.
لم تجر الأمور كما جرت في مفاوضات 2015، وكما كان ممثلو قوات سورية الديمقراطية يريدون لها أن تجري، حيث طلب “البنتاغون” من “قسد” الانسحاب من تلك القرى العربية، شريطة أن يديرها أمنيا لواء المعتصم التابع للجيش الحر. حينها قررت “قسد” اللعب بالنار، والتجأت إلى موسكو مزهوةً بمكتب التمثيل الذي سمحت موسكو لها بافتتاحه، وكانت قيادتها مقتنعة كليا بأنها قادرةٌ على تحويل تلك الخريطة التي تتصدر جدار مكتبها في موسكو، وترمز إلى إقليم كردستان سورية إلى واقع. وأرسلت موسكو التي كان خلافها مع أنقرة محتدما، بفعل إسقاط تركيا طائرة روسية في سماء ريف اللاذقية، قواتها لإنشاء قاعدة عسكرية في عفرين. على إثر ذلك، رفضت “قسد” طلب وزارة الدفاع الأميركية، ولم تكن تعتقد أن دفء العلاقات بين روسيا وتركيا سيعود أكبر مما كان عليه إلى درجة تخلي موسكو كليا عنهم لمصلحة عملية غصن الزيتون.
يبدو جليا، وانطلاقا من تصريحات قيادات قوات سورية الديمقراطية ومواقفها، وجديدها ما قالته إلهام أحمد أخيرا، إنهم لم يتعلموا من دروس تجربتهم في سورية والعراق. وللإنصاف، لا يمكن اختزال هذا المشهد في “قوات سورية الديمقراطية”، فالمعارضة السورية أيضا، بمعظم أشخاصها وهيئاتها، فشلت في الاستفادة من دروس الماضي، وتحويل النكسات التي ألمت بها إلى محطات انطلاق جديدة، خصوصا عندما يتعلق الأمر بالاستقواء بالخارج، الخارج الذي يثبت تخليه الكلي عن مشروع تحرّر السوريين، وتحقيق طموحاتهم في الحرية والكرامة والعدالة.
في مطلع عام 2018، وفي لقاء مع مسؤول رفيع المستوى من البيت الأبيض، خلال زيارةٍ شاركت فيها إلى واشنطن، توجه لي بسؤال: “لا نريد لبشار الأسد أن ينتصر، ولكننا لا نريد أن نصطدم بالروس، ذلك أننا لا نعتبر أن سورية سببٌ كاف لنشوب حرب عالمية جديدة”. أجبته: الأمر بسيط جدا ومعقد في الوقت نفسه، لقد دفعنا ثمنا باهظا لخلاف وجهات النظر بين أنقرة وواشنطن بشأن سورية، إذا أردتم أن تعيدوا عقارب الساعة إلى ما قبل التدخل الروسي، وتحويل كل ما أنجزته روسيا من خلال تدخلها العسكري إلى صفر، من دون طلقة رصاص واحدة، علينا تحويل اللونين، الأصفر والأخضر، في الخريطة، إلى لون واحد، وهذا يعني أن المناطق الخارجة عن سيطرة الأسد عادت لتمثل نصف سورية تقريبا، والتفاهم الأميركي التركي سيمهد لتشكيل إدارة مدنية حقيقية لتلك المناطق، نقدم من خلالها نموذجا لسورية المستقبل، لكن ذلك، على الرغم من إمكانيته، يحتاج عملا جديا منكم مع أنقرة، وتعاونا مطلقا من المعارضة السورية و”قسد” أيضا.
ذلك الاقتراح الذي قدمته، بصفتي الشخصية، ولم أكن متأكدا من أن المعارضة قد تقبل به، كان انطلاقا من قناعتي بأنه لا بد من حوار وتفاهم ضمن إطار وطني وثوري، مدعوم من تركيا وأميركا، هو بالتأكيد خيارنا الوحيد، قبل أن نخسر سورية لمصلحة المشروع الروسي الإيراني، وبالتالي لمصلحة النظام. وكان ذلك كله قبل أن نخسر الغوطة الشرقية والجبهة الجنوبية
“المعارضة السورية، بمعظم أشخاصها وهيئاتها، فشلت في الاستفادة من دروس الماضي” |